Mon compte
    GoldenEye
    Note moyenne
    3,6
    25014 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur GoldenEye ?

    440 critiques spectateurs

    5
    116 critiques
    4
    167 critiques
    3
    99 critiques
    2
    43 critiques
    1
    9 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Ricco92
    Ricco92

    204 abonnés 2 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2021
    En 1995, après 6 années d’imbroglios juridiques, James Bond semble être une saga achevée. Pourtant, ne voulant pas lâcher la poule aux œufs d’or, la EON Production décide qu’il en est autrement. Le célèbre agent va donc revenir avec un nouveau visage : celui de Pierce Brosnan. Michael G. Wilson et Barbara Broccoli (respectivement le beau-fils et la fille d’Albert Broccoli qui avait produit les précédents épisodes et qui mourra un an plus tard) doivent également faire face à la chute du bloc soviétique alors que la Guerre froide avait marqué bon nombre d’aventures de 007.
    Au lieu d’éluder cet aspect, ils décident de l’affronter en plaçant ce changement géopolitique au centre du nouveau Bond : Goldeneye. spoiler: La séquence pré-générique se situe ainsi dans les dernières années de la Guerre froide, le générique joue avec toute l’imagerie communiste (la fossile, le marteau…), l’intrigue situe une partie de son action en Russie, le méchant emploie des anciens agents soviétiques pour arriver à ses fins…

    Dans ce nouveau monde, James Bond semble un peu anachronique et le film joue intelligemment avec cela dans l’habituelle séquence avec M. Ce poste est désormais tenu par une femme (incarnée par Judi Dench qui marqua totalement de son empreinte ce rôle jusqu’ici si traditionaliste) et celle-ci possède un mépris visible envers un 007 qui ne la porte guère dans son cœur également : elle le considère comme "un dinosaure sexiste, misogyne… une relique de la Guerre froide". Même la non moins célèbre Miss Moneypenny n’est plus aussi sensible à ses charmes et évoque même une attitude proche du harcèlement sexuel !
    Toutefois, Bond reste Bond ! Et si certaines allusions cherchent à humaniser le personnage (M qui demande à Bond de revenir vivant ; Alec qui évoque la mort des parents de Bond dans un accident d’escalade, élément biographique qui sera réutilisé avec une plus grande importance dans l’ère Daniel Craig…), celui-ci possède toujours une capacité exceptionnelle à se retrouver au milieu de scènes d’action toujours plus gigantesques spoiler: (la course-poursuite avec le tank)
    quitte à frôler le ridicule spoiler: (le saut en moto et la montée dans l’avion à la fin de la séquence pré-générique alors que celle-ci débutait de façon très sérieuse ; la course-poursuite entre Bond et Xenia Onatopp suivant le générique, qui semble avoir inspiré celle entre Tom Cruise et Thandie Newton dans Mission : Impossible II, est proche du grotesque…)
    .
    Certains aspects scénaristiques sont donc peu crédibles. spoiler: On ne comprend ainsi pas pourquoi Xenia cherche à défier Bond dès le début de l’histoire alors que celui-ci ne la connaît pas et ne soupçonne aucunement les projets de cette bande terroriste.
    Ce personnage de Xenia est d’ailleurs assez caricatural dans son aspect sado-masochiste. spoiler: On se demande également pourquoi Alec cherche un moyen aussi compliqué pour se débarrasser de Bond et Natalya que de les mettre dans l’hélicoptère Tigre qu’il a volé et les tuer avec des missiles tirés par cet engin si précieux lui-même alors que Bond a été endormi et Natalya arrêtée : il aurait été beaucoup plus simple de les exécuter d'une balle dans la tête !!!
    Enfin, la visite chez Q pousse un peu trop dans le comique grotesque (même si cette dimension a toujours été un peu présente dans cette séquence traditionnelle) alors que l’ensemble reste globalement assez sérieux.
    Heureusement, cela est compensé par une intrigue assez prenante bourrée de scènes d’action, multipliant les références (que ce soit à des précédentes aventures de 007 comme Goldfinger et surtout Au service secret de sa Majesté ou à des films extérieurs à cet univers comme L’Empire contre-attaque ou Apocalypse now) et faisant voyager notre héros aux quatre coins de la planère (France, Monaco, Russie, Cuba…).
    Pierce Brosnan réussit également à un incarner un Bond convaincant en associant la classe de Sean Connery, l’humour de Roger Moore et le talent pour l’action de Timothy Dalton.
    Pour ce qui est des aspects techniques, Martin Campbell signe une réalisation très efficace, même si on peut lui préférer de loin sa seconde incursion dans l’univers (le magnifique Casino royale), et est aussi à l’aise dans les scènes d’action que dans les séquences de discussions (une fois de plus, l’excellente confrontation entre M et 007) et la photographie de Phil Meheux est superbe.
    Pour ce qui est de la bande originale, la situation est plus complexe. En effet, la chanson illustrant le splendide générique est tout bonnement une des meilleures de la saga. Signée par Bono et The Edge de U2, elle est interprétée par ce monstre sacré qu’est Tina Turner et nous fait regretter que cette dernière n’ait pas, à l’image de Shirley Bassey, contribué à plusieurs reprises à la saga. Pour ce qui est de la musique, celle-ci est signée par Éric Serra et est beaucoup plus contestable. Si la majorité du temps, elle respecte plutôt bien l’ambiance du film, il lui arrive parfois de correspondre plus au style de son compositeur et cela pose problème car celui-ci fonctionne avec l’univers de Luc Besson mais est assez inapproprié pour un James Bond au point de nous faire demander si nous sommes réellement dans une aventure de 007. Il suffit de comparer le titre The Experience of love qui conclut le film avec le Goldeneye de Tina Turner : si le premier est tombé dans l’oubli, le second reste gravé dans toutes les mémoires !
    Au final, si le film souffre d’un choix de compositeur contestable et de certains aspects trop exagérés, Goldeneye reste un retour assez réussi de la franchise James Bond dans un monde totalement changé alors qu’on pouvait la croire terminée et d’un bon point de départ pour la période Pierce Brosnan. Hélas, si ce dernier possédait tous les atouts pour incarner James Bond, les films qui le mettront en tête d’affiche auront tendance à être un peu décevants, faisant peut-être de Goldeneye le meilleur volet de son ère.
    Artriste
    Artriste

