Avis : Hôtel Woodstock - Page 8

L'histoire du personnage principal n'est qu'un prétexte pour pouvoir faire un film sur Woodstock. Celle-ci n'a donc rien d'extraordinaire. Toutefois, le tout reste sympa à regarder même si je m'attendais peut-être à plus de musique. Au final, c'est sympa, mais pas exceptionnel !

Il y est toujours plaisant de se replonger dans cette epoque assez hallucinante mais le film en lui meme n'a rien de vraiment extraordinaire.

Et pourtant je ne suis pas fan, mais alors vraiment pas des films d'Ang Lee, mais force est d'avouer qu'il à réussi un véritable coup de maitre avec ce film. Loin de vouloir faire une reconstitution de la musique, des concerts, celui-ci se concentre plus sur "l'esprit" en développant non pas l'histoire du festival, mais celle des organisateurs. Ang Lee réussis alors non seulement à éviter tous les pièges que pouvaient contenir le sujet, mais également à nous faire découvrir les coulisses du mythique événement. De ce coté là en plus Ang Lee s'en sort extrêmement bien. D'une part la reconstitution historique et la mise en scéne, criantes de vérité, nous donnent envie de faire un grand bon en arrière, rien que pour "visiter" cette période festive mais en plus, les personnages, très bien développés par le scénario, sont superbement bien interprétés, que ce soit le personnage principales ou ses parents. On s'ennuie rarement tellement ont est emportés par la narration et l'histoire. De plus, les musique, géniales ( ça c'est évident ) , ont vite fait de nous faire plonger dans l'esprit de l'époque. Bref, nostalgie et esprit festif, voilà ce qui ressort le plus. A voir.

putain un peu d'air libertaire et festif en cette période de crise, ça fait du bien!!!!!!

un joli film, on en sort de bonne humeur... bien sûr le scénario s'intéresse plus aux problèmes familiaux du jeune homme qu'aux revendications politiques de la jeunesse de l'époque, mais, comme c'est dit dans le film, c'est d'autant tragique ! tout est traité avec beaucoup de legereté, parfois un peu trop, surtout le personnage excessivement caricaturale (quoique drôle) de la mère juive ! ça donne envie de le revoir en tout cas, tant on prend du plaisir à chaque scène.

Un bon film, avec un sujet et des personnages intéressants et attachants, qui donne une certaine envie de retourner a cette époque pour vivre ce genre d’expériences :)

Woodstock, le documentaire, existe déjà, quelle idée saugrenue cela eût été de le reconstituer ! Aucune image du concert mythique ne figure dans Hôtel Woodstock et ce n'est pas plus mal de laisser ainsi comme un sentiment de frustration (l'imagination fera le reste). Ang Lee raconte l'émancipation progressive d'un jeune garçon trop sérieux pour son âge, affublé de parents impossibles et entouré d'une bande de paysans patauds. Ce fil conducteur manque un peu de clarté et n'est finalement qu'anecdotique dans ce qui est d'abord un film sur un état d'esprit, celui d'un Peace and love hédoniste dans une Amérique toujours engagée au Vietnam. Ang Lee a choisi la légèreté et la (fausse) naïveté, ce que certains ne manqueront pas de lui reprocher, et l'impressionnisme avec des saynètes assez souvent tordantes. Les personnages sont hauts en couleur(s) et pallient les défaillances d'un scénario assez lâche. Le tout compose une gentille (au bon sens du terme) mosaïque qui ne trahit pas les idéaux d'une époque révolue. Vraiment trop cool !

Très intéressant, à partir d'un endroit pommé et d'un vieux motel, ils arrivent à faire un festival incroyable. Trop incroyable. Le film n'a pas vraiment de punch, de complication avec certaines personnes, je dirais presque tant mieux mais à cause de ceci on commence à s'ennuyer. Heureusement, il y a plein de bons morceaux et des situations vraiment drôle.

Taking Woodstock est un film très sympa, bien loin d'un trip psychédélique à la Zabriskie Point, mais Ang Lee recréait bien l'ambiance de l'époque, et l'état d'esprit. J'avoue avoir été un peu déçue, car je pense que le thème aurait pu être encore mieux exploité, mais dans l'ensemble, c'est un film très réussi que nous livre le réalisateur du sublime "Brockeback Mountain" et de "Tigre et Dragon". Un film très drôle avec de bons acteurs (dont Emile Hisch > Into The Wild !) et une très bonne BO, malgré le fait de quasiment aucun son du festival n'y figure, c'est très fort ça quand même Ang ! Qui a le talent de nous plonger dans les coulisses de cet immense festival, ces "3 jours de paix et de musique" sans oublier de parler de certains inconvénients...Le woodstock vu de loin, vu depuis le public, et c'est très sympa. Voila, un film à voir, malgré une VF assez déplorable, j'ai bien aimé, puis bon, ça fait toujours plaisir un film sur les hippies ! :)

hilarant, planant, un excellent film avec un anti héros trés sympa et des parents gratinés...et plein de tendresse sur cette époque.

Très très bon film sur la culture hippie mais parfois ca tourne un peu en rond ou parle un peu trop...à part ca c'est interessant et original.

Ce film ma redonné une bouffé d'air frais, j'ai beaucoup aimée, très folklore comme univers j'adore.

Soporiphique!! La photographie est belle même si cela n'est pas vraiment surprenant de la part de Ang Lee ( voir Brockeman MOuntain) . Mais Son Hotel Wootstock est un somisphère visuel . Dommage, cela aurait pu être un bn film!!

Ang Lee trébuche là où on ne l'attendait pas. Autant le choix de ne pas montrer le concert et d'être dans les coulisses est judicieux, proposant une coupe sociologique de l'époque, entre chronique et récit initiatique, autant la fadeur des personnages, de la narration et du discours nous plongent dans un ennui subtil et irrépressible.
Alors qu'il se veut un observateur délicat, soucieux d'éviter la ribambelle de clichés liés au sujet, il sombre tantôt dans la caricature (la mère du héros, ridicule), tantôt dans l'évanescence creuse (le personnage d'Emile Hirsh, entre autres, complètement ectoplasmique, uniquement là comme argument de marketing).
De ce portait d'un jeune homosexuel refoulé qui se libère du joug parental, Ang Lee veut faire la métaphore de cette époque libertaire, mais tout cela est tellement attendu et insipide qu'on ne cesse d'attendre le dérapage, le moment de folie, qui ne vient jamais. Tout est tellement sage ! C'est quand même le comble pour un film sur Woodstock. A moins que ne ressurgisse là la nature finalement assez réactionnaire du réalisateur qui porte un regard complètement désincarné sur l'époque - et on se rappelle de son "Ice Storm" qui souffrait des même défaut. Reste le charme de quelques acteurs, la vision du concert sous acide et la B.O. Maigres consolations...

Il est conseillé de voir "Hôtel Woodstock" une fois que l'on a vu le documentaire réalisé par Michael Wadleigh, ça permet de mieux contextualiser et de cerner les personnages, sinon on a au final un film sympa qui nous montre l'origine du festival.