Avis sur Long Weekend

Agréable surprise de la part de ce thriller écologique réalisé par l'australien Colin Eggleston. Un couple en pleine crise conjugale part en week-end pour se ressourcer. Quoi de mieux que de s'exiler sur une plage désertique bordée par une forêt, loin de toute civilisation
Long Weekend (1978) est un surprenant thriller, auquel on ne devine jamais ce qu'il va arriver. On s'attend à un thriller classique avec un serial-killer près à passer ses nerfs sur le fameux couple en question, mais la réalité est toute autre.
Ce qu'il y a de surprenant ici, c'est que Colin Eggleston n'a eu recours à aucune effusion de sang ou de SFX pour parvenir à effrayer le spectateur, tout y est suggéré, on ne voit presque rien, c'est notre imagination qui fait tout le travail. Le fameux couple n'ayant aucun respect pour la nature et donc le lieu qui les accueille (ils polluent sans compter), ils se retrouvent persécutés par "Dame Nature" qui décide de se venger (les animaux se rebellent contre les "nuisibles"), il est impressionnant de voir comment le fil de l'histoire prend petit à petit une tournure dramatique, les évènements tous plus anodins les uns que les autres prennent alors une toute autre signification et on comprend alors rapidement que le couple va payer cher son intrusion irrespectueuse. Une pointe de fantastique, une atmosphère étouffante et angoissante, la mise en scène quant à elle est parfaitement maîtrisée et la psychologie des personnages l'est tout autant (alors qu'elle aurait très bien pu être reléguée au second plan, comme c'est généralement le cas avec les Séries B).
La Nature a de la ressource pour vous faire payer votre manque de savoir-vivre, pour les néophytes de l'écologie, prenez en de la graine !

Le film débute simplement comme une comédie dramatique sur un couple en crise mais on s'attend évidemment à l'arrivée impromptue d'un mal comme un serial killer, un rednek cinglé ou une bande de gamins psychopathes une fois installée sur leur plage où ils espèrent se ressourcer et réparer ce qui peut encore l'être dans leur couple. Seuls en bord de mer, monsieur aime tirer au fusil sur quelques volatiles tandis que madame préfèrent la farniente au soleil. On remarque surtout que le couple continue à vivre avec leurs habitudes et réflexes des villes sans se soucier ni de la faune ni de la flore qui les entourent. Très vite on sent ce qui se passe, doucement, subrepticement au même titre que le climax change pour aller vers quelque chose de plus anxiogène, mystérieux, imperceptible. Outre une jeune femme qui ne voulait de toute façon ne pas être là, et son homme égoïste et finalement antipathique on est saisi par cet atmosphère étouffante qui devient de plus en plus claustrophobe malgré le plein air grâce à des idées géniales qui s'immisce par-ci par-là comme le travail sur le son des différents animaux et de la nature, la découverte de d'animal marin sur la plage ou l'incident de harpon. Un excellent film à conseiller.
Site : Selenie

Film australien de l'époque "Oz'ploitation". On en parle dans NOT QUITE HOLLYWOOD, documentaire imparfait mais passionnant sur cette époque. Alors ce film je me le gardais de côté pour une soirée bien choisie... et j'ai eu raison ! C'est une splendeur ! On peut le qualifier de film d'épouvante. Un couple australien part en jeep dans la nature pour un weekend... ils atterrissent derrière les dunes d'une plage magnifique pour camper. Mais avant cela, sur la route les ennuis commençaient... Je ne raconte rien, ça ne serait pas une bonne chose. Le panorama est magistral de bout en bout, idem pour la photo, le son, l'écriture... Vraiment un grand film du genre.

Ce jeune couple de citadins australiens n'avait visiblement pas vu "Délivrance" sorti quelques années plus tôt. Ils auraient su que se mettre au vert le temps d'un week-end peut comporter certains risques pour la santé. Héhéhé.


