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CH1218
161 abonnés
2 765 critiques
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4,0
Publiée le 4 octobre 2021
Virage à 180 degrés pour Tim Burton, lequel s’éloigne radicalement de son univers gothique le temps de nous conter l’histoire d’une incroyable escroquerie artistique. N’en déplaise à certains de ses adorateurs, « Big Eyes » est un biopic vraiment plaisant, à la fois drôle et dramatique, fort joliment exécuté, avec une belle photo et une bonne musique. Comme pour "venger" Margaret Keane, Amy Adams retient toute les attentions alors de Christoph Waltz, comme prisonnier du mensonge de Walter Keane, fini par transformer son exubérance en cabotinage.
Tim Burton pour le moins original, sur un scénario attendu et sans surprise. Bien filmé, Christophe Waltz d'autant plus présent qu'il a un rôle mystérieux, le résultat y est. Mais j'aurais préféré personnellement davantage de surprises !
Un récit historique sur une imposture assez soigné dans sa reconstruction historique signée Tim Burton. Cependant sans plus car parfois longuet et manquant de relief jouant sur ses deux acteurs qui sont excellents mais ne développent pas des personnages si crédibles ni utiles, beaucoup de facéties et de façades comiques virant à certain moment dans un peu de sordide malgré sa base de créativité artistique.
Le film raconte l'histoire véridique de cette peintre américaine des années 50-60, spécialisée dans les portraits d'enfants aux grands yeux, dont le second mari s'approprie le nom et le talent en la maintenant dans l'ombre, alors qu'il n'est qu'un escroc bonimenteur qui n'a jamais touché un pinceau. Le scénario décompose donc cette histoire en 3 phases, la conquête de la dame, sa mise sous éteignoir et emprise et enfin la rébellion et la proclamation de la vérité. Le film est à la fois grave et léger, les acteurs très bons et les couleurs et cadrages excellents. On suit le déroulement de l'histoire avec plaisir et sans difficulté
Si on enlève le fait que ce soir Tim Burton a la réa, le film est loin d'être mauvais. Il y a bien des choses intéressantes dans la narration et dans le traitement des personnages. On voit bien le mari Keane évoluer de l'époux idéale jusqu'au tyran assoiffé de fric. La relation de couple est elle aussi intéressante. Quand au jeu d'acteur c'est bon évidemment, mais un peu caricatural. Christoph Waltz fait du Christoph Waltz tout comme Amy Addams fait du Amy Addams. Mais le vrai problème du film est son cinéaste. Ou est passé le grand Tim Burton. Comme je l'ai dit le film n'est pas mauvais, mais il aurait été réalisé par n'importe qui d'autre que cela aurait été la même chose. C'est justement ce qui était différent avec Burton, peut importe le sujet on reconnaissait son univers et sa patte. Ici nada. C'est très décevant malgré que j'ai apprécié ce film. Mais je l'aurais d'autant plus aimé si ce n'avait pas été Burton derrière tout ça.
Les peintures de ces enfants aux grands yeux sont aussi kitsch que le film est mauvais. Tout ce qui suinte dans cette oeuvre, c'est la fausseté. En le traitant comme une comédie, Tim Burton ne fait qu'accentuer la superficialité de son traitement de l'histoire réelle. Ce devrait être un drame qui traite d'une usurpation d'identité artistique. Mais au lieu de nous montrer un opportuniste pitoyable exploitant le don de son épouse, on assiste au cabotinage de Christoph Waltz qui joue le rôle de Walter Keane.
Sans hésiter une seule minute : le film de Tim Burton que je préfère ! Il n'est peut-être pas semblable aux autres, ni représentatif de son univers, mais étant une amatrice de ses réalisations, j'ai l'impression, après visionnage, de mieux connaître cet homme étrange. Je pense qu'aimer l'univers d'un réalisateur, c'est avoir un certain respect pour cette personne qui nous laisse entrevoir sa vision du monde. Quand je regarde Big Eyes, j'ai l'impression que monsieur Burton m'invite dans sa vie et non plus dans sa tête. C'est peut-être très prétentieux comme remarque mais c'est ce que j'aime dans cette production. La seule raison pour laquelle je retire 0.5 à ma note c'est pour le jeu d'acteur de Christoph Waltz spoiler: dans la scène du tribunal à la fin qui m'a un peu dérangé (bien que je trouve l'acteur absolument exceptionnel).