    103 abonnés 1 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Dix-septième opus de la franchise, James Bond GoldenEye est également le premier à mettre Pierce Brosnan dans la peau de l'agent double pour un résultat convaincant. L'histoire nous fait suivre l'agent secret britannique qui va se retrouver confronté à des méchants venus de l'est qui comptent bien détruire Londres et bien plus encore, à l'aide d'un satellite. Si le scénario est convenu il reste bien mené pendant les deux heures que dure le long-métrage malgré quelques petites longueurs. Le tout commence très fort avec une superbe scène d'ouverture qui en donne peut-être un peut trop d'entrée de jeu tant aucun autre passage n'arrive à sa hauteur durant l'aventure, même si l'action reste spectaculaire tout du long. Si l'enjeu et l’intérêt pour la résolution de cette menace disparait légèrement à cause d'un récit sans surprises, les personnages sont pour leur part bien écrits et appréciables. Ces derniers sont interprétés par des acteurs mémorables dans leurs rôles à commencer par Pierce Brosnan tout simplement parfait dans le costume. Il est superbement entouré par Famke Janssen en femme fatale, Sean Bean en collègue ambigu, Izabella Scorupco en James Bond girl ou encore Alan Cumming qui joue le sympathique Boris. Tous ces protagonistes entretiennent des relations qui fonctionnent bien notamment grâce à des répliques inspirées comportant juste ce qu'il faut comme pointe d'humour. Visuellement c'est très soigné, la réalisation de Martin Campbell est d'une grande fluidité et nous gratifie d'excellentes séquences dans des environnements variés. Ces images sont accompagnées par une b.o. collant à merveille à l'ambiance, qu'on retiendra bien au-delà du générique final. Une fin qui s'avère attendue mais satisfaisante venant mettre un terme à GoldenEye qui est un film efficace et maitrisé méritant d'être vu.
    ned123
    ned123

