Avis : Good Morning England - Page 10

Ah!!! Cela faisait longtemps (en fait depuis Mamma Mia!) que l'on n'a pas vu un film aussi FUN!. Les rock star des 60's s'enchainent (Jimi Hendrix, Rolling Stones... ) FUN FUN FUN!!! Je voulais que le film ne s'arrete jamais mais bon...

Dans la plupart de ses précedents films (Love Actually, Four Weddings ou Nothing Hill), Richard Curtis s'amusait à philosopher sur le noble et incompréhensible sentiment qu'est celui de l'amour (un peu comme notre cher Woody, mais en légèrement moins complexe et moins dramatique (Brrrr, Match Point...)). Dans tous ces films, il arrivait plus ou moins à s'en sortir sans afficher trop de clichés dégoulinant de niaiseries.
Et avec Good Morning England, l'amour, il le prend délicatement, avant de se l'enfiler de tous les côtés. Atteignant un degrés d'immaturité incroyable, il crée, comme un enfant innocent, une oeuvre ou le politiquement incorrect atteint son paroxysme. Plus question d'amour, ici, il n'y a que sexe, et bon dieu, que c'est bon de voir un film allant à l'encontre du bon sentiment et de la bienséance. Dans une nouvelle société où la moindre cigarette se fait méchamment pointer du doigt, Richard Curtis fait l'apologie de la fumée, et ça, c'est bon dieu de rock'n'roll !
Les personnages, plus déjantés les uns que les autres évoluent dans un cadre sex, drug & Rock'n'roll pendant 2h15 non-stop. Et c'est ici que le terme non-stop prend tout son sens. Pas un seul temps mort, uniquement de la décadence et du "je-m'en-foutisme".
Manichéene jusqu'à la moelle, la trame principale ne sert qu'à nous arracher des larmes de joies quand les "anti-rock" se font mettre profondément par notre équipe de gai-lurons.
Parce-que, oui, à l'instar d'un Little Miss Sunshine, ce film nous fait chialer. Pas de rire, ni de tristesse, mais juste de joie (la scène finale est juste un hymne à la vie incroyable).
Je ne suis pas sûr d'être obligé de vous parler de la BO, je pense qu'elle a été suffisamment encensée dans toutes les critiques (pour peu que les spectateurs n'aient pas des oreilles trop polluées par la musique actuelle).
Stupide idée que ces 2000 caractères restrictifs pour critiquer un tel film.
Au final, un film génialissime, un veritable feel-good movie, à voir abso

Excellent film

Bon film, très sympathique avec une bonne bande de joyeux lurons Hoffman en tête. Après la seconde partie de ce feel good movie qui essaye de faire dans le sentiment est un peu ridicule, voir parfois lourde… mais sinon c'est drôle et fun.

Un petit bijou du cinéma britannique, rythmé par le rock'n'roll des Rolling Stones et des Who, et par les jeux déjantés de P.S. Hoffman, Bill Nighy et Rhys Ifans, splendide en légende de la radio pirate !
Un film drôle, émouvant et convivial, toute l'énergie de tous ces acteurs plus fous les uns que les autres est condensée dans ce petit navire, ce qui fait que l'humour est hyper concentré, que demander de plus ?
Enfin, un des finals les plus poignants que j'aie vus !
4 étoiles pour ce chef-d'oeuvre, longue carrière à Richard Curtis !

The Boat tha Rocked ou l'histoire de la première radio libre anglaise qui diffusait du rock n'roll 24h/24 et s'inscrivait dans le contexte de contestation des années 1960. Seulement, la BO est bien la seule raison de rester devant ce film ennuyeux et indigent. On n'arrive jamais à s'attahcer à cette bande de joyeux drilles finalement assez peu sympathiques, le film accumule les stéréotypes; ainsi, le Premier Ministre conservateur (Kenneth Branagh mauvais et caricatural comme jamais) est forcément hyper coincé mais n'a pas peur de la vulgarité pour exprimer sa colère, les filles n'ont ni morale ni pudeur. Est-ce parce que cette génération a eu des conséquences catastrophiques par la suite ? Qu'ils sont devenus ce qu'ils dénonçaient ? Dans tous les cas, l'alchimie ne prend jamais et une bonne BO ne fait pas un bon film.

Soyons objectif, le film fait plus sourire que rire et les dialogues sortent du lot. Les amoureux du rock aprécieront la rockn'roll attitude du film et des personnages. Après c'est un peu long et le huit clos sur le bateau peut lasser.

De la bonne musique, des acteurs au top (Surtout le duo Philipp SeymourHoffman/ Rhys Ifans et leur mythique confrontation), un scénario toujours intéressant et un élément surprenant à la fin.

Une Horreur absolus! Tout sonne faux, c'est affreusement vulgaire sans aucun interet, horriblement nul se voulant culte. Catastrophe! Le cinéma anglais ce rend encore une fois ridicule.

