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shmifmuf
159 abonnés
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4,0
Publiée le 11 septembre 2012
Les comédies françaises sur les ados sont en général calamiteuses. Mais avec "Les beaux gosses" Riad Sattouf réussi à s'approcher de l'univers des comédies américaines sur les adolescents tout en y incorporant une touche absurde et décalée qui fait toute l'originalité de ce film.
Le film est sympathique mais s'essouffle a la fin...au début on a de la compassion pour Vincent Lacoste qui campe un ado "moche", mais au fur et a mesure du film on remarque que son personnage est antipathique, il se moque de gens qui sont dans la même situation que lui et ne sait même pas profiter de ce qu'il a !!! Pourtant bizarrement un air d'émotion plane sur ce film, on ne s'ennuie pas. l'histoire, bien qu'un peu lourde des fois, dépeint un visage assez caricatural de l'adolescence mais en ayant une certaine vérité !!! Noémie lvovsky est très très bonne dans ce film et apporte la grande touche drôle du film.
Une comédie qui a le gros avantage de ne pas se prendre au sérieux... Et pour s'en convaincre il suffit de regarder le style de ses anti-héros, qui pourtant portent à bras le corps la vérité d'une certaine adolescence, une adolescence à la bêtise enfantine et la cruauté adulte, mais une adolescence tellement touchante de maladresse... Tout est naturel, que ce soit dans le jeu des acteurs ou dans leurs dialogues, pas d'effets de manche chez "Les Beaux Gosses", et puis on parle de tout et sans tabou, mais surtout sans vulgarité... Et bien sûr on rit de ce savant dosage ! Une belle réussite.
Ah, cet première scène en gros de deux ados qui se roulent une pelle monumentale, zoom sur l’acné en prime, ça donne envie non ?? Une classe d’ados dans un collège de province et leurs grandes questions métaphysiques : le sexe… et l’amour bien sûr ! Tous les personnages sont très bien vus de la mère trop cool au prof dépressif et à la jolie de la classe mais un peu garce en passant par les trop moches et pas fréquentables… on se retrouve tous au collège. Ce film est intemporel tant ses dialogues sont justes, les ados natures, le cheveu en bataille et la moue continuelle. Les acteurs s’amusent (enfin, les adultes surtout), nous on se poile. Pour une fois qu’on a une comédie française drôle, ne pas se priver !!
Autant le dire tout de suite, il manque à Riad Sattouf un véritable talent de réalisateur et de scénariste pour faire des «Beaux Gosses» un film digne de ce nom. La photographie fait très cheap, la mise en scène est hésitante, le montage reste amateur, etc. S'il fallait retenir quelque chose de son premier essai, tout de même sympathique, c'est d'un côté l'interprétation des 2 acteurs principaux Vincent Lacoste et Anthony Sonigo, vraiment inoubliables en loosers prépubères, et le talent de Riad Sattouf à croquer l'âge ingrat qu'est l'adolescence, entre exagération et sincérité du trait. Si la caricature est souvent excessive, cantonnant le film à une superficialité commune à tous les teen-movies (pour ce qui est de l'humour on a déjà vu mieux que «Les Beaux Gosses»), il arrive que les personnages nous émeuvent dans leur maladresse, dans leur tentative d'aimer ou de se faire aimer. Certes Riad Sattouf ne s'attarde jamais sur ces moments d'une justesse touchante, mais ils font des «Beaux Gosses» un long métrage relativement singulier dans le genre, et même en temps que tel. S'il reste le cul entre 2 chaises, hésitant entre la chronique sociale et la comédie pure pour finalement rester dans la zone intermédiaire (sorte de consensuel mou), «Les Beaux Gosses» est relativement prometteur, et pour ses jeunes comédiens, et pour Riad Sattouf, à condition qu'il prenne conscience du chemin à parcourir et qu'il redouble d'ambition. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Drôle, touchant, décapant mais surtout profondément juste, Les beaux gosses offre à l’adolescence l’une de ses plus belles adaptations cinématographiques. Nous voici embarqués dans le quotidien collégien somme toute mouvementé du jeune Hervé, 14 ans, et de son meilleur ami Camel d’un même mouvement obsédés et terrifiés par l’amour : la femme devient le foyer où se concentrent bon nombre de questions que les magazines de mode amplifient et que les adultes, lassés, déforment par une banalisation outrancière. Peu à peu les cœurs se rapprochent et les sentiments se précisent à mesure que les trajets en bus arpentent des espaces encore cachés, trajets bientôt remplacés par le scooter symbole d’émancipation, de maturité. Les acteurs brillent et livrent des interprétations à fleur de peau et hilarantes, servies par des dialogues savoureux: chaque protagoniste dispose de sa propre personnalité et y exprime une véracité émotionnelle qui emporte totalement l'adhésion. La mise en scène regorge d’idées et dynamise son récit en jouant sur les cadres – caméra embarquée, gros plans, caméra à l’épaule etc. –, ce qui rend le tout très fluide et agréable. On aime suivre les péripéties de personnages qui évoquent de la manière la plus authentique qui soit nos années lycées. Un excellent film.
