Mon compte
    La Ligne rouge
    Note moyenne
    4,1
    17175 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Ligne rouge ?

    712 critiques spectateurs

    5
    372 critiques
    4
    187 critiques
    3
    58 critiques
    2
    47 critiques
    1
    31 critiques
    0
    17 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Estonius
    Estonius

    2 470 abonnés 5 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Chef d'œuvre du cinéma pour les uns, puissant somnifère prétentieux pour d'autres, il convient de faire la part des choses. Malick sait filmer et il le fait sans esbrouffe, et a ce propos les scènes guerrières sont d'une efficacité cinématographiques remarquables que ce soit sur la réalisation, la photo, le cadrage, la direction d'acteurs ou le rendu d'ambiance. Cela aurait pu nous faire un excellent film de 105 minutes.. Mais non, Il a fallu que Malick saupoudre son film de flash-back dont je n'ai pas saisi l'utilité, de réflexions poético-mystico,-philosophiques qui sont bien plus littéraires que cinématographiques, de bavardages qui n'en finissent pas, alors ça ravira les lenteurophiles, mais pour ma part j'ai toujours préféré le rythme à l'ennui. Et en plus on doit supporter la musique d'Hans Zimmer.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    133 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juillet 2020
    Un budget énorme, un casting vraiment exceptionnel, 3 heures de pellicules, des notes dithyrambiques : j'ai lancé VLC avec enthousiasme. Plus dur fût la chute. The Thin red line c'est d'abord un rythme inégal assumé qui développe ses personnages et situations par à coup, qui ne crée pas de climax ou de montée en tension. On sent bien que ce n'est pas la guerre mais les questionnements de ses acteurs qui intéressent l'auteur. Malheureusement je n'ai vu dans la voix off que des réflexions creuses et convenues délivrées avec emphase : la guerre est moche, elle est absurde, la nature par contre est belle et les autochtones qui ne demandent rien à personne vivent en harmonie avec les poissons. L'oeuvre reste profondément originale : les plans "documentaire animalier de France 5" m'ont rapidement lassé et la description des japonais a le mérite d'être innovante à défaut d'être très respectueux de la réalité historique. Une fois encore dans un film de guerre on voit la création de liens quasi familiaux entre membres d'une même unité et une fois encore on voit que les distinctions militaires sont moins liés au courage qu'à la chance, l'ineptie et des choix politique. Rien de nouveau mais c'est bien montré. Par contre faire apparaître Jared Letho à l'écran et le filmer pendant 5 bonnes minutes avant de le sacrifier sans prévenir et sans y revenir m'a bousculé : voilà la création d'une audacieuse frustration. Les interminables flash-back jaune pâle sont d'un mièvre insupportable. Heureusement que la chute spoiler: (l'ingénieur est cocufié)
    en prend le contre pied. Au final je n'ai pas compris grand chose, n'ai pas accroché aux événements et aux personnages et me suis pas mal ennuyé.
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 février 2013
    Quinze ans de travail pour aboutir à un chef-d’œuvre absolu, c'est en résumé la meilleure critique qu'on puisse faire de La Ligne rouge. De loin, le meilleur film de Terrence Malik, servi par une distribution de rêve où apparaissent les plus grands noms du cinéma du moment. D'Adrien Brody à Nick Nolte, en passant par John Cusack ou John Savage, sans compter les apparitions de Travolta et de George Clooney, le casting est tout simplement ahurissant, donnant une puissance inégalée à tous ces seconds rôles qui viennent encadrer les prestations inoubliables de Sean Penn, Ben Chaplin, Elias Koteas ou de l'exceptionnel Jim Caviezel.
    Quinze années de travail pour peaufiner un scénario unique, d'une richesse inouïe, d'une force insensée, qui replace en presque trois heures de temps l'homme à sa juste place, au cœur même de cette terre qu'il a conquise, souillée, asservie, et qui finira tôt ou tard par le rejeter. L'homme comme un animal bestial, une pièce du grand puzzle du monde, comme un brin d'herbe, ces joncs balayés par le vent, ces rizières, ces insectes immobiles ou ces oiseaux multicolores qui assistent, indifférents, à la destruction de l'humanité.