    143 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2016
    J'ai vu un film... qui donne un nouveau visage à James Bond avec l'arrivée de Pierce Brosnan... et une action renouvelée, en tout cas, une recherche d'action avec un démarrage en fanfare et une volée de cascades toutres plus impressionnantes les unes que les autres... Le casting est plutôt réussi avec un M renouvelée avec Judi Dench, un Sean Bean plutôt pas mal en 006 et Alan Cumming plutôt pas mal... Le personnage de Famke Janssen est assez amusant et franchement étonnant... La réalisation est renouvelée... qq scènes sont vraiment parfaitement bien menées comme la poursuite en char... et certaines scènes reflètent une mièvrerie complète (les scènes sur la plage... mouahhhh)... Dans l'ensemble on passe un bon moment...
    gizmo129
    gizmo129

    88 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2021
    Une nouvelle ère s’ouvre pour James Bond. Jamais un laps de temps n’aura été aussi important entre 2 épisodes. De 1989 à 1995, 6 ans se seront écoulés pour trouver un nouvel interprète, un nouvel esprit et reconquérir ses fans. GoldenEye est donc le premier volet de ce renouveau, un nom aujourd’hui rentré dans la légende, grâce à un manque perçu par les fans à l’époque mais aussi par un jeu vidéo culte aux premières heures des consoles vidéos. Pierce Brosman endosse pour la première fois le costume de l’agent secret, il donne une autre dimension au personnage, bien plus bagarreur que les précédents mais moins charismatique tout de même, sa belle gueule suffisant à plaire à la gente féminine. Le bon en avant de la franchise est tout de même impressionnant, quand Bond devient lourd en drague, on lui réplique qu’il procède à du harcèlement sexuel, quand il veut décider seul, sa nouvelle responsable femme le remet sèchement à sa place, nous sommes à des années lumières des épisodes des années 60. Si les gadgets sont toujours présents, la façon de faire rétrograde de l’agent britannique lui revient en pleine figure. Ce James Bond nouvelle version marque le passage des films de papa vers un monde moderne, en bien ou en mal, à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    Un premier opus de l'ère Brosnan dynamique. Six ans ont passé depuis la dernière aventure de Bond, Permis de Tuer, avec Timothy Dalton. Six longues années qui ont vu le bloc de l'Est imploser, tournant la page de la Guerre Froide pour ouvrir, pensait-on, une nouvelle ère. James Bond devait faire peau neuve, et c'est le jeune réalisateur Martin Campbell, à qui l'on doit La Loi Criminelle (1989), qui s'y colle. Goldeneye est souvent considéré comme le meilleur opus de la période Brosnan, une réputation toujours méritée ? Pardonnez d'avance ma méconnaissance de l'univers Bondien.

    Nous sommes en pleine période post-guerre froide. Le bloc de l'est se reconstruit parmi les lambeaux de l'ex-URSS. La trame de l'histoire n'est en somme, pas une surprise compte vu du contexte lors du tournage du film. L'histoire est totalement inédite puisqu'elle n'est pas adaptée d'un roman de Ian Fleming. Le film raconte la lutte du MI6 contre un syndicat du crime désirant utiliser le satellite GoldenEye contre Londres afin de causer une crise financière globale. L'histoire nous plonge donc dans une ambiance intéressante sur fond de crise politique et d'espionnage. Prenant place à divers lieux emblématiques (Monaco, Russie, Angleterre, Cuba), cette 17ème mission propose une histoire intriguante où l'on suit pas à pas un James Bond évoluant, pour la première fois, sous les ordres d'une M charismatique (époque de changement oblige, autant apporter du renouveau.) Le scénario met, certes, un peu de temps à démarrer en instaurant un départ à mille à l'heure, suivit de séquences molles aboutissant à des fusillades invraisemblables. Ce qui frappe le plus, c'est le dynamisme de la dernière heure de film où cette séquence en char au beau milieu de Saint-Pétersbourg n'est pas anodine. Ce Bond diffère pas mal des habitudes du genre en multipliant les petits gadgets tout en délaissant la célèbre Aston Martin pour BMW au passage... Certains trouveront le scénario pas forcément très sérieux, voir décomplexé et à la limite du film d'action à la Die Hard, pourtant on a affaire à un Bond excellent qui prend aux tripes.