C'était pas mal du tout. Je ne serai pas surpris que le long métrage Les beaux gosses devienne (en France) le porte étendard de la comédie pour adolescents. Je trouve que le réalisateur Riad Sattouf a crée un véritable univers et brosse le portrait de petits merdeux qui se sentent mal dans leur peau. J'ai eu une bonne impression d'authenticité et de sincérité tout le long du film. C'est fou, il y a plein de petits détails qui contribuent à cette immersion, on croit retourner au collège. Cela m'a presque donné envie d'y retourner ! En général, on ne rit pas aux éclats, mais le film donne la pêche, j'avais le sourire aux lèvres constamment. Ceci dit en passant, il y a tout de même des scènes hilarantes. Faut pas charrier, notamment les séquences d'onanisme, j'étais mort de rire. Par contre, vers la fin ça devient légèrement redondant dans les situations et dans les gags. Puis quand ça commence à évoluer, le générique de fin tombe de manière abrupte. Assez frustrant, dommage on était pas loin d'avoir la pépite humoristique de l'année.
Un portrait intelligent et drôle à la fois sur l'âge ingrat de l'adolescence. Sans caricaturer à mort, Sattouf tire son épingle du jeu avec des situations cocasses et des personnages secondaires savoureux (cf. la mère dépressive mateuse !). Ah la coupe mulet et les boutons plein le visage, quel plaisir !
Une comédie générationnelle hilarante et nostalgique sur les années collèges, avec des répliques à tomber, et un casting imbattable, notamment la révélation cesarisée Vincent Lacoste. 4,25
Un film inégal à la réalisation quasi-sans originalité et au scénario un peu lâche et des idées pas totalement exploitées (je pense surtout à certains personnages secondaires qui auraient pu franchement être plus approfondis !!!) mais quelques moments tordants de pure comédie, comme communiquer avec l'esprit d'Hitler juste pour lui demander qui sera le premier à sortir avec une meuf, ou qui sont tordants juste parce que ça sent un peu le vécu pour le spectateur ; l'interprétation assez juste aide bien dans ce sens. Bon malgré tout ses défauts "Les Beaux Gosses" arrive à rendre des fois nostalgique d'une période qu'on ne revivrais pour rien au monde (enfin pour ma part !!!) qui sentait bon l'acné, l'appareil dentaire et le prenage de râteau (plus que le roulage de pelle en tous les cas, pour ma part !!!).
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1,0
Publiée le 7 octobre 2020
Le protagoniste Vincent Lacoste est immature et peu aimable. Il écarte une fille qui a la témérité de lui demander s'il veut sortir en la traitant de vache et en s'éloignant en riant d'elle et la laisse en larmes. La dureté de cette scène n'est jamais rachetée dans Les Beaux gosses. Ce n'est qu'un exemple de la brutalité de ce film qui passe pour de l'humour. Je lui ai donné une étoile uniquement à cause de l'impressionnant rôle d'Alice Tremolières. À part son temps d'écran ne perdez pas le votre avec ce film. Comme acteur dans ce film Vincent Lacoste il est simplement moyen et encore. Le problème de Vincent Lacoste est qu'il n'a qu'un seul registre. Alors si le scénario ou l'histoire sont adapté a son registre il est bon voir excellent mais pas ici...
Après une excellente carrière dans le monde dans la bande dessinée,Riad Sattouf se révèle être un vrai cinéaste avec un vrai point de vue.Bien sûr,contrairement au bobo-caricatural "Lol","Les Beaux Gosses" ont une vision très réaliste et brutale de l'adolescence.Mais Riad Sattouf,intelligent,ne voulant pas en faire un documentaire,injecte une bonne dose de décalage et d'humour propres à ses œuvres dans la BD et fait de ce film une œuvre à part,unique et surtout très personnel!
Ah l'adolescence, période essentielle dans la vie d'un homme et d'une femme, premier baiser, premier calin , premier chagrin, ce film vous donne simplement envi soit d'écrire un livre sur sa propre expérience soit de tourner un film sur sa propre vie. Pour ceux qui ont critiqué le film , ils n'ont pas été assez objectifs, il faut être toujours en recul par rapport au scénario et se mettre à la place du jeune Hervé. Ainsi à travers ce film, le réalisateur a mis en avant certains problèmes de la société qui malheureusement se poursuit avec l'age adulte comme les problèmes de normalité(beau , mince et riche), origine ethnique et place dans la société suivant la catégorie socio-professionnelle des parents. A quand un film sur les problèmes d'obésité d'un adulte qui a réussit malgré un parcours atypique comme le mien...
Pour une fois qu'un film pour adolescents se démarque et n'est pas cliché. C'est original parce qu'on a l'impression d'être dans les années 70, ils ont des looks décalés. Le film est très très drôle et sans tabou, ce qui fait aussi son originalité.