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Arthur Debussy
128 abonnés
675 critiques
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2,5
Publiée le 13 mai 2012
Stanley Kubrick ou l'un des réalisateurs les plus surestimés de toute l'histoire du cinéma ! S'il a fait de bons films («Orange Mécanique», «Lolita») et réalisé un étonnant et fumeux trip sensoriel («2001»), force est de constater qu'il n'en est pas de même pour toute sa filmographie. «Barry Lyndon» confirme cette idée : plus de 3 heures d'interminables longueurs et de pur ennui où l'on suit l'ascension d'un agaçant jeune homme (Ryan O'Neal plus tête à claques que jamais) qui finira moins que rien, sa mégalomanie l'ayant finalement rattrapé. Le personnage tient de Shakespeare et de Welles, mais son interprétation est plutôt digne d'Amour, Gloire et Beauté... Alors certes, on pourra se pâmer devant la photographie en lumière réelle (fort jolie il est vrai) ou la composition du cadre, mais il existe un outil qu'on appelle montage dont Kubrick n'a pas l'air de soucier ici, préférant s'extasier devant ses propres plans, abusant à l'excès des zooms en tous genres. Un joli film « de costumes », rien de plus. [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
waouuuu! J'ai eu la chance immense de le voir sur grand écran, ce qui fait vraiment profiter des ces plans magnifiques visuellement! 3h de film c'est un marathon mais c'est un film a voir au moins une foi dans sa vie!
Ce film est clairement surestimé ! J'ai l'impression que dès que les gens voient écrit "Stanley Kubrick", ils considèrent que le film est forcément un chef-d’œuvre. Je dis non ! Ici, le principal reproche que j'ai considère la durée. Pas dans le sens de longueur comme dans 2001, avec des passages très pénibles à subir, mais dans le sens où certains moments sont tout simplement inutiles. Il faut toutefois souligner le fait que Stanley a brillamment réussi à dépeindre l'ascension sociale d'un jeune homme, et à montrer sa chute en détail. Enfin, je reconnais qu'il y a plus d'action et de rationalisme que dans 2001.
Le film le plus récent et le plus ancien (1975) que j'ai vu. En version remasterisée à la cinémathèque de Paris, Bercy. Merci pour l'invitation privée Laure, avec l'héroïne...36 ans plus tard !
Découvert 40 ans plus tard, ce Barry Lyndon est encore aujourd'hui exceptionnel et n'a pas pris une ride. Tout est excellent, décors, reconstitution, costumes, personnages, ambiance, scénario, lumière.. Cinématographiquement c'est une claque majeure de maitrise sur tous les aspects, c'est rare, unique et encore aujourd'hui ce film est bien au-dessus que la plupart des films historiques. Ce Candide inversé mérite bien plus de reconnaissance. Ceux qui ont du mal avec la forme primaire, d'apparence molle en début de film, c'est au contraire trés bien rythmé et souvent surprenant. Seul bémol, le visage des protagonistes qu'on ne voit pas forcément vieillir, pas assez en tout cas, les moyens de l'époque ne sont plus du tout les mêmes là dessus.
Qualité visuelle indiscutable et retranscription de l'époque impeccable. Un échec lors de sa sortie incompréhensible tant le film jouit d'une qualité impressionnante. L'histoire de ce jeune irlandais nous amène loin de notre époque et nous passionne.
Barry Lyndon est une oeuvre visuellement splendide et à ce jour inégalée. Les décors, les costumes et surtout la photographie font que certaines séquences peuvent être qualifié d'oeuvre d'art. D'ailleurs, ce film remportera trois des quatres oscars ( meilleure direction artistique et decors, meilleure photographie, meilleurs costumes et meilleur arrangement musicale ) amplement mériter grâce à celà. En tête d'affiche, nous retrouvons notamment un Ryan O'Neal plein de charisme et étonnant dans le rôle titre et la magnifique Marisa Berenson dans celle de l'éclatante lady Lyndon. Néanmoins, j'ai trouvé que le film possédait une histoire pas toujours très agréable à suivre et certaines séquences font qu'on ne peut se défendre d'une impression d'ennui, ce qui fait que je n'ai pas pût lui mettre la note maximale. Malgré tout, et que l'on adhère à l'histoire ou pas, on ne peut nier les évidentes qualités artistiques que nous propose cette oeuvre admirable, et fait que ce long métrage de Stanley Kubrick se doit d'être vu au moins une fois.
En 1975, Stanley Kubrick n'avait déjà plus rien à prouver, fort de ses succès précédents, mais pour autant il s'engage dans un projet comme on en voit plus aujourd'hui sous la forme d'une grande fresque romanesque. Entièrement filmé à la lumière naturelle, le maître nous emmène à la rencontre d'un jeune benêt, Redmond Barry, qui à la faveur d'événements aussi improbables qu'inespérés, joyeux ou tragiques vont lui offrir une ascension fulgurante dans la haute société et par là même le changer radicalement de l'intérieur. Les interprétations sont époustouflantes et notamment Ryan O'Neal, irréprochable, mais encore une fois, c'est également au niveau de la bande originale que Kubrick fait fort. En effet, la partition est exceptionnelle, on y retrouve Mozart, Vivaldi et consort, toujours utilisés à bon escient pour un résultat qui vous dresse le poil plus que de raison. Franchement, tout est magnifique et passionnant à suivre, ce sont trois heures de pur plaisir et un véritable témoignage d'un cinéma d'époque malheureusement révolu. A voir et à revoir.
