Avis : Gomorra - Page 6

Une réflexion sur la mafia napolitaine qui malgré une histoire vraie reste un film sans grande envergure au sens propre du therme. On n'ose pas vraiment franchir les limites et c'est dommage.

Après avoir lu le livre qui est excellent je regarde le film et ma réaction et que ce film est débile.Aucune histoire,on ne comprend rien.Mal jouén,mal réalisé.Nul Nul Nul

Comment un film peut-il être autant salué par la critique alors que les spectateurs sont si partagés ? On nous promettait une plongée dans l'univers sulfureux de la Camorra, me concernant j'ai plus plongé dans les abîmes de l'ennui... L'œil du réalisateur se pose ici ou là sur des personnages tous plus nombreux les uns que les autres de manière aléatoire; et même si l'histoire de chacun a l'air riche les personnages ne sont que survolés. Et ça donne un florilège de mini-scènes insignifiantes qui baignent dans un chaos et un vide scénaristique flagrant. C'est simple : il n'y a rien dans ce film, pas d'histoire, pas de suspense, pas d'émotion bref ce film n'a aucun intérêt.

Une déception. Malgré le très bon jeu des acteurs (on s'y croit vraiment) et une réalisation efficace pour atteindre un résultat réaliste, l'ensemble laisse une impression brouillon. Quels sont les camps en présence? Pourquoi untel distribue de l'argent? qu'est-ce qui est fait avec le fruit des activités illégales? Que font les autorités? On a le sentiment de n'avoir pas compris grand chose à ce qu'était la Gomorra après avoir vu ça. Est-ce parce qu'il n'y a pas grand chose à comprendre? La mafia napolitaine se résume-t-elle au contrôle de deux ou trois quartiers par des petites frappes sans envergure? Vraiment pas de quoi mettre un contrat sur la tête du réalisateur, en tout cas. Je ne vois vraiment pas ce qui est si couillu dans ce film. La presse a fait une montagne d'un film de seconde zone, finalement assez peu intéressant.

Gomorra est un film de mafia que j'ai trouvé moyen.
La réalisation est correct mais en film de mafia je lui préfère scarface ou le parrain.

Dans le synopsis : "Cette fresque brutale et violente décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner." Peut-être, mais il n'empêche... : la photographie est quasi-inexistante, le rythme trop lent et le tout plutôt ennuyant. Bref, à la fois une grosse description et une grosse déception ; et cette-dernière l'emporte sur la première.

film lent long flou dialogue a ras la moquete font que la ou ete promit une plonge violente et realiste dans la mafia italiene nous trouvons un des meilleurs somnifère au monde

Idéal si on a des problèmes de constipation ou de sommeil...

Quelle déception !! Je m'attendais tellement au vue des critiques, et du synopsis et alors quel ennuie. C'est un concentré d'histoire qui commence et dont on ne voit pas la fin. Ce film est brouillon, très ennuyeux et ne nous apprend (je trouve) quasiment rien sur le déroulement de la mafia. Oui ils prennent des enfants très tôt, oui ils tuent sans relâche, oui ils magouillent avec les politiques. Mais pour un film qui dénonce, je trouve ça un peu limite. En plus on cherche l'action et franchement 2h15 c'est très long.
Une grosse déception.

Le film présenté à Cannes en 2008 bénéficie d’une réputation flatteuse qui s’avère un peu surévaluée après une première vision. Tout le décorum des films de mafia est ici expurgé pour nous faire pénétrer dans ce que la mafia sicilienne a de plus insidieux : son imprégnation dans toutes les couches de la société. Ici donc pas de costumes rayés, style Al Pacino ou Paul Muni mais des gens tout simples qui pratiquent le trafic comme on va travail. Garrone ne rate pas l’occasion de dénoncer le trafic honteux des déchets toxiques qui polluent toute la Campanile. Ceci est méritoire mais le reportage est sans doute plus adapté à un tel exercice. Pourquoi recourir à la fiction pour au final rester si factuel ? Une très nette déception au regard de l’écho dont a bénéficié le film à sa sortie.

Une certaine idée de noblesse de la mafia, faussement véhiculé par un paquet d'œuvres Hollywoodiennes depuis des lustres, disparait après avoir vu ce film qui ressemble à un véritable documentaire. Les acteurs sont bons et la réalisation nerveuse même si on regrette quelques passages ennuyeux durant le film, une réussite.

Gomorra est un film clivant, qui repousse incessamment sa fréquence à démystifier l'impact romanesque autour de la Mafia, à tel point que le film se construit dans un arc narratif bien précis, raconter l'horreur, de manière totalement empathique et tout autant dénonciatrice !

Matteo Garrone, dès sa première séquence nous montre son sujet, la vie et la mort à Naples ! L'exécution sommaire dans l'institut, là ou ces types font leurs UV, ne prend pas de gant pour nous faire visualiser et prendre part à sa violence banalisé. S'ensuit une alternance entre vie de quartier, rapide tour des lieux, de son organisation, d'introduire ses personnages et une lente exposé de l'ampleur de l'ancrage de la Camorra et des effets de cette dernière. La chorale, son système tout du moins, nous fait vivre au compte goutte les situations, les trajectoires, nous prend comme témoin d'une certaine fatalité ...

