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shimizu
7 abonnés
228 critiques
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3,0
Publiée le 22 août 2010
Un bel hommage à Tati, avec des passages parfois très réussis. On passe un bon moment, ça parle de solitude, et des petits tracas et petites loufoqueries de la vie quotidienne en banlieue chic. Cela dit, aucune intrigue, certains passages sont un peu vides, parfois on s'ennuie.
C'est simple je suis parti de l'avant première de ce film après 30 min de projection... pas d'histoire, on se croirait dans un un film des années 70, il s'agit p-e d'une parodie au 2nd degré...
Enorme déception de la part de l'auteur réalisateur des géniaux et hilarants Versailles rive gauche ou Liberté Oléron.Ce qui frappe d'emblée,c'est l'incroyable casting,qui réunit à peu près tout ce que le cinéma français compte de stars.On n'avait pas vu ça depuis "les acteurs" de Blier.Mais cette distribution pléthorique affaiblit paradoxalement le film.Les comédiens sont excellents,mais ils n'ont tout simplement pas la place de faire exister leurs personnages.Leur nombre fait qu'ils en sont réduits à faire des apparitions éclair,certaines sont carrément des caméos,et à disparaitre aussi vite.Quant au contenu du film,il est fait d'une suite de sketches et se divise en trois parties.On est d'abord dans les bureaux d'une entreprise le matin,puis dans un square le midi,et enfin dans un magasin de bricolage l'après midi.L'idée générale semble consister en une critique de la solitude et de l'indifférence dans notre société post moderne capitaliste.Pourquoi pas,mais malheureusement les saynètes ne sont ni droles ni émouvantes,les dialogues sont creux,et l'ensemble laisse une impression de superficialité légèrement teintée d'ennui.On dirait bien que Podalydès a perdu la maitrise de cette poésie burlesque qui faisait la force de son cinéma,et il parait frappé,comme d'autres avant lui,par exemple Patrice Leconte,du syndrome du clown qui se met à se prendre au sérieux.
Tout avait pourtant si bien commencé, un casting impressionnant, un homme seul laisse une banderole à sa fenêtre, les filles qui travaillent dans un bureau d’en face la remarquent et veulent agir. S’en suivent une suite de péripéties toutes plus nases les unes que les autres, on est limite dans l’absurde. Le casting est inutile, genre Deneuve qui veut qu’on répare son armoire, je ne vois pas l’intérêt de faire rentrer des acteurs de ce niveau pour jouer des rôles aussi vides de sens ! Le film n’est qu’une suite de scénettes, c’est nul, c’est cliché ! On sourit parfois, mais quel calvaire de rester enfermer pendant presque 2H00…
Bruno Podalydès a réalisé de bons et d'excellents films, mais ce "Bancs publics", un peu ancien désormais, est décidément son chef-d'œuvre. A partir d'un événement négligeable dans un quartier ordinaire, la caméra divaguant dans les allées d'un square et les bâtiments mitoyens reconstitue un pan de vie urbaine, évoquant à la fois le théâtre de plateau cher à Pommerat et - je le réalise en écrivant cette critique - la littérature localisée et infra-ordinaire d'un Perec. Humaniste et génial, le réalisateur s'assure un casting 5-étoiles mais traite à la même enseigne des vedettes absolues (Deneuve, Aumont) et des comédiens débutants (Guesmi, Bayart), créant les conditions d'un jeu alchimique. Les multiples trouvailles dans les dialogues, les situations, les accessoires - sans que ces derniers deviennent aussi envahissants que dans ses films suivants - assurent à Podalydès les conditions d'un réalisme joyeux. C'est peut-être le film avec un "bourgeois gaze" le plus révolutionnaire qu'on ait fait. Il m'est difficile de canaliser mon enthousiame, deux remarques supplémentaires. 1) L'aficionado de Podalydès remarquera non seulement des références à ses films précédents, mais aussi la préfiguration d'oeuvres à venir, et notamment la présence dans un appartement d'une structure de kayak en balsa. 2) Le film avait reçu des critiques mitigées à l'époque, cependant j'observe ici que les critiques les plus récentes sont unanimement élogieuse. Il est probable que par hasard, ce film ait réussi à filmer un point de bascule dans la civilisation occidentale, dressant le catalogue de ses formes d'oralité à la veille de l'invasion des smartphones. Cela ne peut provoquer chez le spectateur de 2022 qu'une certaine nostalgie incitant à vouloir absolument garder Bancs publics dans sa filmothèque.