    Car n'en doutons pas, il ne s'agit pas de guerre dont veut parler Terrence Malick, bien au contraire. Le réalisateur des "Moissons du ciel" et de "Badlands" poursuit son lent apprentissage de l'humanité, de cette place que l'homme occupe sur cette terre, de son mystère, ses secrets, sa condition, ce fil ténu qui rattache l'homme au temps, à la vie et à la mort. Dans cette lutte intestine, cruelle, violente et infinie qui anime toute espèce animale ou végétale, le personnage interprété par Jim Caviezel vient jouer les passeurs d'âmes, le pont mystérieux qui enjambe deux mondes, la vie et la mort, le bien et le mal, la beauté et l'horreur. Rarement le mysticisme n'aura été porté à ce point par un réalisateur à travers son interprète. Terrence Malik s'abstient de donner quelque réponse que ce soit à cette grande énigme. Quelle place pour l'humanité ? Quel rôle ? Quel destin ? Et si tout simplement, l'homme ne valait pas plus que brin d'herbe ou que cette noix de coco germant au bord de l'océan ?
    Un chef-d’œuvre.
    Grouchy
    Grouchy

    108 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Le film de guerre transformé en sublime méditation sur la condition de l'homme. C'est ainsi la prouesse qu'a accompli Malick, en détournant complètement le genre et inversant ses codes, aussi bien scénaristiquement que dans les normes commerciales ; le film contient très peu de dialogues mais beaucoup de monologues des personnages suppliant Dieu de donner une réponse de sa part quant à la misère qui ronge le monde et entre les hommes. Cette fascination pour l'univers céleste se remarque par les plans en contre-plongée des cimes des arbres, des oiseaux sauvages, symboles de liberté ( les perroquets ) et de malheur ( les vautours ), puis par l'usage de fumée dans les forêts qui semblent montrer la présence d'une puissance divine dans la nature. La manière de Malick de filmer l'homme est reprise du documentaire, où celui-ci côtoie l'animal de la jungle par un formidable montage. Et surtout pas d'exagération de la violence : l'ennemi est très peu montré à l'image, les scènes d'action sont efficaces mais ne sont qu'un complément de toutes les réflexions internes des personnages. Sans ajouter la présence quasi minuscule de Clooney comparée aux acteurs principaux, peu connus du grand public : cette piroutte virtuose permet d'établir un parallèle entre soldats anonymes et généraux importants, sur leurs rapports très tendus. Malick a réalisé un magnifique et cruel poème sur la guerre et la relation de l'homme avec la nature, sérennité présentée par les nombreux animaux, les chants des indigènes et le paysage dans toute sa splendeur, ainsi que la musique de Zimmer qui ne résume pas à une cacophonie bruyante mais à une mélancolie correspondante à la philosophie déchirante du film.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2019
    Un film traitant de la guerre réalisé par Terence Malick a de quoi susciter un énorme intérêt. Et celui-ci tient amplement ses promesses tant la réalisation est aboutie. En effet, que dire d'un film avec cette qualité dans le choix des acteurs, des images splendides que ce soit de la nature ou des scènes assez violentes de combat, une caméra toujours travaillée, une musique calibrée et cette réflexion philosophique voire mystique qui peut hélas laisser quelques spectateurs insensibles. De plus de nombreux passages de contemplation amèneront certains à être plus réceptifs que d'autres.
    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    91 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mai 2014
    La ligne rouge est un bon film de Terrence Malik. Le film est (très) long, souventpour rien (beaucoup, beaucoup trop de blabla inutile, qu'il s'agisse des dialogues ou de la pseudo réflexion à deux balles avec les intermèdes de sa femme...), parfois pour notre plus grand plaisir (les plans à la limite du documentaire, qui apportent un peu de douceur dans ce monde de brutes). Plus que le sujet en lui-même - la guerre donc - ce qui m'a beaucoup plu dans ce long-métrage est le traitement des rapports humains de manière philosophique. A chacun sa guerre effectivement, et surtout à chacun son combat. Les relations entre les indigènes, américains, et japonais sont exposées intelligemment et à peu près tous les cas possibles sont traités dans le film. Bon, ensuite, il dure quand même trois heures. S'il avait voulu faire une thèse sur le sujet, il aurait pu nous prévenir... 3,5/5
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2022
    « La ligne rouge » de Terrence Malick (1998) est un des meilleurs films sur la seconde guerre mondiale. On est ici dans le Pacifique pour reprendre aux Japonais l’île de Guadalcanal dans les îles Salomon. Les multiples questionnements et états d’âme des soldats en voix-off ne devront finalement faire qu’un au pied de cette colline dominée par un blockhaus avec une mitrailleuse. Cette compagnie Charlie « mélange » ainsi le soldat Witt (Jim Caviezel), un ancien déserteur vivant sur cette île et qui sait qu’il existe une autre vie ailleurs (cf. les scènes paradisiaques du début de ce film), le sergent Welsh (Sean Penn) plus tempéré mais « obéissant » tandis que le Colonel (Nick Nolte) n’a qu’un seul but et raison de vivre (« C’est ma première guerre ») : « Je veux une attaque immédiate. Exécutez mes ordres… Il n’y a pas de raison de dire que j’ai raison » et seul le capitaine Staros (Elias Koteas) est soucieux de la vie de ses hommes. C’est superbement filmé avec de nombreuses scènes en caméra suggestive, montrant l’horreur de l’attente et la boucherie de la guerre – y compris pour les soldats japonais qui seront humiliés – et ce contrastant avec la splendeur du paysage en termes de végétaux et d’animaux. Le film pose la question de l'intérêt de la guerre, du sens de la vie et de la place de l'homme dans ce monde… et la dernière image est tout à fait symbolique : malgré le carnage lié à guerre, la vie reprendra ses droits sur cette île.
