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    Liberté
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    3,5
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    116 critiques spectateurs

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    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mars 2010
    On ne peut que féliciter Tony Gatlif d'avoir abordé le sujet délaissé du martyr des bohémiens durant l'occupation allemande. C'est aussi l'occasion de rappeler que la population française et sa police eurent leurs brebis galeuses. La gravité de cette histoire n'empêche pas l'expression d'un certain optimisme, à travers une galerie de personnages plus truculents les uns que les autres et une musique tzigane euphorisante. En dépit de quelques clichés faciles, d'un soupçon de manichéisme et d'une mise en scène un peu académique, on se laisse emporter par le souffle narratif de cet épisode historique.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    30 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2010
    Beau film émouvant ! L'époque est restituée avec sobriété, sans maniérisme. Belle marque d'amour pour un peuple dont personne ne se soucie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 février 2012
    Magnifique, film plein de fraîcheur et de bonne humeur. Une ode à la vie et à la liberté, celle que l'on a plus vraiment, celle qu'on a perdue au fil du temps. Vivre au jour le jour, sans s'inquiéter de quoi sera fait le lendemain, jouir des choses simples, ne pas être attaché à un lieu et pouvoir filer libre comme l'air...
    De plus, on en parle presque jamais des Tziganes persécutés par Vichy et par les Nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. Tony Gatlif livre un récit poignant tout en nous faisant découvrir les camps d'internement de « nomades ». Mais plutôt que de tomber dans un mélodrame étouffant, Gatlif décide que la Vie devait prendre le dessus. On ne peut maintenir en cage quelqu'un qui n'a connu que les grands espaces. Et quoi qu'il en coute, ils feront tout pour préserver leurs style de vie.
    Un film sur les Roms, sur un mode de vie et une idéologie, sans avoir la naïveté d'en faire un paradis peuplé d'anges. Une histoire énergisante, une bouffée d'air, de la profondeur tout en gardant le ton de la légèreté, une belle réussite, que demander de plus !
    diehard5
    diehard5

    25 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    Le manque de caractère des personnages joués par Marc Lavoine et Marie Josée Croze vide leur aventure de signification et déséquilibre le film. Dommage car les scènes avec James Thierrée, tournées à l'inspiration, laissent penser que l'aurait pu avoir beaucoup mieux.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    41 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2010
    Encore un film que je critique bien des jours après l'avoir vu. je vais donc être très bref et très rapide. Liberté est un film très touchant et très beau, un très beau film français qui nous apprend ce que l'on nous dit pas forcément au collège...
    traversay1
    traversay1

    3 194 abonnés 4 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2010
    Avec le sujet le plus dramatique, et de loin, qu'il ait abordé au cours de sa carrière, soit l'extermination planifiée du peuple tsigane par les nazis (et pratiquement jamais traité au cinéma), la question était de savoir si Tony Gatlif allait changer de style et oublier son exubérance habituelle. La réponse est clairement : non ! Liberté est un film généreux, fou, naïf, chaotique, débridé et, surtout, ... libre. Comme toujours chez lui, c'est un cinéma qui alterne des fulgurances inouïes et des scènes parfois maladroites. Le thème principal est ici quelque peu parasité par l'intrigue qui se noue autour des personnages incarnés par Marie-Josée Croze et Marc Lavoine, alors que le film redevient passionnant dès qu'il s'attache aux pas des Roms, indomptables nomades, aux prises avec une guerre qui "n'est pas la leur". Même si l'oeuvre n'est pas parfaite, merci pour la leçon d'histoire et pour le devoir de mémoire, monsieur Gatlif. Liberté, un beau mot qui convient à tous vos films.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 février 2011
    C'est un filme magnifique, les acteurs, la musique, la réalité qu'il nous rappel..
    Par contre, le résumé de ce site n'est pas correcte!
    Biertan64
    Biertan64

    44 abonnés 1 415 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 février 2019
    En dehors du jeu de James Thierrée et d'un certain esthétisme dans les images, on s'ennuie dans cette histoire de gitans durant la seconde guerre mondiale. Les personnages sont superficiels (le gamin n'apporte rien, Marc Lavoine bien faible), ce qui limite notre empathie et notre compassion. Quelques violons tziganes ne font pas une histoire et ne sauvent pas l'ensemble. Il faut cependant reconnaitre qu'il s'agit (à ma connaissance) du premier film ayant pour fond la politique de déportation et d'exportation des tziganes et que à ce titre cela mérite un coup d'oeil (même si au final ce thème, survolé au milieu de pleins de scènes sans intérêts, ne parvient pas à vraiment nous émouvoir).
    Caroline C
    Caroline C