Big Eyes fait redécouvrir une femme artiste peintre oubliée, au talent singulier mais véritable, reconnaissable à ses personnages aux yeux disproportionnés ( d'où le titre). Elle a su se rebeller contre un mari escroc, faux- peintre sans talent, qui la volait en niant son existence. Au-delà de la démarche militante, le film intéresse surtout par les questions qu'il pose sur l'Art.
Big eyes ou la plus grande imposture dans l'histoire de l'art, raconte la vie de Maragaret (et Walter) Keane. C'est un film à petit budget pour Tim Burton qui revient ici dans un registre tout autre : celui de la comédie dramatique. Il a choisi ici de rester simple et vrai ; on ne retrouvera pas pour cette adaptation le côté "barré" du réalisateur.
Les costumes et décors sont soigneusement travaillés et représentent merveilleusement bien les années 50/60. Les plans sont bien cadrés et le rythme est juste comme il faut : ni trop lent ni trop rapide. La BO se marie bien avec l'ensemble avec en plus la belle chanson spoiler: big eyes de Lana del Rey .
On retiendra aussi l'excellente prestation des acteurs, Amy Adams et Christoph Waltz.
Burton fait d'une histoire vraie un presque dessin animé à la Disney, avec décors sixties chargés et couleurs acidulées à outrance. Mais le pire est Christoph Waltz qui en fait des kilo-tonnes dans le rôle de l'escroc. Dommage, l'histoire, très particulière, méritait mieux.
Tirée d'une célèbre histoire vraie d'imposture artistique, Tim Burton signe un film divertissant, à la mise en scène kitsch, interprété par l'excellent couple Christopher Walter/Amy Adams.
D'un mensonge familial naquit une gloire mondiale et un succès fou. Mais toute vérité finit par éclaté, ce qui arrive pour Keane, prétendu peintre de tableaux qu'il n'a jamais peint. Histoire vraie plutôt folle ! Evidemment, Tim Burton s'amuse de ses gros yeux puisqu'il est fan de cette représentation. On sent la patte artistique de Burton. Si ce film n'est pas dingue, il est plutôt bon. Christoph Waltz est génial surtout lorsque sa femme commence à se rebeller. Qu'est-ce qu'on l'aime Waltz dans les rôles de grand fou ! Mais Amy Adams est toute aussi bien, légèrement en dessous tout de même.
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5,0
Publiée le 26 juillet 2020
Je n'avais jamais entendu parler de Margaret Keane ou de ses peintures avant la sortie de Big Eyes ce qui rend l'histoire d'autant plus percutante. Mon interprétation de l'histoire de Keane est qu'elle avait peur de se défendre. Walter l'a manipulée pour qu'elle accepte ses manigances. Amy Adams donne une très bonne performance en tant que Margaret. L'idéalisme de son personnage s'effondre face à la réalité. Christoph Waltz transforme Walter en un mélange de douceur et de terreur. C'est un virage très différent pour Tim Burton. Loin de ses hommages aux films d'horreur et aux balayages dans la banlieue américaine il adopte une approche sérieuse du sujet. Que vous connaissiez l'histoire ou non vous serez certainement impressionné par le film. Les peintures de Margaret ne vous intéressent peut-être pas car elles ne me plaisent pas à tout le monde. Mais il est important de savoir ce qu'elle a vécu et le film fait un très bon travail a ce sujet...
Big Eyes est un film plutôt réussi de Tim Burton (ça commence à faire longtemps après Dark Shadows et Alice aux Pays des Merveilles). Reprenant une histoire vraie (avec une certaine fidélité j'ai l'impression), l'intrigue rend hommage à la peinture et en particulier au style de Margaret Keanespoiler: (dont le mari profitait du talent pour s'attribuer toutes ses œuvres en son nom) . Le film est plutôt drôle et les personnages sont attachants. On retrouve très peu la patte de Burton dans ce film (d'habitude beaucoup plus ostentatoire dans ses films) à commencer par les décors colorés et ensoleillés de San Francisco et d'Hawaii qui dénotent beaucoup avec les visions gothiques habituelles du cinéaste. Les acteurs sont plutôt bons. Amy Adams est plutôt juste et Christoph Waltz est très drôle en charmeur puis antagoniste pathétique. Après une période assez peu (pour ne pas dire très peu) inspirée, ce film-ci, pourtant assez discret au sein de la filmographie du réalisateur gothique, est vraiment séduisant.