Une échelle se dessine tel un graphique, les termes de profil, d'âges, de taux dénivelle une hiérarchie, un ordre d'on l'endoctrinement prolifère dans la rue comme dans les instances que l'on devine. Le rapport quasi documentaire et cinématographique de l'approche de Garrone appui à dépeindre le paysage plutôt qu'il ne dresse de portrait et prend la température de sa vision d'ensemble. Que se soit au cours de ce " bizutage " qui s'signifie l'initiation, ou bien dans cette scène hallucinante ou l'on dépêche des gosses sur le chantier pour contrer la crise immédiate, l'orchestration est façonné à grande échelle comme dans l'immédiateté. D'ailleurs, les éléments perturbateurs sont vites tenus à l'écart. Les deux fadas de Scarface en sont l'exemple idoine.

Je m'arrête quelques instants sur le cas de ses deux là. La fascination de ses deux jeunes types pour les dialogues, les scènes du film qu'ils tentent de reproduire par symétrie est une référence à la fois terrible de leurs idioties autant que du concept d'allégeance à l'imagerie codifiés d'un état de virilité normatifs. Il faut les voir canarder à tout va dans ce " marécage ", en slip de surcroit, comme si le rapport entre puissance et jouissance concordait de facto dans l'esprit de chacun. La destruction est une autre constance dans le sort de ses deux pauvres gosses que l'on sent imprégné d'un sentiment d'abandon et qui se réfugie dans une seule idée mortifère, qui les conduit au pire ...

Le trafic, les règles, les mesures et habitudes de l'organisation servent aussi à faire part du " terme " le plus important de ce long métrage, la Guerre. De l'imbécile, aux plus conscientisés, tous ont plus ou moins un pied dedans. Qu'ils prennent pars activement, ou à la marge, le chaos ici est de coutume et atteste de l'état et de l'ampleur de la catastrophe. " - Tu es avec nous, ou contre nous ! " Voilà, comment trivialement la chose est lâché à un gosse qui doit prendre la décision, sous pression, d'en être, ou d'en payer le prix. La transaction, qu'elle soit monnayable ou plus significatif, dans le sang donc, est une constante, une présence du rapport d'un conflit qui brise encore un peu plus les liens déjà difficiles.

J'aime particulièrement cette scène de la visite de Roberto et de Franco auprès des gens qu'ils grugent. Après avoir embrasser la vielle dame, pris son cageot de pêche, on s'empresse e les balancer car elles " puent ". La difficulté de ce passage à d'ailleurs révélé par les mots cette fois explicite dans la divergence de point de vue deux qui achemine d'entériner leur partenariat.

Gomorra est un drame qui prend le temps, entre froideur et réalité, le geste est imprimé à rendre compte de la déchante de ses gens, qui autant par accoutumance que par habitude se livre à survivre dans les conditions que nécessite cet état de fait. Le film de Mattéo Garrone ( on n'en oublie pas Saviano ) n'est d'ailleurs aucunement " enjôleur ", il est difficile, au cordeau, sans cesses impliqué à devoir prendre à partie l'ignorance, voulu ou non. Son ultime fond noir, pugnace et vindicatif sur son constat prend la communauté internationale, politique et citoyenne à prendre conscience de la mort perpétuelle qui s'abat sur ses populations d'Italie. Sans gros sabots, ni manichéisme, à hauteur d'homme, de femme ( enfin pas trop quand même ) et d'enfants, la violence est vue comme un cercle qui tourne dans deux orientations majeures, que l'on laissent carburé à la vitesse souhaité par ceux à qui profite le(s) crime(s) ...

Un très bon film italien sur le crime organisé avec Toni Servillo, Salvatore Ruocco, Maria Nazionale .

Prenez Suburra, enlevez lui toute substance, et vous obtenez Gomorra. Sur un sujet sensible et ô combien important, Matteo Garrone se perd complétement en palabres, bla-bla inutile et autres intrigues désunies. C'est long et extrêmement ennuyeux, sans parler d'un jeu d'acteur souvent pitoyable et d'un script sans intérêt. En revanche, Naples est fort bien dépeinte, sale, mal famée et angoissante, c'est toujours ça de pris. Mais ces histoires de mafia italienne, pourtant bien réelles, sont loin d'être palpitantes, on a surtout le droit de suivre une bande de gamins désoeuvrés jouer les caïds en oubliant qu'il y a des conséquences à tout acte ... J'avais assez hâte de le voir et bien autant dire que la déception est à la hauteur de l'attente ...

Une œuvre puissante et réaliste, filmée de façon quasi documentaire, qui dresse un portrait sans concession de la pègre italienne. Certaines scènes sont assez folles.