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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 17 juin 2014
    En guise de film quelques plans préparés sans intérêt et un voyage en voiture dans un liban en reconstruction. On suit donc deux acteurs qui n'ont pas grand chose à se dire en espérant toujours qu'un déclic va se produire entre les deux personnages. Mais ils se retrouvent assez démunis et le projet du réalisateur sans un coup de pousse scénaristique tombe à plat.
    ocelot
    ocelot

    19 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2009
    Film très intéressant tant sur le fond que sur la forme malgré la durée (trop courte) et quelques problèmes de rythme.
    zhurricane
    zhurricane

    69 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2012
    Je serais très gentil avec ce film,qui se laisse regarder,peut être parce que c'est presque un documentaire et qu'il se veut très honnête,ou encore peut être que la guerre montré de cette façon c'est original. Et si vous penser que Catherine Deneuve et guerre au Liban sont incompatibles et bien regardé ce film alors!
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 décembre 2008
    Conditions de tournage : artisanales. Intérêt documentaire : nul. Catherine Deneuve : absente ou en visite mais pas à son affaire. Que retenir d’un tel pensum ? Beyrouth a souffert de la guerre, paraît-il.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 décembre 2008
    Mon 2e coup de coeur de l'année qui se termine à grands pas, Je veux voir est un film très très très intéressant. Comment deux réalisateurs libanais ont-ils eu l'idée et le culot de demander à Deneuve de traverser le Liban pour voir le Sud dévasté ? Comment Deneuve a t-elle eu l'idée et le culot d'accepter cette proposition ? Comment Rabih at-il eu le courage et le culot d'accepter de servir de chauffeur ? Voir Deneuve dans une telle situation a un coté surréaliste, voir ses moments de peur et sa façon de se rassurer en attachant sa ceinture comme si celle-ci pouvait la protéger de tout est à la fois attendrissant et amusant. Voir Rabih envahi de tristesse dans le village qu'il ne reconnait plus montre bien plus que de grands discours la réalité du Liban. Voir enfin le retour de Deneuve à sa réalité de star dans le diner de gala alors qu'elle n'a manifestement qu'une envie c'est retrouver Rabih montre aussi efficacement l'enfermement de la vie de star. Une fois de plus c'est un film techniquement peu sophistiqué qui se revèle un chef d'oeuvre.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2009
    La révolution de «Je veux voir» (Liban/France, 2008) de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige n’est pas inédite. Les deux cinéastes s’adonnent à une expérience qui vise à situer une grande star de cinéma, un corps-fiction, pour reprendre l’expression de certains critiques, dans un lieu de désastre et de misère, au cœur des ruines de la guerre du Liban. Rossellini, dans ses quatre films avec Ingrid Bergman, avait d’ores et déjà incrusté un corps-fiction, le réceptacle de toute une tradition, de tout un privilège dans le réalisme. Lorsque Rossellini, de même que lorsqu’Hadjithomas & Joreige, projettent sa star dans les colonnes de la réalité, ce n’est pas pour en ridiculiser la figure mais plutôt pour laisser communier la présence de la fiction et le fantôme du réel, pour souligner le renversement des rapports dans notre société moderne. «Je veux voir», injonction cinéphile s’il en est, qui ordonne l’accomplissement de la pulsion scopique, est vivifiant. Constater à quel point le cinéma numérique, par l’émancipation de ses formes, permet d’exprimer une vérité de l’instant, un drame anti-tragique de l’évènement est formidable. La mise en scène qui s’efface au profit des présences et des absences qui se jouent dans le cadre et entre les collures des plans est d’une symbolique modernité. Les déambulations dans les rues rappellent les personnages de Tariq Teguia dans «Roma wa la n’touma» où des jeunes algériens se perdent dans les ruines d’un quartier à la recherche d’un ami à eux. A la différence que dans «Je veux voir», le couple chercheur est composé d’acteurs qui ne jouent que leur propre existence. L’intrusion de la fiction dans le documentaire, immixtion récurrente dans les derniers grands films, permet d’interroger le rapport toujours ambigu qui relie la fiction au réel. Les deux cinéastes ne répondent pas à la question mais aide à en préciser les termes : la fiction peut-elle supporter les horreurs de la réalité ? Suivez le regard de Catherine Deneuve.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2008
