Derniers Avis : Big Eyes - Page 8

Pal mal. De bons acteurs. Cet acteur est toujours très crédible dans les rôles de méchant qu'on a même du mal à l'imaginer dans d'autres rôles.

Ce film est tout à fait magnifique. Il reflète l'art et la manipulation. Il nous transporte dans la vie de cette femme. Il y a un excellent jeu des acteurs.

Dans les années 50 et 60, aux Etats-Unis, Walter Keane rencontre un énorme succès populaire avec ses peintures d'enfants aux grands yeux et leurs produits dérivés. Mais cet incroyable succès n'est pas tout à fait celui de Walter.
Tim Burton abandonne ses coupeurs de têtes et ado aux mains d'argent pour nous conter cette histoire qui fit les choux gras de la presse américaine. La réalisation est honnête, Christof Waltz et son sourire carnassier parfaits et Amy Adams jongle habilement avec le paradoxe de la femme de caractère paumée. L'ensemble manque, toutefois, de sève et d'émotion pour être tout à fait réussi. Reste la curiosité de cette étonnante histoire vraie.

Big Eyes : Nouveau biopic signé Burton, je suis allé le voir in extrémiste car c’était la dernière séance et je me suis dit : pas beaucoup de pub sur ce film mais c’est un Burton, ça peut être sympa. Donc j’y fais sans avoir vu de bande annonce ni sans savoir de quoi ça parle, c’est pour vous dire ^^. Et la, c’est la grosse surprise, j’en ressors combler et émerveille et surtout agréablement surprit. Je m’attendais pas a aussi bon et captivant car le film est diaboliquement prenant, ça en devint jouissif. Et en plus, c’est une histoire vraie, si cela c’est passer comme ça, c’est vraiment cocasse et énorme. Car l’histoire incroyable mais vraie, c’est une femme divorcé avec sa fille qui peint avec talent et originalité des petites filles avec des gros yeux. Et un jour, elle retrouve un mari plein de vie et énergique mais petit a petit, elle va s’embarqué dans un mensonge plus gros que les yeux car sont mari va lui piqué la vedette et les volés ses peintures, c’est franchement énorme et tordue tous ça. Et pendant le film, on va voir comme ce mensonge va devenir de plus en plus gros avec un mari hystérique au possible, c’est très amusant à voir. Surtout que le film est parsemé d’humour qui rythme tous ça. Il faut dire que les personnages sont top comme les acteurs. L’actrice qui joue la femme est très sensible, très bien joué et Christopher Halse, il est comme d’habitude juste excellent et hilarant dans ses mimiques. Et pour finir, la réalisation est très soignée, le cadrage parfait et Burton nous peint le porter des années 50 de façon très prenant, on est dans l’ambiance direct. Donc voila, un biopic fort plaisant et cocasse dans son histoire.

Etant fan de Tim Burton, ce film m’intéressait au plus haut point ^^

Je dois dire que je ne suis absolument pas déçu. En général, j'ai trouvé les acteurs très bons dans leurs rôles respectifs. Et le côté "limite entre l'art et le business" se révèle très intéressant, je trouve.
J'ai bien aimé les petites réflexions sur ce que doit être l'art (peut il plaire à la masse et être quand même intelligent ? Doit il obligatoirement être intelligent avant de divertir ?), même si j'aurai aimé que ça ai plus d'importance, quitte à ce que le réalisateur donne un léger aperçu de son avis sur la question. Ces questionnements se révèlent d'autant plus intéressant que certaines remarques dites lors de ces scènes pourraient être faites à Tim Burton lui même...
Seul bémol selon moi, certaines scènes au début du film sont trop vites expédiés comme si elles n'étaient là que pour faire office d'intro mais qu'il fallait vite s'en débarrasser...

ce film m'a permis de me poser la question suivante si Margaret avais dit tous de suite que ses œuvres était les siennes aurait elle été aussi connu? En effet comme le montre le film son mari était un très bon commercial. C'est un film très bien fait avec de bon acteurs.Il nous fait passé un bon moment. Je pense que ce qui m'a gêné c'est que je n'ai pas retrouvé Tim Burton il me manquer le petit truc Tim Burton se petit coté loufoque qui m'aurait fait mettre les 5 étoiles car l'histoire est plutôt interessante