    Le casting de cet opus du renouveau est, également, à l'image du film. Pierce Brosnan incarne James Bond pour la première fois. Inutile de dire que c'est bel et bien lui qui mène la danse dans cet opus, proposant un Bond tantôt sérieux, tantôt blagueur et taquin, ce qui semble vraiment contraster avec les Bond précédents. Côté James Bond Girls, nous avons le droit à une Famke Janssen (saga X-Men) dans le rôle de la femme fatale (un grand classique), la douce Izabella Scorupco (Vertical Limit) qui va aider Bond dans sa mission, sans oublier la superbe Judith Dench qui incarne une nouvelle M froide et déterminée. Du point de vu des bad guys, Sean Bean (Game Of Thrones, Seigneur des Anneaux) grand habitué aux rôles de méchants incarne un 006 crédible et froid. Il en va de même pour le sympathique Gottfried John qui campe le rôle du général russe déterminé à restaurer la puissance d’antan de sa mère patrie.

    Du point de vu de la réalisation, le film propose une composition intéressante sur tous les niveaux. Du côté des sons et musiques, ce nouvel opus propose une réutilisation des grands thèmes de la saga, ajoutant des morceaux inédits fort appréciable. Eric Serra, compositeur attitré des films de Luc Besson, est en charge de la BO de cet opus. L’introduction de Tina Turner mari très bien force, douceur et glamour dans une des plus charismatique musique de la franchise. Côté décors et effets spéciaux, le film ne déroge pas à la règle, proposant des plans typiques et réussis. Rien à dire, le film n'a pas pris une seule ride !

    ___________________________________________________

    Les : un renouveau qui apporte du neuf, des acteurs impliqués dans leurs rôles, une histoire intéressante qui prend appui sur l'actualité, une BO et une réalisation solide, la séquence du char

    Les - : un peu long à se lancer (une rythme en dent de scie pendant 1h), ambiance moins sérieuse qui risque de gêner

    Longtemps hésitant entre le 7 et le 8, j'opte finalement pour le 8. La raison ? L'ambiance décomplexée et pas forcément sérieuse de cet opus n'est en rien une faiblesse. C'est une force qui lui permet de se démarquer de l'atmosphère des précédents opus et en renouvelant le genre du film d'espionnage en apportant une touche de légèreté et beaucoup d'action. Une première mission réussie pour Pierce Brosnan.
    Julien D
    Julien D

    1 172 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Première aventure du célèbre commandeur du MI6 depuis la fin de la guerre froide, et surtout après de houleuses procédures juridiques ayant abouti par l’obtention des droits de la franchise par la MGM au détriment des studios EON à l’origine des seize précédents opus, Goldeneye se veut, comme l’a été chaque changement d’acteur principal, un renouveau dans l’exploitation des codes de la saga. Même s’il s’ancre sans peine dans son époque, son scénario évoquant allégrement les difficultés liées aux bouleversements géopolitiques et les nouvelles menaces technologiques, mais les péripéties de l’agent 007 semble ne plus avoir, dans les années 90, de quoi surprendre. En effet, son intrigue, consistant à empêcher un traitre de commettre un attentat armé d’un satellite détourné, n’a strictement rien d’original et même les scènes d'action et autres cascades, aussi spectaculaires soient-elles, n'ont de quoi répondre aux attentes, de plus en plus importantes, du public en matière de violence. Dans l’ensemble la nouvelle distribution est assez convaincante. Parmi les rôles récurrents notons que Judi Dench est un meilleur M que ne l’était Robert Brown dans les quatre précédents films, que Samantha Bond est une Miss Moneypenny aussi insipide qu’a pu l’être Caroline Bliss face à Timothy Dalton et qu'avoir garder Desmond Llewelyn est une excellente tant l'humour qu'apporte son interprétation de Q est inimitable et indispensable au potentiel divertissant du film. Pour ce qui de Pierce Brosnan, tout de même au centre de ce casting, il apporte à son rôle mythique un nouveau charme, celui d’un baroudeur flegmatique dont le fait d’avoir rendu moins macho et brutal que ses prédécesseurs a divisé les fans. Finalement, ce qui restera le plus mémorable dans cette dix-septième aventure est sans doute bien moins la tentative de modernisation de son schéma scénaristique devenu terriblement rébarbatif que la splendide chanson interprétée par Tina Turner.
    7eme critique
    7eme critique

