Un humour noir marrant sans lourdeur notable. Le genre de film qu'on voudrait voir plus souvent, ça renforce l'image de la comédie française bien ternie après le passage flamboyant de Mission Cléopâtre.
Un peu d'humour noir certes mais finalement pas assez pour faire basculer le film dans la comédie hilarante. Malgré un Didier Bourdon a l'aise dans un rôle d'exploitant de pompes funèbres, malgré quelques gags et quelques répliques, l'ensemble est juste distrayant.
Ce film nous rend témoin de ce que pourrait être le quotidien dans le business des pompes funèbres et du cynisme de ses protagonistes : le spectateur rit plus ou moins, selon son degré de blasitude. Quelle est l'histoire ? Ben y'en a pas : on assiste à une série de saynètes qui se succèdent les unes après les autres. Il n'y a aucun fond. Le fil conducteur en guimauve se résume à une histoire d'amour mièvre à souhait. Franchement attendez deux années pour le voir au cinéma du dimanche soir sur TF1.
Ses talents d’artiste étant peu reconnus, le jeune Gabriel (Marc-André Grondin) est engagé comme directeur commercial des pompes funèbres, et doit faire un stage terrain avec Gervais Bron (Didier Bourdon), qui briguait le poste. Il n’ose avouer sa profession, ni à ses parents, ni à son amante. Cette comédie un rien originale mêle de manière plutôt heureuse une romance et une description au vitriol du milieu des croque-morts. Rire et émotion pimentent un scénario plutôt léger, réalisé banalement, et principalement basé sur des quiproquos. Par moment l’ensemble a du rythme, par moment il en manque un peu. De l’humour noir bien sûr, mais aussi des scènes désopilantes relevant de la farce. L’ensemble repose sur les épaules de deux comédiens : le jeune Grondin, plutôt bon, et Didier Bourdon, excellent à la fois quand il est cynique et lorsqu’il dévoile son désespoir. Il y a d’ailleurs au trois quart du film des séquences montrant que l’on aurait pu aller au-delà d’une comédie légère, et donner à cette production une tout autre dimension. Les auteurs ont voulu s’en tenir au strict propos initial ; c’est un peu regrettable. Second rôle très réussi pour Gérard Depardieu. Un bon moment à passer tout de même, sauf pour ceux ont eu récemment un décès dans leur famille !
Humour laborieux. Voir plutôt le britannique "Joyeuses funérailles", caustique et ravageur : ne s'attaque pas à Thanatos qui veut ! Côté casting, naufrage de Bourdon et Depardieu. Seul le charmant Marc-André Grondin confirme présence et talent, de "Crazy" à "le premier jour du reste de ta vie".
Comédie très plaisante, avec un Didier Bourdon excellent, quelques éclats de rire et le tout bien ficelé. Le milieu des pompes funèbres est abordé avec beaucoup d'humour. Sympa malgré le côté pouvant paraitre scabreux.
Quelques irrévérences viennent ponctuer cette production francaise atypique. Une mise en scène relativement maladroite et des jeux d'acteurs moyens nous rappellent cependant que nous sommes bien en présence d'un film national. Passons outre une fin en happy end et une histoire, disons évidemment, sans surprise car déjà trop vue. Au lieu de développer les sujets connexes qui auraient pu élever cette petite comédie funéraire en peinture sociale à plusieurs niveaux. A la brittanique.
Petite comédie franchouillarde, sur un sujet délicat, le commerce de la mort, tantôt amusante tantôt de mauvais goût, « Bouquet final » force le trait pour un résultat qui n’est pas des plus subtiles. On sourit, on se crispe aussi car l’humour noir atteint vite ses limites. L’ensemble est inégal et selon nos propres références autour de la fin de vie, Didier nous fascine ou nous met le bourdon.
Gérant d'un magasin de pompes funèbres, Gervais Bron (Didier Bourdon) accueille en stage de terrain Gabriel, le jeune directeur commercial de la société, lequel, honteux de son métier de circontances, cache son activité à son entourage. Le film de Michel Delgado est plutôt amusant lorsqu'il évoque avec humour (noir) et dérision le métier de croque-mort, lorsqu'il montre comment l'expérimenté Gervais et le novice Gabriel commettent gaffes et fautes de goût. Didier Bourdon et son personnage sont le meilleur du film. Il faut dire que, dans un scénario pas vraiment futé ni très surprenant, les autres protagonistes n'existent guère. Ainsi, Gérard Depardieu et Marthe Keller, en guest stars, font de vaines apparitions en parents bohèmes de Gabriel. Surtout, spoiler: la bluette que ce dernier entame avec une avocate (Marc-André Grondin et Bérénice Bejo, mignons, mais sans tempérament comique) est une ficelle scènaristique pour midinettes. Le fim a cette particularité d'être soit drôle, soit ennyeux et insignifiant. On y sent constamment la mise en scène poussive de Delgado et, souvent, des dialogues laborieux. La comédie manque d'extravagance et, même, parait un peu vieillotte.
Après une très bonne première partie du film avec son humour noir, le film sombre dans le néant en deuxième partie, ennuie total. Bourdon toujours aussi bon et il forme un bon duo avec Grondin qui parfois en fait tout de même un peu trop.