Prit simplement comme un film parmi tant d’autres, Big Eyes fait sans doute partie de ceux jugés acceptables voire plutôt bons. Pour autant, en analysant le film comme étant une réalisation de Tim Burton, il apparaît être un fait mineur, un film de réalisateur plutôt anecdotique. Sur ce fait, bon nombre n’y verront qu’un échec artistique de la part d’un créateur ayant prouvé à maintes reprises son génie. Pourrait-on leur donner tort? Eh bien non. Sans pour autant fustiger Big Eyes, il n’apparaît résolument pas comme un film indispensable dans la filmographie de Tim Burton, quand bien même le réalisateur tente l’approche tragi-comique d’un biopic qui lui tient vraisemblablement à cœur. Globalement lisse, le film ne manquerait toutefois pas d’atout si d’avantage de soit aurait été amené à la narration, déroulé apathique d’un succès puis d’un conflit sur le thème de la peinture, l’art et la légitimité des travaux.

Tim Burton dresse donc le portrait des époux Keane, Margaret, l’artiste effacée et Walter, le trublion beau parleur. Alors que la première peint des toiles à la chaîne, les fameux Big Eyes, dans l’intimité, le second s’arrache pour vendre les œuvres de sa chère et tendre. Très vite, pourtant, le mari se réclame l’auteur, réussissant à vendre puis vendre encore, amenant le couple vers la richesse et le prestige. Impossible alors d’avouer que le bonhomme n’est pas l’artiste, et la supercherie fonctionne à merveille. Pour autant, lorsque le couple se délite, un conflit éclate. Sans suspens, le film étant inspiré de la véritable histoire des tableaux et artistes Keane, nous connaissons tous déjà le dernier mot de l’histoire. L’atout dans la manche de Tim Burton est donc dans la manière de nous la raconter, s’appuyant comme un pivot sur deux comédiens de renom.

Alors que le choix de Christoph Waltz et Amy Adams pour incarner les époux Keane semble judicieux, il s’avère bien vite que l’homme prend clairement le pas sur sa femme. En effet, l’acteur autrichien, formidable muse récente de Tarantino, s’efforce de dynamiser le récit, faisant de ses apparitions les seuls véritables moments dynamiques du film. L’acteur cabotine parfois, certes, mais Amy Adams ne parviendra jamais, quant à elle, à démontrer une quelconque vivacité, trop timide alors que pourtant son rôle se voulait attachant. Personne n’éprouve alors la moindre pitié pour la dame, complètement effacée, broyée par son drôle de mari. L’actrice n’est certes pas mauvaise, elle l’aura prouvé à maintes reprises, mais ne semble pas ici pleinement investie dans sa tâche, une tâche, qui plus est, qui demande de rivaliser de charisme avec un acteur hors pair et parfaitement à sa place.

Voilà, la messe est dite. On affirmera alors tous en cœur, ou presque, que Tim Burton y est allé avec le dos de la petite cuillère, ne forçant jamais son talent. Le réalisateur, en effet, semble obnubilé par les œuvres peintes, des toiles qu’il estime et qui s’intègre parfaitement à son univers cinématographique. Mais au-delà de cette fascination pour ces drôles de dessins, Tim Burton manque cruellement de passion pour livrer autre chose qu’un banal biopic hollywoodien. 09/20

Tim Burton semble avoir eu, l'espace d'un film, le besoin de s'affranchir de son univers fantaisiste et gothique. Pour autant, il signe un film intéressant quant à sa dénonciation de la place réservée aux femmes et de la marchandisation de l'art et on y retrouve sa touche à travers un second degré plutôt fin. Un biopic qui n'est pas forcément aussi réussi que "Ed Wood" mais aux enjeux clairs et aux personnages attachants.