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2016
    "La Ligne Rouge" est un film de guerre de Terrence Malick, revenant sur la bataille de Guadalcanal opposant américains et japonais lors de la guerre du Pacifique. Le film s'ouvre sur une scène calme, montrant la nature dans toute sa puissance, sa tranquillité et sa grandeur. Le film s'appuie ainsi sur le contraste étonnant entre une nature harmonieuse, cette jungle encore intacte, et l'homme qui apportant avec lui guerre et destruction. Sur la forme, le film est donc particulièrement intelligent, profondément pacifiste, avec une narration distillant quelques réflexions philosophiques tout au long du film lors de séquences réellement apaisantes. Sur le fond, l'oeuvre de Malick est beaucoup plus classique, rejoignant les grands films de guerre sans pour autant les égaler. "La Ligne Rouge" n'est pas assez grandiose, ni assez intimiste pour pouvoir définitivement se démarquer. Et pourtant, la musique composée par Hans Zimmer est vraiment excellente, mais peut-être pas assez bien utilisée. Les enjeux des combats ne sont pas assez bien exposés, et même si cela contribue à mettre en évidence l'absurdité de la guerre, lorsque le combat s'étend sur près de trois heures, certaines séquences paraissent, de fait, beaucoup trop longues. Cela n'enlève pas au film sa grande force à travers une violence jamais maquillée, et un travail incroyable du réalisateur pour créer une multitude de personnages, à l'aide d'un excellent casting. "La Ligne Rouge" est incontestablement un bon film, mais il existe énormément de bons films de guerre, et certains plus marquant que celui-ci.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2013
    Certains catalogueront un peu vite le troisième film de Terrence Malick dans les « films de guerre ». Pourtant il y a très peu de ressemblance entre cette Ligne Rouge et par exemple « il faut sauver le soldat Ryan » de Spielberg, sorti la même année et abordant la même guerre.
    Non. En fait Terrence Malick filme la guerre comme un poète. La ligne rouge, c’est un film d’auteur, très loin des conventions hollywoodiennes. C’est une œuvre qui ne se regarde pas, ne s’analyse pas vraiment, c’est plutôt une œuvre qui se vit et se ressent. Comme de la poésie, finalement, et non pas comme de la philosophie.
    Et quand on dit poésie, souvent on s’écarte du rationnel. Cela se traduit dans ce film-ci par plusieurs éléments : « la ligne rouge » n’a pas d’intrigue précise, pas de héros clairement définis avec des gentils d’un côté et des méchants de l’autre, aucun des personnages n’est vraiment développé.
    C’est un grand tour de force, car cela permet que le film ne reste pas au stade de « récit de la bataille de Guadalcanal en 1942 ». « La ligne rouge » va bien au-delà, les pensées qui émanent de ce film dans l’esprit du spectateur peuvent être étendues à beaucoup d’autres guerres, à beaucoup d’autres questionnements. Même chose pour les personnages : ce n’est pas la vie des soldats ayant connu cette bataille, c’est tout simplement l’homme dans son essence, c’est l’humanité tout entière dont parle Malick. On appréciera aussi le regard porté sur l'ensemble des humains peuplant le film, qu'ils soient américains, japonais, blancs, noirs, hommes, femmes... Malick les place tous sur le même pied d'égalité, montrant à la fois leurs moments de grâce et leurs moments de faiblesses, de peurs, de questionnement. Rarement un film de « guerre » aura osé proposer un tel regard, bien loin de tout manichéisme entre les camps de bons et de mauvais.