    Comment aborder le thème de la guerre au cinéma, sans tomber dans le voyeurisme et le moralisme? "Que peut le cinéma?": c'est la question qui est à l'origine du projet, consacré à la guerre du Liban de 2006. Un sujet sans doute trop actuel pour avoir le recul nécessaire, mais de toute façon ce n'est pas vraiment ce qui intéresse les réalisateurs. Tout est dans le titre, tout revient à "voir". Le film semble vouloir redonner un sens à l'image, dans une société où l'on nous assène quotidiennement d'images sordides, dans un flux si ininterrompu qu'elles ne signifient plus rien. La guerre, à la télé comme à la radio, est quotidienne. Mais qu'est-ce que l'on n'en sait vraiment? Déplacer Catherine Deneuve, incarnation du cinéma dans un monde "réel", marqué par la guerre, montre bien ce qui est recherché par les réalisateurs: défendre une conception du cinéma comme vérité. La frontière entre la fiction et le réel, le documentaire et le film, est trouble, poreuse. Ce parti pris de ne pas trancher et de ne pas en faire un documentaire "traditionnel" est extrêmement fin et intéressant. Dans cette logique de "cinéma-vérité", Deneuve ne joue pas, et apparaît incroyable humble, pudique, humaine. Par sa simple présence, elle apporte selon moi une immense contribution au cinéma. Avec Je veux voir, les deux réalisateurs semblent réaffirmer le cinéma comme une ouverture sur le monde, comme reflet du réel. C'est pourquoi Je veux voir fait l'effet d'une expérience cinématographique vibrante. On traverse le Liban, ses paysages, ses ruines. On ne dit rien. On voit simplement. Ce qui domine, c'est l'incompréhension. Le monde est saisi dans ses contradictions, dans sa dureté. Les images sont sublimes, et la caméra hypnotique. Elle capte les émotions avec une grande pudeur. Tout est intériorisé. Il y a une vraie idée du cinéma dans ce film, atypique et courageux. Du cinéma qui, par sa vérité, bouleverse. Un film indispensable, tant il est actuel, passionnant et émouvant.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 décembre 2008
    C'est l'une des plus belles déclarations d'amour au cinéma. C'est Catherine Deneuve face au Liban, la fin d'une guerre, un voyage en voiture, des plaies qui s'ouvrent et qui se ferment, des plages de ruines au bord d'une mer orange et bleue, des lumières qui dansent la nuit. C'est les ruines du monde qu'ont observé Hadjithomas et Joreige, que l'on sacre réalisateurs de l'année pour cette escapade en forme de blues, mi-triste mi-joyeuse, mi-fiction mi-documentaire. Catherine Deneuve est Catherine Deneuve ; arrivée au Liban, la fin nous est dévoilée par les mots, il s'agira d'atterrir à une soirée de gala. Et durant la journée, les cinéastes, en forme de temps réel, la filme elle et Rabih Mroué, star du pays, déambulant dans Beyrouth à la recherche de l'image vraie et des souvenirs. Car de la guerre du Liban qui a éclaté en 2006, << nous ne connaissons que des reportages télé >> , des images choquantes, vraies mais qui n'aident pas à comprendre. L'idée de ce film est de prendre, en 1h15, de photographier presque tant le principe technique du mouvement est minimaliste, des fragments d'idées, de vécu, de mémoire, de décors, pour construire un tout, une cohérence. Que peut-on faire avec une caméra, s'interrogent les cinéastes? Rien si l'on cherche, tout si l'on ne cherche pas et que l'on se laisse bercer dans les dédales sans fin d'un pays, ses habitants filmés discrètement, scrutant du regard la caméra comme pour fixer la 'Star' Deneuve, icône cinématographique s'il en est, devenue le temps d'un film, c'est-à-dire l'infini, le public qui voit les choses telles qu'elles sont. Il y a des paysages, des herbes au vent, du soleil, parfois. Il y a un terrain miné, splendide tension de cinéma où la possibilité du vrai côtoie l'assurance du faux. Il y a deux stars d'un pays respectif qui se rejoignent, abandonnent toute forme d'égocentrisme, toute attitude people pour se lancer corps et âme dans ce qui sera leur plus beau rôle ; eux-même. Ce n'est même pas tant par le dialogue
    rayonvert
    rayonvert

    16 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2008
    "Je veux voir" est un film qui montre les ravages et les conséquences de la guerre par un procédé original. On est ici en présence d'un docu-fiction. Du coup, le spectateur s'interroge tout au long de la projection, si ce qu'il voit à l'écran est du docu ou de la fiction. C'est passionnant.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2008
    4 étoiles tout simplement parce que ce film n'a pas besoin de scènes de violences pour la montrer, ni de couleurs artificiels pour montrer de vraies images d'une triste réalité, ni d'effets spéciaux pour garder notre attention. Sans aucun doute plus fort que n'importe quel 20 h de la télé. Autant on apprend rien dans nombre de films vides de sens, autant on apprend beaucoup avec ce film. Allez voir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2010
    J'attache ma ceinture, tu attaches ta ceinture, il attache sa ceinture ...