Mis à mal par les récentes déconvenues que furent "Alice au pays des merveilles" et surtout "Dark shadows" (ce dernier restant sans souci le film le plus raté du réalisateur malgré quelques saillies de vulgarité assez amusantes) on attendait plus grand chose d'un metteur en scène qui, dans le même temps, n'a plus grand chose a prouvé: on peut être déçu par ses derniers opus, mais il serait dur de nier son talent de cinéaste. Bref le revoilà avec ce "Big eyes" qui lui permet non seulement de faire une pause franchement rafraîchissante dans le formatage gothico-hammerien auquel il nous a habitué, mais qui surtout lui donne l'occasion de mettre l'accent sur l'histoire (hallucinante) plutôt que sur la forme (pourtant extraordinairement soignée). Le scénario, sans parler de son analyse de la place des femmes (ou de son absence d'ailleurs) dans l'art des 60's, remet bien à leurs places critiques et exploitants en rappelant que jamais ils n'empêcheront le public d'adhérer à une oeuvre quelle qu'elle soit malgré des avis négatifs. Et puis il faut admettre que Burton a appréhendé la vie des Keane avec un formidable recul: ce vol pur et simple de mérite artistique a beau être énoooorme et révoltant pour la dame flouée, il n'en est pas moins drôle! Et c'est là que les comédiens tirent avec maestria leur épingle du jeu: Amy Adams est absolument extraordinaire dans la tourmente dû au gros mensonge qu'un Christophe Waltz lui impose, et ce dernier, même s'il peut donner l'impression d'être perpétuellement dans le même registre d'un film à l'autre (tiens, une critique souvent faite à Burton lui-même) n'a pas son pareil pour jouer des personnage doubles qui sont à la fois profondément charmants et totalement antipathiques. Tim Burton s'est peut-être effacé derrière son biopic mais ça ne l'empêche définitivement pas de livrer un morceau de cinéma visuellement très abouti, en grand amateur de peinture et de dessins, il emballe chaque plan avec une minutie et un sens de la composition qui ne trahissent jamais son sujet, la reconstitution des années 50-60 est remarquable (les extérieurs à San Francisco donnent parfois l'impression de revoir "Vertigo") est la photographie de Bruno Delbonnel est simplement magnifique. Bref "Big eyes" procure un plaisir simple et direct qui envoie le tout directement dans le trio de tête des plus belles réussites de son auteur, à ranger dans sa vidéothèque entre "Ed Wood" et "Big fish".

Rarement déçu par les réalisation de Monsieur Burton. Une fois encore, on apprécie l'univers dont on ne se lasse pas. Le scénario, tiré d'une histoire vraie, est très intéressante. Le duo d'acteur est excellent. On aime l'univers. A voir... vite!

Sympa ! On découvre cette peintre et cette histoire incroyable mais vraie ! Il y a des beaux plans, des belles lumières et en tant que peintre amatrice je n'ai pas pu restée insensible à cette histoire. Petit film intéressant parce qu'il parle d'une histoire vraie tout simplement.

Le sujet est très intéressant, le film l'est moins. Certes on sent la patte d'un bon réalisateur, mais le classicisme de l'ensemble, alourdi par une voix-off complètement inutile, rend l'ensemble plutôt ennuyeux. Certes Christopher Waltz cabotine à outrance, mais pour rien. La faute à une mise en scène paresseuse, qui n'en tire aucun parti, ce qui fait qu'aucune scène ne décolle, que ce soit dans le registre du drame ou de la comédie. Jouant sur les deux tableaux, le film échoue sur les deux. On a bien une tentative avec une scène rappelant le Shining de Kubrick, mais là encore ça ne marche pas. Dommage, l'histoire semblait taillée pour Tim Burton, mais l'inspiration n'était manifestement pas au rendez-vous.

Une histoire, bien que réelle, terriblement légère pour en faire un film. Même les acteurs semblent s'ennuyer.

Très bon film divertissant qui en plus est basé sur une histoire vraie. Le décor des années 50-60 est fantastique. Christoph Waltz est excellent dans son rôle de manipulateur et Amy Adams interprète brillamment et avec beaucoup de nuances cette femme troublé et artiste dans l'âme. Tim Burton nous livre une belle histoire, même si ce genre de film n'est pas la spécialité du réalisateur. C'est d'ailleurs probablement pour cela que le film est un peu convenu et manque d'ambiguïté : Walter est le vilain et Margaret est une victime. Un peu plus de subtilité aurait été bien bienvenue afin que le spectateur puisse se faire sa propre opinion (Margaret aurait elle eu ce succès sans le charisme et les talents de vendeur de son mari ?). Mais retenons le principal : une direction artistique remarquable, une maîtrise parfaite de la mise en scène, et des acteurs talentueux.

D’un côté, une morale et une histoire vraie sur laquelle repose le film. Le petite grande pique contre le détenteurs du savoir et du politiquement correct dans le monde de l’art fera certainement l’unanimité. D’autre part, un Tim Burton, le réalisateur de films comme Beetlejuice, Edward aux mains d'argent, Ed Wood, Mars Attacks!, Big Fish. Résultat : ce film ne rejoindra pas les inoubliables mais grâce à une très belle mise en scène et un Christopher Waltz convaincant dans le rôle de la tête à claque, le film s’en sort plutôt bien. L’assaisonnement à la façon Burton est très léger, si bien que l’on ne retrouve qu’une seule scène où la fiction s’invite. Mais c’est un choix qui ne dénote pas, bien au contraire.