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Un visiteur
5,0
Publiée le 9 janvier 2009
Meilleur film indépendant américain depuis Into the Wild, Frozen River, Grand Prix mérité à Sundance, fait rimer émotion avec réflexion et action. Mention spéciale pour l'actrice principale
Encore une preuve de la vivacité du cinéma indépendant américain !! Partant d'un fait divers simple, le film aborde très finement tant l'humanité de ses personnages que des sujets de société tellement universels. Tout ça dans la retenue qui fait la principale force du film. Et l'actrice est formidable. Que demander de plus ?!
Thriller social impeccable doublé d'un émouvant portrait de femmes, Frozen River est aussi la traversée glaçante d'une Amérique inédite. On songe à Thelma et Louise, mais c'est encore mieux.
la plus belle surprise de ce débout d'année et sans doute l'un des films marquants de 2009. Histoire, mise en scène, interprétation, tout y est impressionnant de justesse. Le film explore des territoires ignorés du cinéma américain, y compris le ciné indépendant. A voir d'urgence avant que la rotation de l'exploitation ne le vire des salles
Un petit film sans fioriture, sans "public cible", sans formatage particulier. Quelques personnages dans le dur froid de l'état de New York à la frontière canadienne. Leur quotidien de survie. Une réalisation impeccable,des plans au service de l'histoire et des acteurs trempés jusqu'à l'os dans leur rôle respectif. De plus, l'intrigue est parfaitement menée : on ne s'ennuie jamais.
2009 commence bien avec ce drame social, découvert à Sundance, est dans l'air du temps et est rendu splendide par ses paysages enneigés rappellent ceux de FARGO. Non seulement l'intrigue y est aussi originale qu'intéressante mais en plus les actrices, peu connues, sont toutes excellentes. Et puis, le fait de savoir qu'il s'agit là d'un premier film le rend d'autant plus impressionnant! Courtney Hunt est d’ors et déjà une valeur sûre à suivre.
Courtney Hunt a tourné un beau film, dur mais éthique, dénué d'effets pompeux ou de misérabilisme. Sans être une grande oeuvre, ce portrait touchant nous hâpe, tant par la qualité de la réalisation que par le jeu de Melissa Leo. Contrairement à ce qu'on peut en dire, ce n'est pas un thriller au sens fort: on parvient à nous mettre parfois sous tension mais sans effroi, juste par quelques frémissements. C'est âpre mais doux (délicate musique d'accompagnement), sec mais sensible, et même féministe.
Frozen river : très belle réussite pour un premier film ! Un thriller poignant et qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Un drame humain et une belle étude de moeurs et des conditions sociales difficiles. Les paysages sont .... glaçants et spectaculaires et les 2 actrices sont très justes, surtout Melissa Léo qui est bouleversante.
...Premier long métrage de sa réalisatrice Courtney Hunt, le film est déjà couvert de prix (Sundance...) et son interprète principale citée comme actrice de l'année par de nombreux critiques...c'est avant tout un drame social ancré dans son époque et dans une actualité toujours brûlante : la crise, la pauvreté, les clandestins, l'eldorado américain... Une mise en scène d'une grande maîtrise pour un galop d'essai, sur un scénario magnifiquement écrit, accompagnés d'une interprétation de haut niveau, il n'en fallait pas moins pour devenir le premier coup de cœur de l'année. Des plans magnifiques, poétiques, contemplatifs, alliés à une tension dramatique sans cesse désamorcer pour mieux rebondir et nous tenir en haleine jusqu'à la dernière minute. de vrais beaux moments de grâce, de vrais beaux moments d'émotion(s). Plus qu'un thriller, nous assistons à deux beaux portraits de femmes...Melissa Leo est absolument formidable. Elle tient tout le film sur ses épaules. Tendre, dure, volontaire, elle est tout simplement bouleversante, déjà une des grandes interprétations féminines de l'année. Venant de la télévision elle a tout de même fait quelques apparitions discrètes au cinéma et notamment dans les excellents 21 grammes et 3 enterrements. Son face à face avec Misty Upham qui joue la jeune indienne (elle aussi parfaite) est un grand moment.Cette tranche de vie de quelques laissés pour compte de l'Amérique et de la mondialisation est un grand moment d'humanité et de solidarité, grand combat au quotidien pour des destins brisés qui à force de volonté, de courage, d'abnégation et de sacrifices voient malgré tout les lueurs de l'espoir dans un monde bien noir. On attend donc avec impatience la suite pour cette réalisatice au talent déjà très grand. A voir pour se regonfler à bloc en ce début d'année.