La première singularité du film, la plus voyante, c'est celle-ci : Bruno Podalydès a réuni un nombre incroyable de stars du cinéma français, pour un résultat enchaînant les petites saynettes tragi-comiques. Même si ''manquent à l'appel'' plusieurs grands acteurs (où sont les Depardieu, Luchini, Marielle, Piccoli ou Auteuil, tant qu'on y est? Restés chez Bertrand Blier?), on y retrouve tout de même un certain nombre de pointures. Chacun interprète un petit rôle de quelques minutes, un micro-personnage banal, secrétaire, passant, employé de bureau, retraité, clochard, qui apparaît à l'écran inopinément, fait son petit numéro, puis disparaît aussitôt, dans une ronde sans fin et volontairement mécanique (voire le générique de fin, où les noms gravitent autour d'un cercle comme un manège). Pas vraiment d'histoire, seulement trois décors, plein de personnages, une suite de tranches de vie et de bons mots sur deux heures de métrage. Ce n'est pas la première fois que le cinéma français propose ce genre de produit, des Acteurs de Blier au récent Musée Haut Musée Bas, avec des résultats inégaux et parfois malheureux. Quel besoin Podalydès avait-il de s'encombrer d'un tel projet? Le cinéaste, comme conscient de la vacuité d'une telle entreprise, force le trait et joue de la présence d'une telle troupe, exhibée sur l'affiche comme un argument commercial absurde, débitée à la chaîne dans un générique de début qui s'étire, qui s'étire... Parce que Bruno Podalydès semble plus intelligent que son postulat. Le film part d'un argument aussi simple et dérisoire que malin : trois employées de bureau découvre sur l'immeuble d'en face, pendue à la fenêtre d'un anonyme, une bannière sinistre où on peut lire ''homme seul''. Le film démarre bien avec ce point de départ mystérieux et accrocheur, qui croque au passage la petite vie d'entreprise, sa hiérarchie, sa routine rance. (la suite de la critique sur mon blog : http://mon-humble-avis.blogs.allocine.fr/)
Si on enlève le plaisir du florilège de guests en tout genre, il ne reste à ce film que quelques moments assez drôles, mais une histoire qui se veut profonde autour de la solitude et de la vie sans jamais atteindre cette profondeur, surtout pas avec cette fin absolument plate et indolore.
Hormis l'ennui, on ne passe pas totalement un mauvais moment, mais à quoi bon encourager un film qui, avec des anonymes, ne se serait sûrement même pas fait (et pour cause).
Un film à éviter absolument! Le vrai mystère du film c'est son casting...je ne comprends pas qu'autant d'acteurs pourtant renommés, aient signé pour participer à "ça"! Je ne vois pas l'interêt de ce film sans scénario, sans début, sans fin. Pour moi c'est le genre de film qui fait du tort au cinéma français et qui en regroupe tous les stéréotypes négatifs! Je mets une étoile pour la première scéne, les premières 20 minutes qui ne servent à rien mais qui ont le mérite d'être drôles. Pour le reste, un constat : l'ennui grandit aussi vite que ce que la salle s'est vidée!
Succession de petits sketchs interprétés par de très nombreux comédiens, souvent employés à contre-emploi. J'ai adoré 1. l'analyse cynique des rapports humains, professionnels ou privés, véritable fil conducteur de cette journée, riche en rencontres de toute sorte et en émotions; 2. la satire extraordinaire des rapports hiérarchiques et du discours managérial tant au bureau (belle "présentation" power point de Pierre Arditi, le pot de départ de Josiane Balasko...) que dans un magasin de bricolage (superbes leçons de "vente" du manager : faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais .... ou ne fais pas d'ailleurs!). Les moments les plus loufoques et déjantés, provoquant de vrais fous rires dans la salle, se passent chez Brico Dream (ou "Dram"). Quelques longueurs dans le square, sans doute pour souligner le propos du film sur la solitude au milieu d'une foule! Dommage que la fin, toujours dans ce square, ajoute, selon moi, le qualificatif de dramatique à la comédie.
La suite logique de « Versailles rive gauche », sorti en 1991, premier film (moyen métrage) de Bruno Podalydès et qui remporta déjà l’époque bon nombres de récompenses, ainsi que de « Dieu seul me voit » (1998)... On est toujours dans le même registre d’une comédie parfaitement burlesque qui au travers d’attitudes tirées par les cheveux, pose tout de même un certain nombre de questions sur l’existentialisme. Un humour très intellectualisé donc, et dont la finesse ne peut qu’inciter à l’identification aux personnages.
Franchement je suis très déçue par ce film, des spectateurs sont partis avant la fin, je suis restée courageusement pour attendre une fin qui m'expliquerait une trame à l'histoire. Quel est l'intérêt à passer 3/4 d'heure dans bricorama à acheter un article???
Un film à deux vitesses. La première partie dans le parc est très drôle et interessante alors que la seconde partie qui se passe dans le magasin principalement est on ne peut plus ennuyeuse.