    La ligne rouge nous propose un questionnement sur la place de l'homme dans la Nature, une quête de sens à travers des épreuves comme la mort, la guerre, l'animalité. Finalement, le film semble vouloir nous dire que tous ces éléments sont interconnectés les uns les autres : la beauté et la violence, la vie et la mort, tout fait partie du même ensemble, auquel nous sommes tous connectés. Acceptant cela, un personnage semble trouver enfin l'apaisement et la lumière semble naitre, comme en témoigne le plan final, d'une beauté fulgurante.
    Ce plan est l'une des nombreuses métaphores grandioses créées par Malick, nous offrant des images de contemplation de la beauté terrestre qui sont tout simplement à couper le souffle. La ligne rouge, c'est comme un symphonie panthéiste célébrant l'union de tous les éléments de l'univers se rejoignant dans un seul ensemble. Un poème bouleversant traversé par des images inoubliables : une tribu chantant une mélodie comme sortie du premier jour de la Terre, une baignade purificatrice mêlant enfants et soldats, l'enterrement d'un japonais, retrouvant le contact originel avec la terre, des soldats avançant dans le brouillard, entre ciel et terre, un rai de lumière illuminant la colline entre deux explosions, ou encore le dernier plan, comme un espoir de Vie renaissante après l'épreuve de la Mort. Je m'arrête là, les mots sont insuffisants pour traduire toute la beauté de ce film. La ligne rouge, un film qui semble inventer le cinéma sur presque chaque image.
    flushroyal
    flushroyal

    24 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    20ans après son dernier film, Terrence Malick revenait donc en 1999 avec ce film de guerre ambitieux, un projet risqué tant le film de guerre américain avait déjà donné lieu à des chefs d'oeuvre considérés comme ultime via Francis Ford Coppola et Stanley Kubrich. Malick ne cherche pas à les imiter et délivre comme à son habitude un film pleinement personnel, centré sur le rapport de l'homme à la Nature, au Cosmos, au sens de la vie, de la mort en passant par la violence et la société. Ceux qui sont familiarisé avec le cinéaste seront donc en terrain connu. Le film est atypique par sa narration basée sur les points de vue de multiples personnages. C'est une grande richesse du film. Mais c'est aussi une faiblesse dans la mesure ou les coupes drastiques qui ont été faites au montage se ressentent. En effet, des personnages sont moins approfondis que d'autres et on sent que certaines scènes sont incomplètes. Cela est amplifié quand des acteurs plutôt chevronnés se retrouvent à faire de la figuration. Si la construction du récit proprement dit ne semble pas ce qui intéresse le plus le réalisateur, c'est parce qu'il mise tout sur le ressenti, l'émotion suscitée par la forme, la composition des plans, le montage pour traiter ses thèmes en profondeur. Chacun aura son opinion sur l'utilisation du procédé de la voix off. Je ne suis pas un grand amateur de ce procédé que je trouve trop explicite, trop grossier mais cela fonctionne plutôt bien dans ce film car il y a beaucoup de personnages à comprendre et à pénétrer dans leur for intérieur. Le procédé de la voix off permet d'aller à l'essentiel rapidement et d'explorer une pléthore de personnages. Si l'on doit résumer le film en une formule, je dirais que c'est un film de contraste. Par là même qu'il questionne la vie et la mort, le contraste entre la beauté de la nature et des paysages d'un côté et l'horreur de la guerre de l'autre est saisissant. De même dans son propos métaphysique, le film malmène la doctrine post-mortem des religions mais ne sombre pas dans le nihilisme pour autant en laissant la porte ouverte à une spiritualité plus panthéiste. Quoi qu'il en soit, le film ne tranche jamais définitivement et se concentre sur l'expérience et le vécu de ces hommes. La fin illustre ainsi parfaitement ce contraste en passant d'une séquence pessimiste à une autre plus positive. S'agissant des scènes de guerre, elles adoptent un rythme assez singulier qui se veut réaliste. La mise en scène de la bataille de guadalcanal est assez virtuose et on a l'impression d'assister à un balai opératique. Certaines scènes sont ainsi marquantes et d'une réelle puissance. Malick ne cède pour autant jamais au spectaculaire en revenant sans cesse à son propos métaphysique. Malgré cette densité thématique, je trouve le thème de la violence n'est que survolé ce qui est dommage. A vouloir aborder trop de choses, on reste parfois un peu sur notre faim, les 2h40 sont trop courtes pour aborder tout cela ! Sur les interprétations des acteurs, si certaines têtes connues sont amenés à faire de la figuration, on retiendra tout de même 2 performances très honorables, celle de Jim Caviezel et de Sean Penn. C'est d'ailleurs les scènes où les 2 personnages confrontent leurs idéaux et convictions qui m'ont paru les plus intéressantes. En conclusion, le style Malick se prêtait parfaitement pour traiter de cette période de l'histoire, ce film de contraste contient de réels moments de grâce et si le film n'est pas toujours à la hauteur de son propos ambitieux, cela reste un grand film. ( J'ai toutefois une préférence pour « Mémoires de nos pères » de Clint Eastwood plus subtil dans ses procédés et tout aussi profond dans son propos).
