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Wagnar
67 abonnés
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3,0
Publiée le 3 juin 2017
L'histoire d'amour a certes de quoi émouvoir, mais elle n'empêche le film d'être lent et beaucoup ennuyeux. Un beau film, d'accord, mais pas un incontournable.
Un homme et une femme est un film pas mal, signé un bon Claude Lelouch. L'histoire est assez belle, traitant avec succès de thématique telles que l'amour, la mort, le deuil. Les passages du noir et blanc à la couleur sont très judicieusement choisis. Les acteurs sont bons : Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant forme un beau couple, très crédible. Pierre Barouh et Valérie Lagrange sont bien également. Après, au final, il ne se passe pas grand chose, et on peut s'ennuyer devant. Un film bien.
Tout l'univers de Claude Lelouch est concentré dans son premier grand succès. A savoir une histoire simple mais criante de vérité et de justesse interprétée par de très bons acteurs. Le tout porté par une grande musique.
Lelouch est sur tous les fronts. Il filme tout et invente pleinement un cinéma. Est-ce cela qu'il faut retenir pour expliquer un succès à Cannes? L'authenticité et l'enhardissement. Peut-être pas seulement, puisque le film triompha également aux Oscars en présentation du meilleur film étranger en 67. Paris, Deauville...De fausses notes en paroles sous la douche, de silences lourds en textes figés, de jolis plans en objectifs sales... et surtout un ennui profond.
Film difficile à appréhender, il faut réussir a rentrer dedans, pour pouvoir apprécier le style langoureux entre chuchotement amoureux et BO d'une sensualité exceptionnelle
« Un homme et une femme » est un film que j’ai déjà vu 3 ou 4 fois … mais la version restaurée et remastérisée comme on dit de nos jours, que je viens de voir sur grand écran m’a littéralement scotchée. Gamin, je n’aimais pas trop Claude Lelouch à cause de sa caméra « tournquotante » et de ses dialogues souvent interrompus à des moments cruciaux … mais là j’ai perçu toute la sensibilité de ce cinéaste très humain justement dans les non-dits, dans des cadrages singuliers et les gros plans d’Anouk Aimée et de Jean-Louis Trintignant … alors que finalement les dialogues sont assez banaux. Il y a des toutes petites longueurs (scène sur l’anneau de vitesse de Montlhéry, chien sur la plage même si sa présence renvoie à une phrase d’Anouck Aimée sur Giacometti …) mais le film tient largement la route pour ces 50 ans passés avec une bande son très travaillée qui reste gravée dans nos têtes que ce soit la musique de Francis Lai ou la voix inoubliable de Gérard Sire. Ce film n’a pas vieilli et les « vieux » comme moi retrouveront même avec une certaine tendresse nostalgique, un temps dévolu : celui où on appelait l’opératrice téléphonique pour avoir Montmartre 15 40 ou faire envoyer un télégramme, où on réveillait le pompiste pour se faire service 5 000 Francs d’essence, où on pouvait admirer Paris (peu embouteillé) à partir des plateformes arrière des autobus … A revoir sur grand écran … comme tous les films à vrai dire !
Je ne peux ni oublier ni renier le plaisir que ce film m’a apporté en 1966, j’étais alors plus jeune que les deux héros et trop récent cinéphile pour en voir et subir les défauts. Revu 20 ans plus tard, je n’ai pas compris mon enthousiasme provoqué par sa sortie. Aujourd’hui avec l’âge et l’expérience, je relativise pour m’expliquer mes deux opinions contradictoires et rendre au film à la fois ses qualités qui sont réelles et ses défauts qui auraient pu facilement être corrigés. Ils l’ont été d’ailleurs dans le beau et méconnu western ‘’Un autre homme, une autre chance’’ du même auteur. ‘’Un homme et une femme’’ baigne dans la monde des années 60, le milieu de l’automobile et du cinéma, le romantisme, la cote normande de l’automne, la musique, les chansons et les états d’âmes de l’époque. Il se trouve que le tempérament artistique de Lelouch correspond parfaitement à cette période éphémère et que Lelouch est demeuré le long de sa carrière tel qu’il était, ce qui pour moi est un compliment . Anouk Aimée, artiste intemporelle permet à ce film de garder tout son charme et seules les maladresse de 1966 ressortent aujourd’hui. La mise en scène est bien en situation avec des gros plans et des monologues judicieux, le temps s’écoule selon le regard porté par les nouveaux spectateurs et selon leur passé affectif pour les anciens. Tout cela fait de ‘’Un homme et une femme’’ un beau film inclassable qui demeure un témoignage précieux et sincère du passé.
