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    La maison jaune
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    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Le risque de choisir un grand nombre d'amateurs comme figurants est un couteau à double tranchant. Ici l’authentique crève l’écran et c’est très bien. Mais les regards en coin à la caméra, les sourires gênés, les mines mal ajustées, tout cela casse la magie supposée émerger de certaines situations. Reste qu'une réelle poésie se dégage de cette histoire simple dont les détails socio culturels sont exploités visuellement par un cinéaste, Amor Akkar, dont on parle hélas peu, mais avec qui il faut compter.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2008
    "La maison jaune" est le prototype du film dont on n'ose pas trop dire du mal mais dont, honnêtement, il est difficile de ne dire que du bien ! En fait, comme il y a ce qu'on appelle la peinture naïve, il y a également le cinéma naïf. Un cinéma qui peut avoir son charme. Un cinéma qui, dans certaines conditions politiques, est parfaitement revendiqué comme tel par le réalisateur ou la réalisatrice et qui peut arriver à faire passer des messages. Cf. la grande majorité des films iraniens. Pour "la maison jaune", il est difficile d'affirmer si la naïveté du traitement est voulue ou pas. Une chose est certaine : le film est truffé d'invraisemblances, mais, finalement, on les accepte jusqu'au bout et on ne décroche jamais du récit. Tourné dans les Aurès en langue chaoui, le film est presque autant un documentaire qu'un film de fiction.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Avec son premier film, le réalisateur et acteur Amor Hakkar, qui n’avait pas grandi sur les chemins de briques jaunes des Aurès, y a construit une maison jaune pour constituer le réceptacle à des déconvenues très actuelles. On sera porté dessus qu’on le veuille ou non, mais c’est empreint d’une empathie tellement forte qu’on aura vite tendance à le vouloir.

    On croirait Une Histoire vraie de Kubrick ; muni d’un hors-bord terrestre, le très stoïque personnage de Hakkar affronte la route, les Hommes, l’administration, s’escrimant respectueusement contre la paperasserie barbare à coups des rudesses de son berbère. Dommage que les ennuis soient à la fois le moyen et la finalité. Il délègue peu à son casting, de sorte que les autres protagonistes n’ont guère plus de valeur que la grande ligne définissant leur usage. Oui, malgré la trame éminemment émotionnelle, ils sont « usés », fantômes livides marchant dans les décombres de leur dénonciation impavide que le rythme et la musique excellente participent à vivifier.

    On a l’impression de descendre un escalier en regardant La Maison jaune, comme si, faute de donner de la substance à ses murs ou à la lampe qui éclaire chichement les nuits comblées par le travail, Hakkar en faisait une métaphore par l’extérieur : l’aventure devient une odyssée qui devient un calvaire. Un mérite à porter sur ses talents de réalisateur que le temps a pour le moment failli à entériner.