    vive-le-cine123654789
    vive-le-cine123654789

    83 abonnés 621 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2011
    Une révélation comme on en a rarement. Ce film est une incroyable ode à la vie, une réflexion extraordinairement poussée sur la mort et les relations entre soldats lors d’une guerre passablement meurtrière. Chacun des personnages abordes une philosophie différente, mais la vérité s’obtient en les rassemblant toutes. Le narrateur nous fait un véritable poème sur la guerre. Chose rare pour un film de guerre, la guerre en elle-même n’est pas l’acteur du film, mais simplement le décor du film. L’intérêt ne réside pas dans les scènes de combats en elles-mêmes (qui sont, au passage, remarquablement réalisées et trippantes), mais dans le comportement des soldats vis-à-vis de cette guerre. Un pur bijou scénaristique. Les acteurs…tous plus merveilleux les uns que les autres. On retrouve plusieurs grands noms du cinéma et chacun s’incorpore totalement dans son personnage. Même Clooney qu’on aperçoit que quelques secondes. Chacun des acteurs réussi à rendre son personnage attachant, émouvant ou alors détestable au possible. Et même si les grands archétypes sont présents, on y tombe rarement. Une incroyable prestation générale : ce n’est pas un acteur qui tient le film, c’en est une dizaine ! La musique de Zimmer est sans doute l’une de ses meilleures, sinon la plus magnifiques de toutes. Tous les thèmes sont concentrés sur cette philosophie de vie, cette voie de pensée…tous sont calqué sur le thème principal du film et non sur la guerre en elle-même. Pas de musique de bravoure ou d’héroïsme, juste une musique belle et dramatique. Un chef d’œuvre. Les effets spéciaux et les cascades sont parfaitement exécutés rendant les champs de batailles aussi réalistes que dans le contemporain Il Faut sauver le soldat Ryan. La mise en scène est fluide et très intelligente, nous faisant partagé la vie des personnages et proposant plusieurs séquences fortes émotionnellement. Les décors…les décors sont tout simplement sublimes. Un film poignant à voir absolument.
    vivien-b
    vivien-b

    50 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2014
    Si La Ligne Rouge ne m'a pas non plus bouleversé, il reste un film différent, sensoriel, mystique, métaphysique et au final assez émouvant sur la 2nde guerre mondiale. La mise en scène de Malick est sensible, proche de la nature, contemplative, un peu trop philosophique pour son bien quelques fois, mais sait aussi être dure, violente et éprouvante. Ajoutez à cela un casting très gros et impressionnant et c'est un quasi chef d'œuvre, dont le seul défaut est qu'il n'a pas su m'atteindre entièrement dans toute sa grâce. J'aime les enfants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 décembre 2013
    L'un de mes film de guerre préféré avec "Full Metal Jackett" et "Il faut sauver le soldat Ryan". Une oeuvre intense, poignante, réaliste, marquante, et spectaculaire, recompensé par 8 nominations en 1998 dont celle du meilleur film.
    VictorVictus
    VictorVictus

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 mai 2008
    Film de guerre fade, sans personnalité. Sans aucun génie. Les plans et la réalisation sont académique au possible. Beaucoup ont vu un dialogue métaphysique, franchement, je vois pas le transcendant ici, successions de clichés à la pelle. Et puis l'impression d'avoir déjà tout vu dans d'autres films bien plus prenant. N'est pas Coppola ou stone qui veut...
    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 octobre 2006
    Ce film est tellement lent, long et ennuyeux qu'on ne peut faire attention à la réalisation ou au jeu des acteurs. Le film de guerre le moins prenant de tous les temps. A éviter fortement si l'on ne veut pas perdre plus de deux heures de sa vie.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top