Alors pour résumer: thème excellent (radio pirates). Bande originale: excellente, Acteurs: excellents, Scénario: lamentable. On rencontre différents personnages dans une atmosphère loufoque et incohérente, l'humour est à faire pleurer, les caricatures d'aristocrates coincés drôles au début deviennent gonflantes, et pire encore: on s'ennuie de la platitude des dialogues.
L'histoire du personnage principal n'a aucun intérêt (un adolescent découvrant enfin son père), autant dire que c'est du recuit... En dehors du scénario le film est excellent.

Un film tonique qui enchaîne les scènes assez drôles en racontant cette histoire de bateau qui rocke . Le parallèle avec le gouvernement est bien vu et le tout baigne dans une bonne humeur style colonie de vacances. Un film de copains qui n'évite pas non plus les scènes intimes et nostalgiques. Pas mal du tout

Bande-originale de grande qualité et aura d'insouciance d'une époque musicalement marquante: atouts indispensables quand on souhaite retranscrire l'audace des stations radio pirates! Cependant l'aspect clipesque d'un générique prometteur s'étiole rapidement quand apparaissent la mise en scène terne, les enjeux scénaristiques bien ténus, les réactions psychologiques invraisemblables et/ou stéréotypées et le redondant humour graveleux. Le film tourne alors en rond dans ce huis-clos louant sans dessein sous-jacent une bande d'adolescents attardés dont le seul fait de gloire demeure d'avoir popularisé le rock! Pour ceux qui croient que l'esprit rebelle consiste à organiser des soirées sexe, pétards et alcools...

Après son chef d’œuvre romantique ("Love Actually"), Richard Curtis s’attaque aux radios libres. Un sujet pas franchement évident mais dont le réalisateur anglais se sort avec les honneurs malgré quelques imperfections. Au rayon des défauts, on notera la durée du film, trop long de 20 bonnes minutes (et plombé par une fin trop "Titanic"), un scénario assez bordélique (à l’image de sa mise en scène) et une vision trop caricaturale des membres du Gouvernement anglais (on est plus proche du Nazi que du Lord coincé). Mais, ces défauts sont plus qu’atténués par l’ambiance très rock’n’roll de l’entreprise appuyée par une BO hallucinante qui ne sombre pas dans la facilité et fait (re)découvrir aux spectateurs des standards parfois un peu oubliés du rock anglais et américain (les Rolling Stones, les Supremes, The Who, les Beach Boys, David Bowie…). Mais le film ne serait rien sans son casting de 1er choix avec un Philipp Seymour Hoffman qui n’a jamais été aussi charismatique, l’indispensable Bill Nighy en marin dandy, un Rhys Ifans épatant en DJ star, un Nick Frost parfait, un Kenneth Brannagh cabotin ainsi qu’une une pléiade de 2nds rôles formidables (le détestable Jack Davenport, le jeune Tom Sturridge, le décalée Chris O’Dowd, le silencieux Tom Wisdom, le caméo d’Emma Thompson…). Cette galerie de personnages à la fois atypiques et attachants permet au film de sortir du lot… et donne une furieuse envie de faire de la radio ! A voir avec un air de nostalgie...

Richard Curtis revient après un Love Actualy au succès mérité mais film léger, très léger il faut admettre. Changement de registre avec Good Morning England (on voit la référence mais pas le rapport du titre choisi pour l'exploitation française). Version fin années 60 UK. Un parti pris de réalisation est tout de suite donné, un montage parallèle de séquences ellipsées les unes aux autres (et ce également dans un même lieu : terre et mer)constitueront l'ensemble principal du film. Parti pris judicieux à la vue de l'ensemble, quasi nécessaire en fait. Par cette direction de réalisation Curtis donne un rythme effréné au film même si répétitif au film. L'ensemble tiens donc sur une structure forte, consolidé par un casting de choix (on se régal) et le plaisir communicatif que ces comédiens ont du avoir à interpréter leur rôle. Le tout est parfaitement écrit et référencé pour donner un plaisir propre à chacun puisque nous renvoyant de temps en temps à nos premiers émois de découverte rock et pop. Années 60 peu importe, l'effet est le même. Difficile de croire à un tel effet sur pour un film d'une durée prononcée (2h15) mais c'est presque frustrant d'arriver à la proue et de voir le vide trop tôt. Tout est calibré pour donner un plaisir simple et surtout communicatif, les rôles sont d'une écriture fine, soignée et pensée comme une unité, se répondant alors les uns aux autres. Une bande son fini comme un nappage de recouvrir l'ensemble pour donner un moment de cinéma heureux de réception et de conception. Plus adulte et plus rock que précédemment, Curtis est enfin maître à bord.

Sympa ce film ! de bons acteurs, une bonne histoire, de la bonne musique tout le long ... et en plus c'est vrai ! enfin je crois ;-) en tout cas je me suis laissé prendre au jeu moi. A voir !