Nouvelle diatribe du cinéma indépendant Américain, qui s'en prend cette fois au traitement des immigrés clandestins et à la précarité post-crise. Frozen River n'est pas le thriller attendu (tout du moins annoncé par Tarantino, décidément meilleur réalisateur que juge), tout au mieux un film social soulevant quelques problèmes.
Un premier film! Un chef d'oeuvre. Grâces soient rendues à Courtney Hunt pour ce film si juste, si éloigné de "ce qui se vend". La frontière entre Etats-Unis et Canada qui traverse le territoire autonome Mohawk, est matérialisée par une immense rivière. Tristes paysages, motor-homes plantés dans la neige sale, petites villes miteuses. Deux magnifiques portraits de femmes, catégorie "pas de chance". Ray (Mélissa Léo, superbe), vit avec ses deux fils (15 et 5 ans), dans un motor-home déglingué. Le père joueur s'est cassé avec les économies de la famille. Ray n'est pas commode, elle ne se sépare jamais de son révolver, dont elle n'hésite pas à se servir quand on lui manque. L'indienne, Lila (Misty Upham), est quasiment rejetée par son clan. On lui a pris son bébé; elle a de très mauvaises fréquentations, des mecs douteux qui font traverser la frontière à des clandestins (la police des States n'intervenant pas en territoire indien) pour beaucoup d'argent. Quand Lila pique la voiture de Ray, c'est le début d'une association entre ces deux écorchées qui se méfient l'une de l'autre mais ont besoin d'argent: Lila pour récupérer son fils; Ray pour acheter le superbe motor-home promis à ses garçons, dont elle va perdre les arrhes si elle ne peut verser le solde. Ce sont quelques jours de la vie de ces deux femmes, la traversée de la rivière gelée avec les clandestins planqués dans le coffre, la trouille au ventre. On les aime, ces deux filles, qui veulent juste sauver leurs familles, même si c'est sur le dos de plus misérables qu'elles, car ces clandestins ne sont pas volontaires: ils sont les jouets de passeurs et d'esclavagistes... Ca ne peut que mal finir ? Eh bien pourtant, il y a une espèce de happy end, une happy end déglinguée comme le manège que l'ado a rafistolé, et sur lequel il fait tourner le petit frère et le petit indien en pédalant sur un vieux cadre de bicyclette....Le scénario et sa leçon d'humanité sont magnifiques. Les deux actrices sont magnifiques.
Une chronique sociale à la frontière glacée entre Canada et Etats-Unis, lieu où prospèrent toutes sortes de contrebande (trafic d'êtres humains compris) très bien menée, mais surtout une belle histoire où deux "accidentées de la vie", deux femmes que rien ne disposait pourtant à se rencontrer (la "blanche" et l'indienne mohawk), vont devenir solidaires, avec à la clef une amitié naissante aussi solide qu'elle apparaissait improbable. Réalisation sobre et excellente interprétation (bouleversante Melissa Leo) pour une nouvelle réussite du cinéma indépendant américain.
J’ai découvert "Frozen River" aux Halles hier (où la salle a applaudit à la fin). Quel film ! Ce thriller est vraiment haletant ! un film tout simplement sublime de grâce et d’émotion.
On voit que c'est un film à petit budget, mais il tient son caractère intéressant grâce à son ton presque documentaire mélangé à une intrigue qui nous touche tous.
La moyenne pour un film moyen. L'histoire est intéressante mais le scénario cousu de fil blanc, on attend un rebondissement à 3 ou 4 reprises (le sac abandonné, le contrôle de police) et...rien! Si les premiers rôles sonnent juste, les seconds manquent de crédibilité, notamment le grand fils de Ray ou le policier, reste les beaux décor et la photo réussie.