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Max Rss
168 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mars 2014
L’histoire vraie de Ron Woodroof qui va apprendre qu’il est atteint du virus du sida et qu’il n’a plus que trente jours à vivre. Voici donc la trame principale de ce « Dallas Buyers Club ». Il y a une sorte de règle en cinéma: toujours se méfier des films acclamés par la presse et les spectateurs. Car il y a toujours de mauvaises surprises. Et ce selon moi, ce film de Jean-Marc Vallée en fait partie. Franchement, j’ai beaucoup de mal à comprendre l’engouement suscité par ce biopic que j’ai personnellement trouvé assez fade. D’accord, le propos est très contestataire: nous avons là une critique de l’incompétence du système médical américain, incapable de faire face à un virus menaçant et qui obéit au doigt et à l’œil à une fédération incapable de prendre des décisions et d’adopter des lois appropriées en cas de situation grave. Quand on a en mains un sujet aussi brûlant que celui là, il faut savoir en faire quelque chose. Ce qui n’est clairement pas le cas ici. C’est convenu, prévisible. Le tout aurait même tendance à facilement verser dans les bons sentiments. Finalement, sur quoi pouvons nous être unanimement d’accord à propos de ce film? Très clairement sur la prestation de Matthew McConnaughey qui fait tout le boulot. Les autres acteurs ne sont pas très convaincants: Jennifer Garner est assez effacée. Quant à Jared Leto, même si il est assez surprenant en tant que transsexuel déjanté et camé, il n’apporte pas grand-chose. Vendu comme la bombe cinématographique du moment, « Dallas Buyers Club » est un film surestimé et qui pour moi s’inscrit dans la lignée des productions lambdas.
Un bon film sans prétention parfait pour un rôle à oscar pour McConaughey qui rempli entièrement et pleinement son rôle. Manque de rebondissements dans le scénario. Maintenant c'est un Biopic donc si l'histoire le veut. Jared Leto est très bon aussi d'ailleurs. A voir une fois.
Un bon film, bien réalisé et tout mais y'a eu un truc qui a fait que j'ai pas vraiment accroché, peut-être pas assez d'intrigue ou cette impression que le film n'avançait presque pas ou très lentement.
Jared Leto incroyable dans le rôle d'une transsexuelle ! Il est trop rare de voir les transsexuelles représentées sur grand écran, il faut que ça change ! Je défend à 100% leur cause, et je suis un admirateur absolue des trans ! Superbe film dans tous les cas.
C'est frustrant de ne pas pouvoir s'enthousiasmer pour un film qui nous a plu. Dallas Buyers Club a tout d'un grand film mais qui n'est finalement peut-être qu'un très bon film. Et cela tient à des petits rien du tout. C'est l'histoire (vraie, était-il nécessaire de le préciser) de Ron Woodroof, diagnostiqué positif au VIH, qui décide de passer par tous les moyens possibles pour se procurer des médicaments illégaux qui permettent de prolonger le temps de vie. Il en fait un commerce et permet ainsi, en contournant les bornes légales, à des centaines de personnes de vivre plus longtemps. Le film dénonce clairement l'un de ces cas où la légalité se retourne contre le citoyen, et où se dernier recherche la sécurité dans l'illégalité. Jean-Marc Vallée place clairement(trop?) la légitimité du côté de l'illégal. Bien sûr, il y a de quoi être révolté contre ces lobbys pharmaceutiques tout-puissants des Etats-Unis, qui font passer leur sacrosainte rentabilité avant la vie de milliers de personnes. Il y a de quoi être bouleversé quand on voit un Matthew Mcconaughey brillant se battre avec toutes ses forces restantes pour quelques minutes de vie en assoiffé de vie, qui ne capitulera jamais devant le fatalisme de la maladie, et constituera un vrai casse-tête pour tout le système de santé médico-légal étasunien. La réalisation est très travaillée, et on assiste à un vrai travail de cinéaste. La formidable performance de Jared Leto devrait lui permettre de rafler l'oscar du second rôle. Et puis, il y a l'impression générale. L'impression d'avoir assisté à un plaidoyer bien-pensant qui sépare le monde en deux: l'Etat, c'est bien sûr le méchant bonhomme qui ne pense qu'à se remplir les poches, et le commerce sous-terrain de médicaments anti-VIH les gentilles victimes ne se souciant que du bien de son prochain. On s'aperçoit peu à peu de cette position adoptée par le cinéaste, et ça agace de plus en plus à mesure que le film avance. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un pétard mouillé, ayant sincèrement passé un très bon moment de cinéma,mais j'ai la désagréable impression qu'un propos plus nuancé et moins moraliste aurait apporté le petit plus qu'il manquait, et qu'il manquera sûrement au moment de la remise des Oscars.
Basé sur une histoire vraie, ce biopic est superbement écrit, excellemment mis en scène et interprété par un casting de choix, dont Matthew McConaughey, exceptionnel. Un chef-d'œuvre de tolérance et de vérité.
Porté par l'interprétation exceptionnelle de Mathew McConaughey et Jared Leto, tous deux transfigurés, Dallas Buyers Club est un film drôle et émouvant. On a plus qu'à croiser les doigts pour l'oscar du meilleur film.
Magnifiquement vrai. Que dire de Matthew McConoghey si frêle d'apparence et pourtant prêt à tout pour vaincre ce fléau! Il lui suffisait seulement d'un Rayon dans sa vie pour évincer un tant soit peu la maladie. Bravo.
J'ai regardé ce film 3 fois. Ce film m'a renvoyé à l'atroce gestion de l'avènement sida au début des années 80. Le mot Sida renvoyait à maladie des homos, liée à des pratiques de vie honteuses, transmise on ne savait pas trop comment ... Bref, les autorités de santé ont tout fait pour que l'ignorance et la bêtise humaine aboutissent à la catastrophe sanitaire que cette maladie est devenue, avec de personnes refusant de se faire dépister de peur d'être mises au ban de la société. Et comme si ces ratés ça ne suffisaient pas, les sachants se sont trompés en priorisant la "loi des marchés" au détriment du bien être des malades. Pour cela, ce film est plus qu'une oeuvre cinématographique. C'est un témoignage d'une mauvaise époque pas si lointaine, qui ne verse pas dans le patos. Et réalisateur et les acteurs (dans exception) se sont montrés à la hauteur de la tâche. Merci à eux