"Long Weekend" est, pour moi, une oeuvre complètement ratée. Elle se plante déjà sur l'essentiel à savoir l'ambiance. Si les bruitages font le travail durant les premiers instants, cela trouve vite ses limites. Idem pour l'intrigue. L'ensemble fait du surplace et, au lieu d'être capté par une atmosphère angoissante et mystérieuse, je me suis ennuyé ferme.


Long métrage bien trop peu inspiré, vide de substance, avec un message "Man vs Wild" des plus grossiers.

Invisible depuis des années, ce film fantastique australien doit être réhabilité. Un couple de yuppies en bisbille se retrouve confronté à une nature vengeresse. Le mari a eu la malencontreuse idée de les emmener camper dans un endroit désert a priori idyllique, avec une plage magnifique. Il va agresser la nature dès son arrivée, en tentant d'abattre un arbre sans raison aucune. L'angoisse va monter petit à petit.

Long week end est une réussite absolue. Sans effets spéciaux, avec un bruitage assez extraordinaire, le réalisateur parvient à quasi terroriser le spectateur. Le film n'a aucunement vieilli; il est même d'une actualité évidente, puisqu'on peut évoquer une oeuvre fantastique et écologique. A ne rater sous aucun prétexte.

Oh que j'aime les films d'Ozploitation au propos mégaécologique et à la mise en scène hyper efficace.

bons interprètes, une écriture efficace,
Dame Nature qui se fâche !! Quel pied !!
UN CLASSIQUE que je préfère au remake.

Trouille de la nature, soudainement inquiètante, via ce "Long Weekend" (1978) qui restera le film le plus cèlèbre de son auteur! Homme d'un seul film, Colin Eggleston atteint ici l'excellence dans un huis-clos en pleine nature luxuriante avec seulement un couple de citadins isolè durant toute l'histoire! Un scènario particulièrement original où la nature a son dernier mot, pour une dèmonstration du savoir faire australien! Très efficacement mis en scène, le film est un classique de la ozploitation, un genre diffèrent de l'hèmisphère sud, alliant calme apparent, angoisse et horreur! Remake honorable (et toujours en provenance d'Australie) par Jamie Blanks, avec James Caviezel et Claudia Karvan! Selon l'humeur, on estimera ce remake louable et visuellement soignè ou on le trouvera insuffisant pour donner au film de Blanks un rèel intèrêt...

Prix spécial du jury en 1978 au festival de Paris, "Long week-end" est un film avec une conscience écologique qui nous montre que dès lors que de vils et dédaigneux humains se comportent mal envers Mère Nature, celle-ci se venge, avec ses propres armes et jamais directement, en leur en faisant payer le prix fort. Les acteurs, sont bons car détestables à souhait mais surtout, l’intensité émotionnelle est à son comble car contre-balancée par une atmosphère très pesante d’horreur imminente (les scènes de nuit avec ses bruits aussi naturels qu’étranges semblant surgir des ombres environnantes, vont vraiment vous foutre les chocottes !). A l’instar de son compatriote australien « La dernière vague » de Peter Weir, "Long week-end" est un petit bijou ignoré et c’est bien dommage. Il n’y a donc pas que « Mad Max » et « Razorback » au pays des aborigènes ! Alors si vous avez l’occasion de voir ce chef-d’œuvre méconnu, faites-le !

Un très bon film que l’on peut rattacher au genre « fantastique » tant son atmosphère, et ce, à partir de détails qui pourraient être banals, est imprégnée d’une angoisse sourde qui va crescendo, pour devenir carrément oppressante. Il s’agit d’un huis clos à deux personnages en pleine nature, et paradoxalement dans une nature au départ idyllique. Les signes avant-coureurs du drame renvoient à « Délivrance » de John Boorman (l’arrêt dans le commerce avec des autochtones plutôt inquiétants) et aux « Oiseaux » de Hitchcock. Colin Eggleston nous montre ici un double conflit : celui entre le mari et la femme (dont le déclenchement semble être un avortement imposé) et celui entre l’homme (le genre humain) et la nature. Dès le départ en weekend du couple, cette nature est symboliquement attaquée, par le jet d’un mégot de cigarette encore fumant, par l’écrasement d’un kangourou, et le comportement du couple sur les lieux de leur destination (qui semble craindre leur arrivée tant il se montre difficile à trouver) démontre ensuite un mépris total de la nature. Les évènements qui suivent peuvent alors être ressenti comme sa revanche punitive.
Un film de « Série B » qui démontre un style certain et une étonnante modernité : on a rarement vu un plan (un travelling latéral) qui affiche ainsi ensemble pollution environnementale et féminicide….