    septiemeartetdemi.com
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2008
    Sous les sunlights d’Aurès, dans la ruralité paisible d’une campagne algérienne, le malheur s’abat sur une famille paysanne. «La Maison Jaune» (Algérie, 2008) d’Amor Hakkar fait du deuil de l’enfant l’objet d’une quête. La famille agreste voit leur fils unique mourir lors de son service militaire. Le père et la mère, accompagnés de leurs trois jeunes filles, procèdent au deuil de leur enfant. Tout le film s’agence selon des quêtes. De la quête du corps (dont le voyage n’est pas sans rappeler «The Straight Story» (USA, 1999) de David Lynch), Hakkar mène son film à la quête de l’image. L’enfant perdu emmène dans son décès son apparence. Hakkar fait de ses personnages sinon des êtres vivants, des images. Le film s’achève sur une famille réuni et au deuil accompli, satisfait devant un message audio-visuel laissé par le défunt sur une cassette vidéo. L’image retrouvé et visible à leur guise accomplit le deuil. Hakkar réussit, par un détour reculé dans les Aurès, a sourdre du monde son esclavage à l’image. Il ne rapproche pas cette tendance à notre époque, puisqu’il choisit une famille qui pourrait être de tout temps. La subordination de nos esprits à l’image du monde, des êtres et des choses est intemporelle. Les personnages du film souffrent dignement et leur recherche incessante pour retrouver l’être qu’ils ont perdu (l’être et son image sont là du même ordre) fournit un élan humaniste d’une humilité rare. «La Maison Jaune» est de ces œuvres humbles, dont l’ambition n’est guère élevée. Pourtant le rayonnement du lieu d’Hakkar, le jaune de sa maison, nous charme. La décence naturelle des personnages fait de ceux-ci des êtres attachants sinon dont le courage est exemplaire. Néanmoins là où le film prête à s’interroger c’est dans la curieuse alliance de sa minorité et de sa sourde puissance d’idée sur le cinéma. Par puissance d’idée, il faut entendre cette recherche de l’image que l’intrigue sous-tend par un enchâssement in fine des moyens d'accès à la projection.
    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2019
    Superbe, tendre et poétique road-movie en motoculteur à travers les montagnes algériennes truffé de jolies scènes surréalistes. Un bel hommage au courage et à l'amour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Certains aspects du film sont intéressants mais il y’a tout de même trop de longueurs pas forcément utiles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 mars 2008
    Dans les Aurès, un paysan va ramener dans ses terres et auprès des siens la dépouille de son grand fils, décédé accidentellement. Il part à bord de son petit tracteur (on pense à un moment au film de Lynch, The Straight Story). Un conte touchant sur le deuil et la force du noyau familial. Le portrait de cet homme et de ses filles dans les magnifiques montagnes algériennes sont comme une aquarelle sensible et colorée. Quelques longueurs, naïvetés et maladresses ne retirent en rien le charme et l'émotion que dégage ce film simple et émouvant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 mai 2008
    Un père récupère son fils à la morgue suite è un accident sa femme déprime il peint la maison en jaune fait venir l'électricité et tout va mieux !Le tout dans la montagne en Algérie . un film sympa mais qui manque de souffle et qui ne sait pas trop dans quelle direction il va . se beaux personnages .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2008
    Dans ce film, Mouloud (le héros) demande à un pharmacien s'il existe un remède contre la tristesse. Sans dévoiler la réponse apportée par le film, on peut dire qu'il existe au moins un remède à la tristesse: ce film. Emouvant mais plein d'espoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 mars 2008
    Un film sans prétention, d'une grande humilité, simplement humain et pittoresque. Hamor joue avec beaucoup de talent. Un agréable moment offert par un premier long métrage prometteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2008
    La maison jaune, comme un tableau, nous emmène dans les montagnes des Aurés. Un film qui rend heureux par sa générosité, son humanité. Les personnages sont vrais, nous les suivons à travers ces belles couleurs. La lumière, la musique, vraiment tout est choisi et filmé avec talent. Les choses les plus simples à l'écran sont souvent les plus difficiles à réussir, et là je vous conseille ce film, il est tout simplement Beau, Bien réalisé, Bien joué.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2008
    Il fait parti de ces films que l'on aimerait voir plus souvent... Une histoire simple, touchante, une émotion juste, vraie dans un décor charmant et dépaysant. Une bande originale à la hauteur de ce drame magnifique.
    Un joli film qui nous éloigne de notre quotidien à la fois si insipide et si ordinaire... L'"Amor" est très présent et témoigne d'une vérité forte: Comment reprendre goût à la vie après une telle épreuve? Grâce à l'amour... Et à ce film sûrement!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mars 2008
    "La Maison Jaune" est un film que j'ai eu la chance de voir au festival de Belfort. Un petit budget mais un film beaucoup plus humain que de nombreux blockbusters. C'est un film tourné en Algérie qui aurait pu être tournée n'importe où tant l'histoire est universelle. L'idée de la cassette vidéo est très bien trouvée. Un film original, très émouvant, à voir.
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