    24 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 décembre 2012
    Voilà les Bohémiens ! Ils arrivent en effet au village, pour vendre des ciseaux, rétamer les casseroles et faire pondre les poules avec un air de guitare. Ils installent leurs roulottes et leurs tentes dans les alentours, hommes en noir et femmes aux jupes rouges et pièces d'or dans les cheveux. Le tableau classique... sauf que nous sommes en 1943, et que la guerre sévit partout. Et si ce n'est pas "leur" guerre, elle finira par les rattraper brutalement, eux que les Nazis veulent également faire disparaitre du paysage. Si Tony Gatlif excelle dès qu'il met en scène ses personnages Tsiganes, le récit peine un peu plus dès qu'on suit le maire compréhensif ou l'institutrice résistante . Mais le grain de folie de Taloche, le sourire hâbleur de Tatane et la beauté de Tina, touchent au cœur.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 661 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mai 2021
    Liberté est une histoire racontée avec fluidité grâce à un casting et une caractérisation efficaces des personnages une réalisation brillante une musique parfaite et un design sonore créatif. Beaucoup de films qui incluent des nazis ont une saveur déprimante et globalement lourde pas celui-ci. Bien que ce film plonge la tête la première dans les conflits que produit le fascisme il m'a laissé le cœur chaud car il n'était pas déprimant après sa fin. Car le cœur l'emporte sur les problèmes des nazis. Cela est dû en grande partie à la musique bien rythmée à la traduction de certaines paroles et à la présence à l'écran de personnages particulièrement forts. L'union des personnages avec la nature leur conviction dans la vie et leur innocence sont plus importantes. La beauté de la nature est au centre de l'attention et la folie que les humains commettent dans notre vie devient une toile de fond lointaine. Bravo aux réalisateur Tony Gatlif pour cette bouffée d'air frais avec un message positif fort sur ce que peut être une vie...
    Itaelle
    Itaelle

    58 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 février 2010
    "Liberté" traite d'un sujet historique (les tsigane lors de la seconde guerre mondial) qui n'a quasiment jamais été traité sur grand écran. En traitant de ce sujet, Tony Gatlif avait de quoi faire un très bon films, pouvant être innovateur a volonté... Cependant "Liberté" est chaotique, fou, naïf, libre... mais ne parvient pas à avoir un excellent résultat. Il y avait une bonne idée au niveau du scénario, mais le reste ne suit pas. Une intrigue principal qui est top (suivre les Tsigane lors de cette guerre, ce qu'ils ont vécus, comment ils l'ont vécus...) mais une seconde intrigue est de trop qui rend le film plus banal, moins intéressant. Les Tsiganes en acteurs sont top, ils jouent à merveille contrairement aux autres (Marc Lavoine...) qui sont par moment surfait, ou qui manque d'implication. Au final, "Liberté" aurait pu être un chef d'œuvre, mais se retrouve être un film moyens. A voir juste pour son coté historique.
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Cela portait Tony Gatlif à coeur depuis longtemps de rendre hommage aux Roms victimes de l'Holocauste pendant la Seconde Guerre Mondiale, injustement oubliés aujourd'hui. Si Liberté peut donc être considéré comme un devoir de mémoire - à l'instar d'Indigènes de Rachid Bouchareb (2006) - l'énergie et la liberté dont il est investit et qu'il porte avec lui vont bien au-delà du simple cadre du "film-mémoire".

    Car si de par le sujet grave qu'il prend le parti d'aborder, il se révèle peut-être de facture plus classique et académique que les autres films de Gatlif - en atteste aussi la romance un poil convenue entre le vétérinaire et l'institutrice - il a cette force, cette énergie et cette liberté qui prennent littéralement aux tripes. Une caméra qui n'en fait qu'à sa tête et, superbement dirigée par Julien Hirsch, le chef. op de Lady Chatterley de Pascale Ferran, des Temps qui Changent et des Témoins d'André Téchiné, nous peint cette vie dans des mouvements fluides et continus. Des scènes se révèlent particulièrement inouïes: la scène où les Roms pansent la blessure du vétérinaire Théodore à l'aide de bouse de vache par exemple. Ce qui est particulièrement remarquable, c'est que comique et tragique se côtoient presque en permanence ici: il n'y a pas d'opposition primaire. Entre une scène cocasse de vente de casserole ("Il y a des trous qui se cachent" dit-on à une femme de ménage française affirmant ne pas avoir de trous dans ses casseroles) et une scène bouleversante où le clan se partage les denrées de Théodore, distribuées par P'tit Claude - lard, fromage, pain - c'est finalement la Vie que Gatlif parvient à capter sur sa pellicule, la Vie colorée, bigarée, surréaliste et réaliste, loufoque et tragique, désespérement drôle, irrésistiblement pleurnicharde.
    Le grand bordel de la vie se déploie sous nos yeux ébahis, et des scènes se développent en toute liberté (un titre qui décidemment convient bien au long-métrage): de l'encre bue par une jeune fille Rom, qui la pensait comestible; un robinet qui coule et coule dans l'escalier de la maison dans laquelle Théodore permet au clan de s'établir; le miroir d'une horloge vacillante dans laquelle un Rom se regarde pour se coiffer et se raser; dans la classe d'école on improvise une version Gitane et débridée du "Maréchal, nous voilà!".