Décidément, j'ai vraiment du mal avec la Ozploitation ! Je croyais pourtant que celui-ci, réalisé par Colin Eggleston et sorti en 1978, allait me réconcilier avec le genre australien (même si j'apprécie néanmoins quelques films du genre) mais il n'en est rien. Pourtant le synopsis était alléchant, c'est l'histoire d'un couple au bord de la rupture qui décide d'aller passer un week-end au bord de la mer. Mais la nature en a décidé autrement. Le couple sombre alors peu à peu dans la paranoïa et la peur de se faire attaquer par n'importe quel être vivant passant par là. Le film monte d'ailleurs parfois en puissance, la tension est en effet palpable notamment grâce à une mise en scène qui parvient à installer une ambiance oppressante et dérangeant dans un coin, a priori, paradisiaque et ensoleillé. Mais c'est malheureusement le seul point fort du film ! Car, outre aborder des thèmes intéressants comme la vanité humaine, l'écologie et la vengeance de la nature en gros sur l'Homme, le scénario est relativement faiblard. Sur cette plage isolée, il ne se passe finalement pas grand-chose, mis à part les disputes du couple et les quelques animaux qui les attaquent. Le temps passe en effet assez lentement, faute d'éléments vraiment intéressants et ainsi, le film n'arrive jamais à être captivant, ce qui est bien dommage ! Concernant les acteurs, nous avons John Hargreaves et Briony Behets qui parviennent à porter le film à bout de bras. "Long Weekend" est donc un film qui porte bien son nom car il est effectivement très long et n'arrive pas à capter l'attention du spectateur sur sa durée.

Incroyable cette ambiance que Colin Eggleston a réussi à créer avec 4 francs 6 sous et 2 bouts de ficelle. Le bush australien étant un terrain de jeu infini, il y a matière à s'amuser lorsque l'on fait s'affronter nature et humains. Eggleston nous livre donc une sorte de plaidoyer pour la nature et de conte fantastique à l'atmosphère mystérieuse qui en tout cas réussit à nous happer et à faire monter une certaine tension. Les deux personnages sont particulièrement antipathiques et plutôt bien joués, c'est donc avec plaisir qu'on les voit perdre pied petit à petit avec ce soupçon d'angoisse omniprésent dont on ne sait jamais vraiment d'ailleurs s'il vient de leur environnement ou de leur comportement. Une bobine bien mystérieuse au final et plutôt intéressante avec une mise en scène efficace et une réalisation très honnête surtout pour l'époque. Je ne la reverrai pas 50 fois mais j'ai apprécié.

Un film qui a un bon potentiel, mais qui n'est pas très bien joué et qui a mal vieilli.
Les décors sont en carton et ça se voit! Et vraiment, les acteurs et la mise en scène n'arrivent pas à être assez crédibles pour qu'on plonge dans ce suspens. Ca se regarde quand même en fond.

Et bien ma foi je me suis laissée tenter par ce film sur Shadowz et je ne le regrette pas.
Les humains qui arrivent comme des princes, et la nature qui ne l entend pas de cette oreille.

Ce film, qui date, plonge celui qui le visionne dans une étrange atmosphère, et il tient en haleine. Bon taf.

Dans cette fable eco-fantastique, c'est de la salissure d''une nature à la beauté saisissante par un homme insupportable d'égoïsme que naît d'abord l'étrangeté puis bientôt la peur
Images magnifiques, travail de son remarquable, et un acteur impressionnant dans la dernière partie du film font de ce film une oeuvre assez remarquable en dépit de l'ennui relatif de sa première partie.