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Synopsis
Aya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de gendarmerie s'approche. L'un des gendarmes lui remet une lettre et l'informe que son frère aîné qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur, sans attendre et bravant tous les interdits, Mouloud, le père, paysan modeste des Aurès, récupère le corps de son fils. Fatima, la mère est plongée dans une immense tristesse. Ce père, très affecté et aidé de sa fille Aya, parviendra t-il à redonner le sourire à sa femme et aux siens ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Le risque de choisir un grand nombre d'amateurs comme figurants est un couteau à double tranchant. Ici l’authentique crève l’écran et c’est très bien. Mais les regards en coin à la caméra, les sourires gênés, les mines mal ajustées, tout cela casse la magie supposée émerger de certaines situations. Reste qu'une réelle poésie se dégage de cette histoire simple dont les détails socio culturels sont exploités visuellement par ...
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Xavier B.
11 abonnés
252 critiques
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4,5
Publiée le 7 mai 2019
Superbe, tendre et poétique road-movie en motoculteur à travers les montagnes algériennes truffé de jolies scènes surréalistes. Un bel hommage au courage et à l'amour.
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 mars 2008
Dans ce film, Mouloud (le héros) demande à un pharmacien s'il existe un remède contre la tristesse. Sans dévoiler la réponse apportée par le film, on peut dire qu'il existe au moins un remède à la tristesse: ce film. Emouvant mais plein d'espoir.
Un visiteur
4,0
Publiée le 17 mars 2008
Un film sans prétention, d'une grande humilité, simplement humain et pittoresque. Hamor joue avec beaucoup de talent. Un agréable moment offert par un premier long métrage prometteur.
La parole à Amor Hakkar : "La Maison Jaune évoque l'histoire d'un homme, qui va sur son tricycle, chercher le corps de son fils. Il m'a fallu à moi aussi, depuis la France et jusqu'à son douar des Aurés, conduire le corps de mon père. Durant ces quelques jours, j'ai été confronté aux lourdeurs administratives, aux douleurs d'hommes et de femmes dont j'ignorais tout. J'ai été porté par des regards de compassion, et soutenu par des mains tendues et
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Qu'est-ce que le chaoui ?
Amor Hakkar a souhaité que son film soit intégralement tourné dans le dialecte chaoui, pour une question d'authenticité. Le chaoui -ou chawi- est une langue berbère parlée par les chaouis / chawis, habitants des Aurès en Algérie. Les Chaouis des villages ont conservé la langue. Ceux des villes sont en revanche majoritairement arabophones. Ceci étant dû notamment au découpage administratif et régional qui a divisé la région des Aurès et les Chaoui
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Un film plusieurs fois primé
Outre le fait d'avoir été sélectionné dans de nombreux festivals à travers le monde (Namur, Montpellier, Stuttgart, Pusan en Corée, Montréal, Le Caire...), La maison jaune a été récompensé à trois reprises au 60e Festival International du film de Locarno, dont le Prix Oecuménique et le Prix du Jury des Jeunes. Il a également remporté la Palme d'or en novembre 2007 au 28e Festival du film de Valence, en Espagne.