    509 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2017
    "GoldenEye" signait ici la renaissance de la franchise James Bond en nous présentant son nouveau visage, celui de Pierce Brosnan. Le film démarre sur les chapeaux de roues avec une scène d'introduction explosive et persévèrera dans ce registre avec un rythme très soutenu sous une bande originale grandement appréciable. L'aventure est assez prenante sous les traits de ce James Bond aussi frais qu'élégant, nous offrant incontestablement notre dose d'action, pour en faire un film d'espionnage désormais culte au sein de cette inépuisable saga.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    53 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2018
    Ce James Bond est la première modernisation de la série, avec l'acteur Pierce Brosnan considéré comme une avancée par rapport à son prédécesseur, Timothy Dalton. La série semblait s'essouffler, accusant son âge et voici que débarque en 1995, " Goldeneye " un coup de fraicheur haletant, un emballage d'action avec cascades vertigineuses, combats à main nue et duel à arme de pointe mené à un rythme efficace jamais vu dans les films précédents. Sean Bean, l’interprète de Janus, est un méchant de taille face à un 007 plein de fougues. Leurs face-à-face est réussit. Un des meilleurs films de la licence.
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile
    PowerKing - Les Chroniques du Cinéphile

    337 abonnés 1 372 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 août 2016
    Quand Timothy Dalton passe la main à Pierce Brosnan, la transition ne peut être qu’explosive. GoldenEye est donc le 17ème opus de la saga, et l'un des plus dynamique. Il n'y a pas une seule seconde de répit entre les fusillades et les scènes d'action cultes: la fuite en avion sans parachute, la petite course entre ferrari et aston martin sur les routes sinueuses de Monaco, ou encore la fameuse scène du tank, ne sont que des références signant là l'un des meilleurs épisodes de la saga. La réalisation de Martin Campbell y est sans doute pour quelque chose. Sur une BO de Tina Turner, 007 affronte son double, l'agent 006, traitre envers la mère patrie et ennemi redoutable. Un bras de fer musclé, étalé sur deux grosses heures édulcorées de romance, au détriment de l'action pure. On y retrouve deux Bond Girls antagonistes: l'hystérique et nymphomane Famke Janssen, et la séduisante Izabella Scorupco. Brosnan endosse à merveille le smoking, le martini-vodka et le sourire enjôleur, entamant son mandat avec une classe inégalable. Il ne cherche pas à s'inspirer de ses prédécesseurs, et s'est aussi pour cette raison qu'il colle parfaitement au rôle. Fort de ses 30 ans d'existence, succès comme échecs à travers 17 adaptations en lice du célèbre romancier Ian Fleming, Bond est toujours sur les rails de la popularité intergénérationnelle. Ce petit coup de booste le rend d'autant plus irrésistible. Une référence. 4,5/5
    Fabien S.
    Fabien S.

    517 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2020
    Un très bon film d'espionnage. Pierce Brosnan incarne très bien James Bond face à Sean Bean en antagoniste.
    dougray
    dougray

    228 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Après de longues années d'absence (et la chute du bloc communiste), James Bond est de retour (avec son Aston Martin DB5 en plus) ! Et c'est tant mieux car "Goldeneye" est l'un des meilleurs opus de la série ! Tout est réuni : le fameux thème musical de John Barry, l'indispensable Gunbarrel, le superbe générique symbolisant la fin du communisme et le début d'une nouvelle ère (avec une chanson titre de la grande Tina Turner), lles gadgets , les répliques cultes ("Bond, James Bond", "Vodka-Martini, au shaker pas à la cuillère"...), le retour des incontournables M (campée désormais par l'autoritaire Judi Dench), Q (Desmond Llewelyn rempile dans le rôle) et Moneypenny mais aussi les scènes chocs (la séquence pré-générique aussi extraordinaire qu'improbable, la scène du tank, le final sur l'antenne...). Mais, en plus du casting fantastique (l'excellent Sean Bean qui campe un des meilleurs méchants de la série, la sadique Famke Jannsen, le méchant Gotfried John, l'amusant Robbie Coltrane, le délirant Alan Cumming, le sérieux Tcheky Karyo...) et de la BO signée Eric Serra, c'est l'exploit réalisé par le nouvel interprète de Bond qui retient l'attention. En effet, l'irlandais Pierce Brosnan réussit presque à égaler Sean Connery sans pour autant le copier et ce grâce à son flegme, sa décontraction et son sens de l'humour so british. Un 007 parfait ! Seule petite ombre au tableau : la James Bond Girl Izabella Scorupco (très belle au demeurant) est un peu pénible. De même, le film a une tendance à mal supporter le poids des années. Reste que 007 signait par ce film un retour triomphal, prouvant ainsi aux plus septiques qu'il n'est pas encore près de passer la main !
    Joh
    Joh

