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    Les Plages d'Agnès
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Les Plages d'Agnès" et de son tournage !

    Agnès V. par Agnès V.

    La réalisatrice raconte comment elle en est venue à réaliser cet autoportrait : "C'est une drôle d'idée de se mettre en scène et de filmer un autoportrait quand on a presque 80 ans. Cette idée a germé dans ma tête un jour, sur la plage de Noirmoutier, quand j'ai réalisé que d'autres plages avaient marqué ma vie. Les plages sont devenues prétexte et chapiters naturels du film. Beaucoup de vieilles personnes ont envie de raconter leur vie. Moi aussi. J'ai souhaité transmettre à mes proches et à d'autres quelques-uns des faits et travaux de mon parcours de vie."

    Les Plages sur le Lido

    Les Plages d'Agnès a été présenté en Sélection officielle, hors compétition, à la Mostra de Venise.

    Ciné-puzzle

    Agnès Varda évoque la manière dont elle a envisagé l'exercice de l'autoportrait : "Un ami, Didier Rouget (...) m'a incitée à commencer ce projet en coréalisant avec moi la première séquence sur une plage belge, liée à mes souvenirs d'enfance. La chance nous a offert du vent... et des surfeurs qui passaient à la queueleuleu. J'y ai vu une bonne raison de continuer le film, mais seule avec mes images, mes souvenirs et mon désir de mélanger le présent -fût-il mis en scène- avec des vrais documents, des scènes de mes films, des bribes de mes créations diverses. Montrer aussi des peintures que j'aime. Parler des absents comme s'ils étaient là. Parler de moi a pris un sens quand mon but a été de trouver une forme, une cinécriture pour faire un film de ce fouillis qui émerge sporadiquement de ma mémoire. C'est clairement un collage qui s'est mis en place lentement, le temps qu'il faut pour compléter un puzzle, pour qu'à la fin, une figure ou un paysage se compose ou se brouille en kaleidoscope."

    Work in progress

    Agnès Varda parle de la conception du film : "J'ai battu mon record de temps de montage. Alternant tournage et montage, depuis mars 2007, j'écrivais le commentaire et j'inventais le film de jour en jour. Les extraits de mes films s'inséraient puis disparaissaient à nouveau, des entretiens étaient mis de côté. J'improvisais des petits tournages "à la main", j'écrivais de nouveauxcommentaires, j'allais filmer des peintures, on montait..."

    Ma vie, mon oeuvre

    A propos de l'utilisation des extraits de ses films dans Les Plages d'Agnès, la réalisatrice précise : "Les extraits de mes films ont été traités comme si l'ensemble de mes films était une banque de données et que je pouvais utiliser une scène de fiction ou de documentaire hors de son contexte. J'ai inclus aussi des photographies comme celles que j'ai faites pour Vilar au Festival d'Avignon ou celles de mes reportages sur la Chine en 1957 et sur la Révolution Cubaine en 1962. C'est l'ensemble de mon travail qui me raconte, plus encore que mes propos"

    L'art du portrait

    Si Agnès Varda a déjà parlé d'elle dans ses films, notamment le documentaire Les Glaneurs et la glaneuse, c'est la première fois qu'elle se raconte à travers un autoportrait filmé. On connaissait jusqu'ici ses nombreux portraits, qu'il s'agisse des 3 films consacrés à son compagnon Jacques Demy (Jacquot de Nantes, Les Demoiselles ont eu 25 ans, L'Univers de Jacques Demy), des 2 films réalisés autour de Jane Birkin (le docu Jane B. par Agnès V., la fiction Kung-Fu Master) ou de Daguerréotypes, dans lequel elle nous présente les commerçants de son quartier, rue Daguerre. Signalons qu'Agnès Varda a écrit un ouvrage retraçant son parcours, Varda par Agnès, paru en 1994.

    D'une plage à l'autre

    Pour ce long métrage tourné sur des périodes espacées d'août 2006 à juin 2008, Agnès Varda et son équipe ont filmé des plages de France (plage de la Guérinière à Noirmoutier-en-L'Isle, plage de la Corniche de Sète), de Belgique (plage de La Planne, au bout de Knokke-le-Zoutte et Bruxelles) et des Etats-Unis (plages de Santa Monica et Venice à Los Angeles). Une plage a même été créée à Paris, rue Daguerre, entre la maison de production et la salle de montage, en déversant six camion-bennes de sable fin sur le bitume...

    Deux bras droits

    La réalisatrice cite deux collaborateurs qu'elle qualifie de "bras droits" : "Rosalie Varda, ma fille, depuis l'amorce du projet, à l'écoute de mes idées, jour après jour, me les rappelant à l'occasion, avec tendresse. Julia Fabry du premier jour de repérage à la dernière nuit de mixage a accompagné lesaventures de mon imagination."

    Mes caméras et moi

    Toujours à la pointe du progrès -elle fut l'une des premières cinéastes confirmées à utiliser la mini DV, à l'époque des Glaneurs et la glaneuse en 2000)- Agnès Varda explique : "Le film fini sortira en copies 35mm, en 6 ou 7 bobines. Mais il tient aussi dans un disque dur, un petit boitier de moins de 2 kg qu'on a transporté dans un sac à main pour aller au Festival de Venise." La plupart des plans ont été tournés avec une grosse caméra vidéo HD Panasonic, d'autres avec une plus petite caméra vidéo HD Sony.

    Ne partez pas !

    Après le générique de fin, la réalisatrice a ajouté une scène qui n'était pas prévue : on y voit ses collaborateurs lui fêter ses 80 ans... Cette séquence "a été montée avec quelques plans volés aux copains et avec leurs photos", explique la réalisatrice

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