Le film vaut le détour rien que pour ses dernières 20 minutes, où on nous montre l’amour avec ses ambiguïtés, que rien n’est si simple ou idéalisé, en peu de temps tout est résumé, ce qui fait que le final est encore plus beau, j’ai été conquis. Après le reste est je trouve un peu trop dans une mécanique de montage et de contre-poids, comme deux existences (et deux rythmiques) qui s’entrechoquent, émotionnellement il y a un truc qui cloche, en fait j’ai surtout aimé la musicalité des souvenirs du personnage de Anouk Aimée, contrairement aux vrombissements de ceux de Trintignant. Mais je pense avoir tout de même compris la logique de Lelouch, ne serait-ce que par les choix picturaux vis à vis des concordances de temps et de la cristallisation de l’instant, il y a un parti pris esthétique et un vrai sens de la mise en scène pour éveiller le propos, ce qui est une bonne chose. Juste dommage que le film s’éparpille par fragments dans ce va-et-vient conceptuel de deux entités universelles, sauvé par les ritournelles et les jeux de regards, et là Anouk Aimée est rendue éblouissante. Bref un bon film, un tantinet confus mais au dénouement assez inoubliable.
Claude Lelouch filme les couples et les histoires d'amour avec un charme fou . La photo et les prises de vues aident beaucoup à créer cette atmosphère envoûtante qui dure tout au long du film. Jean-Louis Trintignant est très attirant dans ce rôle d'amoureux / coureur automobile et Le courage du télégramme de Anouk Aimée surprend après qu'elle nous présente un personnage féminin en retrait . Une belle histoire ou tout est sensation et ressenti, une histoire qui ne nécessite pas d'analyse .
Occasion "historique" de découvrir le tant vanté (et tant récompensé) "Un Homme et une Femme" - sa resortie, en "version restaurée", pour le cinquantenaire (1966/2016). Oui, "découvrir", car bien trop jeune pour ma part à l'époque de la sortie originale. Il est pilote automobile et s'appelle "Jean-Louis", elle est script et se prénomme "Anne" - on est bien près des acteurs-mêmes, Trintignant et Anouk Aimée. Ils ont vécu chacun un drame spoiler: (elle est veuve - mari mort pendant une cascade ; il est veuf - épouse suicidée, elle croyait qu'il ne survivrait pas à un terrible accident arrivé pendant les 24-Heures du Mans) et se rencontrent dans la pension chic où leurs (très jeunes) enfants respectifs passent leur scolarité, au bon air marin de Deauville (un garçon pour lui, une fille pour elle). Vont-ils (en fait surtout elle...) réussir à oublier l'ombre des défunts ?.... Voilà le seul enjeu de cette romance pour (grands) trentenaires, façon Lelouch... Avoue n'avoir pas un instant accroché à ces "chaba-bada-eries".... Et si Trintignant est supportable en jouvenceau prolongé, en revanche AA est absolument imbuvable, ne sachant que minauder sur tous les tons. Reste la maîtrise technique lelouchienne - une étoile pour cela seul !
Globalement c'est beau et attachant ce qui constitue un tour de force puisqu'il ne se passe vraiment pas grand-chose, mais l'historiette évite le pathos et l'eau de rose, la photographie est fabuleuse, Anouk Aimée n'a jamais été aussi belle que dans ce film. Evidemment il faut supporter quelques longueurs et notamment le premier clip avec Pierre Barouh assez moche. Un film en deçà de sa réputation, mais qui vaut le coup d'œil
Un vrai beau film romantique, Claude Lelouch manie à merveille le rythme des scènes, l'introspection des personnages et l'accompagnement musical. Le spectateur est embarqué.
Palme d'or, Oscar du meilleur film étranger, on imagine forcément un excellent cru signé Lelouch ! Mais voilà qu'arrivé au terme de l'histoire d'"Un homme et une femme", ce léger sentiment de déception fera son apparition... (on s'attendait effectivement à découvrir une histoire marquante, voire inoubliable, surtout au vu de son palmarès). Un bon film certes, mais un incontournable peut-être pas. Cette romance au réalisme soigné fera tout de même son petit effet, surtout sous la mise en scène Originale de Claude Lelouch. Une approche du genre qui se démarque, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable pour autant !
Revu en 2014, reste un grand moment d'émotion, je pleure à chaque fois que je retrouve Trintignant prenant sa Ford Mustang pour rejoindre Anouk Aimée à Paris puis Deauville. L'amoureux des autos des années 60 que je suis se régale de retrouver la Ford GT 40 et les participantes variées du Rallye de Montecarlo 1966.