    15 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Que ça fais plaisir de revoir un Bond de cette qualité ! Pierce Brosnan commence fort en agent 007 ! Le meilleur depuis "Au service secret de sa majesté" sans aucun doute. Pierce Brosnan incarne Bond comme s'il le faisait depuis longtemps, agréablement surpris. Natalya, alias James Bond Girl, est une des meilleures conquêtes de l'agent secret. Bien interprété, bien écrit, magnifique, elle a tout pour plaire ! Ce n'est pas la seule d'ailleurs. Famke Janssen est sublime en femme fatale ! Elle fait peur, son personnage est une ordure, ignoble femme et incroyablement sexy. L'ennemi de Bond le plus agréable à regarder à coup sûr... Son partenaire, incarné par le grand Sean Bean, est tout aussi génial. Sean Bean le joue à merveille, il a un certain charisme et surtout fut proche de Bond ! Le scénario n'a rien d'exceptionnel - Bond doit enquêter sur la disparition du missile "GoldenEye" - mais est très bien écrit, ce qui le rend très intéressant. De l'humour bien dosé, ni trop ni trop peu.
    Cet opus marque également un tournant dans la saga : hormis Q, tous les acteurs changent ! M est ici joué par Judi Dench, convaincante pour le peu qu'on la voit, Moneypenny en revanche moins marquante. Il me semble que les locaux du MI6 ont changés mais je peux me tromper. La séquence pré-générique est excellente, ancrée dans le contexte de l'époque ! La BO est bonne cependant pas des meilleures.
    En bref, un excellent Bond comme je l'espérais de ce film auquel je n'ai que très peu de reproche à faire. Un film que je reverrais avec plaisir. Dans mon top 5 des 17 premiers films Bond !
    Shelby77
    Shelby77

    153 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2016
    Critique de "Golden Eye".
    Premier James Bond avec l'acteur Pierce Brosnan. Le scénario est bien ficelé et passionnant. Je l'ai trouvé réussi parce qu'il a les bons éléments pour faire un bon James Bond : des gadgets de partout, de l'action pure et efficace, un peu de romance, l'humour etc. Pierce est charismatique et crédible, son personnage lui va comme un gant. Le reste de la distribution est tout aussi bon. 3,5/5
    kal-el 02
    kal-el 02