On se demande souvent comment faire pour reconnaître les chefs d'oeuvre. Quand on voit Barry Lyndon, on a aucun doute là-dessus : on le sait, c'est tout. Quand on connaît toute l'étendue du répertoire de Stanley Kubrick, aussi brillant qu'hétéroclite, on peut se douter que Barry Lyndon allait être une pièce maitresse du cinéma des années 70. Ici, à la manière d'un opéra en deux actes et avec des musiques aussi légères que brillantes (notamment la Sonate pour Violoncelle et Piano de Schubert, répétée plusieurs fois d'affilée tant aucun autre morceau ne pourrait mieux convenir au long-métrage, et sans oublier la célèbre Sarabande de Haendel), Kubrick va comter l'histoire de Barry Lyndon, jeune "fifou" irlandais, candide et gentilhomme. En omettant toutes les prouesses techniques, la fidélité historique passant par des décors et des costumes plus beaux les uns que les autres ainsi que les jeux d'acteurs époustoufflants, il convient de s'attarder plus en détail sur le coeur du film : son scénario. Et là, j'ai eu l'impression de retomber en enfance, comme si ma grand-mère venait de me border et s'était assise sur une chaise lit afin de me raconter l'histoire de Barry Lyndon. C'est cela la beauté de Kubrick. Il est capable de vous faire rêver alors même qu'il vous impose son style. Et vous êtes là, à sa merci, à la fois frêle et impatient de connaître la suite... 5/5
Le film est très long, trois heures, il y a très peu de dialogues, c'est lent, et pourtant quand arrive le générique de fin, on se dit : "déjà ?". La magie de ce film a encore opérée même après la 4ème ou 5ème vision. C'est tellement beau, on est tellement baigné de musiques, on est tellement absorbé par l'histoire de l'ascension et de la chute de Barry Lindon, que cette œuvre intemporelle d'une élégance diaphane laisse toujours cette même impression de mélancolie et de tristesse. C'est merveilleux... que dire de plus.
"Barry Lyndon" de Stanley Kubrick c'est un film très académique, montrant l'ascension sociale de Redmond Barry, futur Barry Lyndon, puis sa déchéance. La mise en scène de Stanley Kubrick prend le partie de ne transmettre aucune émotion mais de dresser le portrait de ce personnage irlandais de la fin du XVIIIème siècle. Logiquement, la première partie s'attache à décrire la jeunesse de Redmond Barry, de sa participation aux guerres contre Napoléon, de sa rencontre avec Lady Lyndon, qui lui permirent de devenir riche et noble. La seconde partie, le nouveau Barry Lyndon détruit progressivement tout ce qu'il avait construit. Le récit dure ainsi plus de trois heures, et le spectateur n'est jamais réellement emporté dans cette oeuvre de Kubrick puisque celui-ci s'attache principalement à dresser différents tableaux de l'époque napoléonienne. L'émotion est complètement mise de côté pour favoriser le réalisme et l'académisme. Il est donc difficile pour le spectateur de conserver son attention pendant toute la durée de ce film historique. Et pourtant, la mise en scène de Kubrick est brillante, avec une reconstitution minutieuse et précise. De plus, la prestation de Ryan O'Neal est particulièrement réussi, l'acteur incarne avec brio ce personnage intriguant qu'est Barry Lyndon. La musique accompagne à merveille cette oeuvre incontournable du cinéma de l'immense Stanley Kubrick. Au final, "Barry Lyndon" est un film plein d'atout et de qualité mais l'académisme alourdi en partie l'oeuvre, tout comme sa durée. On obtient finalement une série de magnifiques tableaux historiques faite par un peintre talentueux. Après un second visionnage, il ne fait aucun doute que l’œuvre reste gravée dans la mémoire avec sa formidable réalisation millimétrées, des musiques splendides, et la performance de Ryan O’Neal inoubliable.
Barry Lyndon est le chef d'oeuvre des années 70 et avec 2001 le meilleur film de Stanley Kubrick. Un film d'une beauté plastique exceptionnelle, la photo superbe donne au film l'impression d'être une succession de peintures du 18ème siècle. Tour à tour filmant la nature (forêt, plaines, lac, ciels) Kubrick réussit à chaque fois dans sa volonté de naturalisme. Agrémentant les sublimes images avec une musique classique idéalement choisie (Bach, Haendel, Schubert) il donne l'impression d'immerger le spectateur dans un univers baroque oublié. Cependant, on retrouve les mêmes obsessions de Kubrick et de son rapport au monde moderne : la mélancolie (voir les scènes superbes quand le héros se trouve confronté au deuil de son fils ou à la mort d'un ami militaire), la solitude (Barry Lyndon est irrémédiablement seul même quand il trompe sa femme), les dérèglements multiples (armes disfonctionnant lors d'un duel, blessures, deuils, franchise précoce lors de sa rencontre avec le chevalier de Balibari). Une fois de plus Kubrick sait diriger ses interprètes (Marisa Berenson et Ryan O Neal -excellents ici- ne sont pas à priori de bons acteurs, tout du moins leur filmographie ne le montre pas). Le film est lent mais le metteur en scène cherche peut être à retrouver la vitesse de l'époque, une époque que Kubrick n'hésite pas à railler quelque peu (voir les scènes guerrières au début du film, mais son ironie s'accompagne toujours d'une extrème élégance et d'une émotion jamais larmoyante.