    Et puis il y a un personnage, Taloche. Magnifique. Ivre de liberté lui aussi, il s'accroche obstinément à la roue d'un véhicule, tentant ainsi d'échapper aux gendarmes qui se mettent à 2 voire à 3 pour le capturer. S'il y a une chose au monde qu'il ne peut supporter, c'est bien celle d'être enfermé, derrière des grillages, des clôtures, des fils barbelés, ou même des murs, à l'intérieur d'une maison. Car lui son élément c'est vraiment l'extérieur, la nature. Cette eau qu'il a envie de baiser... Cette terre qu'il a envie de baiser... Cette mousse dont il se recouvre... Ces arbres avec lesquels il tente d'être en osmose... Comme un petit lion enragé, il court partout, comme rempli du désir de devenir une part intégrante de cette nature, devenir lui aussi lac, mousse, pierre, racine, caillou, branche, nuage. Dans des scènes de transe libératrice absolument splendides il dit cette rage qu'il y a à l'intérieur de lui; cette rage et cette soif, cette soif d'ailleurs et d'infini. Mais finalement cette soif illimitée d'infini se heurte à la réalité: Taloche est pitoyablement abattu au pistolet dans un ruisseau, alors qu'il venait d'essayer d'escalader un arbre. Dans le rôle, James Thiérée, petit-fils de Charles Chaplin, excelle. Après une carrière réussie et remarquée au théâtre et au cirque avec des spectacles comme La Symphonie du Hanneton ou Raoul, voilà enfin un rôle au cinéma à la mesure de son immense talent. Notons qu'il est à l'affiche du prochain Claude Miller, dont le tournage a débuté en ce mois de février 2010.

    Ainsi si "Liberté" est peut-être de facture un peu plus classique, notamment au vu de son sujet lourd à porter, que d'autres films du même cinéaste, il est bien vecteur de cette énergie, de cette folie, de cette soif pour la liberté et de cet amour pour la vie qui font tout le sel du cinéma de Tony Gatlif. Et puis il y a James Thiérée dans le rôle de Taloche, exceptionnelle performance pour un exceptionnel personnage, et qui vaut à elle seule le détour.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2010
    Ce film aborde un thème peu connu de l’histoire, l’holocauste des tziganes sous le IIIème Reich. Second peuple d’Europe le plus exterminé par les Allemands après les juifs, on se souvient tous de nos cours d’histoire. On ne sait par contre pas que des français leur sont venus en aide : des justes.
    Dans un village français; cocorico, le film est tourné à St Bonnet le Château (dans le quat’deux); le maire et l’institutrice du village prennent fait et cause, contre les villageois, pour une famille de nomades risquant la déportation.

    Le monde des tsiganes est décrit avec amour, rythme et humour par un gitan lui-même, Tony Gatlif. Ce pan du film est très réussi, on adhère aux valeurs de liberté, de solidarité, de débrouille, de fierté et d’unité véhiculées par cette famille de gitan. Par contre, le film souffre de différentes faiblesses:
    - l’histoire d’amour très convenue entre le maire (Lavoine) et l’institutrice (Croze);
    - la France de l’occupation est aussi parfois caricaturale (les miliciens, les nazis, les gendarmes) nous fait perdre parfois la trame de l’histoire;
    - le parcours du jeune gadjo (blanc) qui force le destin pour se faire adopter par ces bohémiens tombe parfois comme un jeu sur la soupe. On perçoit tout de même la place privilégiée de l’enfant dans cette société, mais il occulte les autres enfants tsiganes au second plan.


    Et puis il y a la révalation : le lunaire, le fantasque Taloche jouée par James Spencer Thiérrée… Tiens il porte le même second prénom que son très illustre grand père : Charles Spencer Chaplin… Il est monumental… Comme Papy, il a vécu toute son enfance comme un enfant de la balle, mais dans un cirque et non un théâtre glauque. Et çà se voit…Un vrai rôle à récompenses…


    Notons aussi le magnifique générique de début avec les barbelés vibrant au rythme des cordes de piano, la bande musicale tsiganes excellente; ET la participation comme figurant d’un local de de Michael Furnon (Mickey 3D).
    Critik D
    Critik D

    145 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2013
    Un très beau film, plein d'humanité et de sensibilité. Sur une partie de l'histoire qu'on connait très peu. Même si le film manque de rythme par instant, il n'en reste pas moins dénonciateur de la France occupée et de la répression qui pouvait toucher le peuple Tsigane.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    12 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2010
    je ne sais pas trop quoi penser de ce film... on ne s'ennuie pas , les images sont belles , le peuple tsigane est attendrissant , donnerait presque envie de vivre sur la route sans contrainte , donc qq bons acteurs parmis eux , le ptit fils de chaplin en fait peut etre un peu trop , une scene qui sort (d'on ne sait où ...la voie ferrée) , la déportation de ce peuple qui est peu connue, impressions en vrac , il vaut une place de ciné , voilà!
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