    108 abonnés 843 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2015
    Goldeneye était pour Pierce Brosnan la première occasion de s’imposer dans le costume de James Bond, force est de constater que sous l’impulsion du réalisateur Martin Campbell celui-ci s’en est très bien sortit ! Mais Goldeneye c’est avant tout la continuité des aventures du plus célèbre agent secret Britannique mis en scène par les Américains, introduit par le super générique chanté par Tina Turner on retrouve toujours plus de gadgets, de cascades, d’action et de « James Bond girl », articulés avec beaucoup de métier puisque chaque élément sert de très belle manière l’ensemble du film. Le scénario est bien travaillé et surtout très bien adapté à son temps en permettant à Bond de survivre à la chute de l’URSS et en renouvelant par la même occasion tout cet univers. Du rythme et de la manière voilà ce qui fait la force de la réalisation de Campbell, Brosnan pour sa première se montre surprenant tant il semble à son aise : incarnant un Bond toujours très classe, plus charmeur que jamais, dynamique et doté d’un caractère un peu plus dur face à l’ennemi, surtout au sein de cette lutte fraternelle l’opposant au très bon Sean Bean. Cet affrontement se reporte d’ailleurs clairement au niveau des femmes qui jalonnent l’histoire : la sulfureuse Famke Janssen contrastant à la douce Izabella Scorupco toutes deux incarnant deux personnages très intéressants, d’autres seconds couteaux sont à l’honneur à l’image de Tcheky Karyo, Robbie Coltrane ou encore Jo Don Baker. Néanmoins on pourra regretter le côté un peu « too much » qui caractérise tant la saga mais en tout cas Martin Campbell nous offre un film très intéressant et surtout des plus divertissants qui donne un nouveau souffle à une saga devenue mythique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 février 2012
    GoldenEye symbolise le retour de James Bond, la relance de la franchise. Alors
    pour cette renaissance cinématographique, l'excellent Martin Campbell prend les
    commandes de ce qui sera considéré comme l'un des plus grands films de la saga. Il
    est ici accompagné par Éric Serra, l'homme à qui le spectateur doit la superbe
    musique du film.
    Après avoir incarné l'agent secret britannique en 1987 et 1989,
    Timothy Dalton choisi de ne pas rempiler. Pierce Brosnan s'étant libéré de
    Remington Steele, il peut donc désormais endosser le rôle de 007 à la satisfaction
    du grand public qui n'attendait que lui. Alors, que dire de son interprétation ?
    D'abord qu'il s'en sort très bien. Différent de ses prédécesseurs, il arrive à
    retranscrire sa vision personnelle du personnage à travers son interprétation.
    Plus léger, plus humain, plus expressif mais pas très "flemingien", tel est le James Bond de
    Pierce Brosnan. L'acteur est ici accompagné de la belle Izabella Scorupco qui
    incarne la programmeuse russe Natalya Simonova. Loin d'être aussi physique que la
    Bond girl lambda, elle arrive tout de même à imposer son personnage. Pleine de
    courage, séduisante et surtout très psychologue envers Bond, elle apporte une vraie
    légèreté bien nécessaire au film.
    Le méchant de l'histoire s'appelle Alec Trevelyan, un vieil ami de Bond détruit par la haine et la rancœur. Un personnage complexe, aujourd'hui culte, sublimé par l'interprétation mémorable de Sean Bean, peu connu à l'époque. Dans le film, la rivalité entre Bond et lui est si violente
    et profonde que le héros ne sait plus où il en est. Bond souffre et ce remet en
    question ; une remise en question que Brosnan joue à la perfection (référence à la
    scène de la plage). Leurs joutes verbales et leurs échanges de regards sont des
    petites merveilles d'écriture et de jeu d'acteur. Un vrai plaisir que de voir ces
    deux-là se donner la réplique. La scène de la confrontation finale entre Trevelyan
    et Bond est à elle seule un petit bijou de cinéma.
    Famke Janssen incarne Xenia Onatopp, la "méchante" du film aussi masochiste que séduisante. Gottfried John campe le rôle du général Arkady Ourumov, une relique de la guerre froide (au même
    titre que James Bond) qui marque les esprits ; et ce malgré son manque de charisme
    flagrant et sa constante infériorité aux autres personnages durant le film.
    A cette distribution s'ajoute le nom de Dame Judi Dench qui incarne le nouveau M.
    Moins bureaucrate et surtout moins manichéenne que ses prédécesseurs, la nouvelle
    patronne de 007 symbolise clairement la drastique ré-actualisation de la saga. M
    se veut être froide et intransigeante envers Bond ; une attitude comprise et
    explicitée par la conversation entre elle et lui en début de film. Cette même
    attitude qui se perdra au fur et à mesure des films. La prestation de Dame Judi
    Dench est tout à fait correcte. Robbie Coltrane fait là sa première apparition. Joe Don Baker, sa deuxième (cette fois-ci dans un autre rôle).
    Outre sa belle distribution, GoldenEye bénéficie d'un scénario inédit, en marge avec son époque et sous fond de vendetta, un thème récurrent dans la saga mais cette fois-ci nettement plus approfondie pour le plus grand plaisir du spectateur.
    Techniquement, le film est une merveille. La photographie est très soignée, malgré les faux raccords et les invraisemblances. Le voyage est garantie. Il y en a pour tous les goûts. Neige et froid en Russie, il y a ; jungle cubaine sous un beau soleil dégagé aussi. Et c'est là qu'intervient Éric Serra par sa musique originale venant intelligemment cristalliser ces paysages inoubliables. A cela se rajoute des scènes d'actions à couper le souffle et la chanson titre écrite par Bono et chantée par Tina Turner ; probablement la plus belle de toute la saga.
    GoldenEye est donc un chef d'œuvre à part entière. C'est ce style sombre et unique, si particulier, qui le caractérise. Probablement l'un des films les plus envoutants de ces vingt dernières années, et certainement le meilleur des "Bond movies". Mention à Lindy Hemming, créatrice des costumes du film.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top