    Je suis perplexe, j'étais pleine de curiosité pour ce film que je suis allée voir sans avoir lu de critique. Catherine Deneuve est préocupé par le code de la route et pose peu de question. Que ressort il du film pour moi ? Que le Liban est détruit, que tout est à reconstruire, encore et encore. Beaucoup de malaise, de tristesse. Ce film caresse le sujet. Je ne comprend pas pourquoi cette histoire ne commence jamais, il y a un peu de vie dans le regard de Catherine Deneuve à la fin du film.
    je ne comprend pas le message de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Que vient faire catherine deneuve dans ce sud Liban en ruines, puisque on ne lui demande de rien faire et de rien dire.
    Pas de dialogue si ce n'est pour dire d'attacher sa ceinture.
    Il y a de belles images, mais rien n'est creusé et le film se termine sans qu'on n'en sache ni qu'on n'en voie plus que ce qu'on savait déjà.
    un film sans intérêt.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2008
    Dispositif de documentaire fiction attachant et singulier dans sa démarche cinématographique et politique. L'engagement et la sincérité de Catherine Deneuve ne font pas de doute même si on peut regretter ses poses de star face à la détresse humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 février 2009
    "Je veux voir" est une réalisation à mettre au même rang que les souvenirs de vacances de votre voisin à son retour de vacances au Grau du Roi ou à Phuket : un film brut de camescopage, sans la moindre coupure. On a droit à tout, la caméra qui tourne seule et filme les pieds des acteurs, un travelling interminable sur un oiseau qui passe par là, et des images floues pour montrer qu'on n'est pas un beauf, et qu'on a un côté artiste ! Autre petit effort : quelques morceaux de musique plaqués ici et là, pris au hasard dans une maigre collection de CD. Le film raconte quand même une historiette : une star fait un caprice, elle veut voir des restes de bombardements... On lui trouve des gardes du corps et un chauffeur sympathique pour la promener ; mais il n'est pas très bavard. Normal : lui, il a subi le traumatisme des guerres successives. Ça tombe bien, la star n'a pas très envie de discuter ; elle-veut-voir, et c'est tout. Il n'y a pratiquement aucun dialogue dans le film, à part, à chaque démarrage de la voiture, "je boucle ma ceinture ; vous ne mettez pas la vôtre ?". Immédiatement suivi par "ça ne vous dérange pas si je fume ?". Et hop, gros plan sur la star qui allume sa clope, et s'en fout si elle intoxique le chauffeur ... On se demande si l' union des cigarettiers n'a pas payé pour cette publicité très voyante. Très vite, la star se lasse ... elle en a marre de voir... Alors, elle se laisse envahir par le sommeil ; elle n'en est pas à une contradiction près ! La caméra s'attarde longuement sur le célèbre visage endormi... Heureusement, le film se termine par un "happy end" : la diva retrouve le sourire... Normal, elle a réintégré son palace 5 étoiles sup, ça va mieux ! Elle a revêtu une robe du soir signée par un grand couturier ; une foule se rassemble autour d'elle pour la rassurer : même dans un pays ravagé par la guerre, on l'a reconnue. On lui dit qu'elle est encore belle, et qu'on l'aime... Bref, un film voyeuriste à fuir absolument ...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 410 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2020
    L'harmonie du travail de caméra perceptif ainsi qu'intelligent avec une concision cristalline de la direction a assuré que l'extérieur détruit et abandonné se reflète dans les intérieurs de Catherine Deneuve et Rabih Mroue. Une telle cohérence n'est pas facilement réalisable. Mais la combinaison scénario et direction y parvient. La structure de Je veux voir est telle que chaque fois que l'on commence à se glisser lentement dans un joli petit sillon d'une niche semblable à une histoire il se brise brusquement disant apparemment au spectateur qu'il est probablement trop tôt et trop irréaliste pour ressentir la transe d'un de la survie et que simplement cette survie elle-même peut être saluée comme une réussite. Le moi détaché du spectateur est donc fait pour rester dans son domaine du logique. En d'autres termes il est interdit au spectateur d'entrer dans le domaine de son émotion. Un tel traitement à la Brecht du sujet ajoute une dimensionnalité rare à ce film...
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