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    Vénus noire
    Note moyenne
    3,0
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    287 critiques spectateurs

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    avocatonic
    avocatonic

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    J'ai trouvé cette femme magnifique, superbe actrice, il manque cependant un peu d'historique sur son origine, décors très réalistes, et une fin qui laisse nauséeux , mal à l'aise , d'un seul coup on se rappelle que c'est une histoire vraie, une vérité sordide dans un monde décadent
    Sandy2Paris
    Sandy2Paris

    12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2014
    Je ne sais pas si l'on peut vraiment parler de rendre la dignité à cette femme qui a été traitée comme un animal. Le film met en avant la faiblesse des hommes et le fait que systématiquement tout ce qui était différent était considéré comme inférieur. Je regrette certains aspects du film, trop voleur en permanence et que d'autres aspects n'aient pas été évoqués. j'aurais également interdit ce film aux moins de 14 ans.
    kespar
    kespar

    2 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2014
    Biopic narratif très sérieux de la part de Kechiche, on sent qu'il a voulu coller le plus possible à la réalité de l'époque et ne pas tomber dans les clichés. Il a fait un gros travail de reconstitution et a du pas mal écumer les archives concernant Saartjie Baartman avant de se lancer dans la réalisation, mais ce soucis de réalisme induit justement un film cru et licencieux ; de par sa mise en scène et ses thématiques habituelles (la transe, l'introspection, le spectacle, le regard de l'autre) le réalisateur nous place nous spectateurs dans cette position inconfortable de "voyeurs contraints". Certaines scènes sont effectivement dérangeantes, ça vous remue sévèrement les trippes ! Mais je suis persuadé que Kechiche prend un pied pas possible à nous malmener ainsi... Film sec, dur, âpre, austère, mais intéressant, puissant sans concession... On peut aimer ou non le style Kechiche mais impossible de nier son talent, cette force et cette intensité qui se dégagent de ses films, toujours en sobriété malgré une caméra nerveuse. Et puis quel grand (mal) meneur d'acteurs !!! On doit perdre quelques années de vie après un tel traitement... ;)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 août 2014
    Beau film qui mérite une bonne note.
    Les notes de 1 étoile sont donné par des personnes coincé et sans recul sur le cinéma. Ce film rend un hommage a cette femme en nous plongeant avec tristesse dans sa vie. Parfois choquant mais pour la bonne cause ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2014
    Mauvais. Scènes longues, perverses, inutiles et caricaturales. La Vénus Hottentote est une nouvelle fois violée par un scénario inexistant et une absence totale de composition et d'écriture cinématographique (on est loin de Bondartchuk...). L'auteur est persuadé d'avoir du talent. Il est de la même chair que les critiques de presse, imbus et imbuvable. C'est un film éprouvant, sale, qui nous écrase de sa fatuité insondable dont la nullité réussit même à nous rendre la fameuse Vénus pénible. Chapeau, fallait le faire. Ca m'arrive quasiment jamais mais là, j'ai regretté d'avoir regardé un film. Gros nanar.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    36 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Un film très dur ou on retrouve Olivier Gourmet dans un rôle monstrueux, quant à l'actrice principale elle a un rôle très difficile a jouer, niveau performance c'est authentique et on y crois a fond.L'ambiance du 19ème siècle est très bien retranscrite, la seule chose que je peux reproché a ce film, c'est qu'il a quelques scènes vraiment trop longues et c'est parfois répétitif (quelques parties du film n'étaient pas indispensable).En tout cas l'interdiction aux moins de 12 ans est une grosse erreur, il devrait être interdit aux moins de 16 ans, minimum! Ca va assez loin et croyez moi on passe pas un bon moment devant ce film...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Encore un film formidable signé Abdellatif Kechiche !
    podilato14
    podilato14

    28 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2014
    EXCELLENT, le rôle de la femme noire est super bien joué et à du être très difficile.
    Dicidente
    Dicidente

    23 abonnés 691 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Saartjie vient d'Afrique et accepte d'être amenée à Londres dans l'optique d'une meilleure vie, elle donne des représentations dans une cage et danse, le public se moque et la touche. Les spectacles font polémique...Personnellement, j'en suis rester environs à la moitié du film. Tout simplement irregardable, tant c'est mal filmé: des gros plans sur les visages (comme dans taken), des acteurs nul qui gardent les mêmes mimiques, des scènes répétitives, interminables et inutiles, des plans très rapprochés sur les visages inutiles (tout ça pour faire moins de travail sur le décor derrière), on est pas du tout plongé dans l'époque racontée, la mise en scène est film aurait été moins long et mieux réalisé si les scènes inutiles avaient été enlevé suis bien contente de m'être arrêté à ce stade du film, car il paraît que le suite est choquante: humiliation banalisée, pornographie...Un film qui tourne en rond, creux, sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 décembre 2013
    Ce film voulait être une dénonciation implacable du racisme et du colonialisme mais hélas Kechiche s'est laissé piéger par son sujet. Il raconte le calvaire de Saartje de façon si détaillée, si exhaustive, si insistante, si répétitive qu'on finit par se rendre compte qu'il filme l'ignominie avec complaisance. On ne voit que deux explications possibles: soit il a voulu venger la pauvre Vénus noire en agressant les spectateurs, soit il a fini par être fasciné par le sadisme qu'il filmait et il s'est laissé contaminer par lui. Le résultat est un film profondément misanthrope, sans la moindre étincelle d'espérance, et sinistre de bout en bout. Une seule scène surnage dans ce naufrage: le retour des cendres de Saartje en Afrique, mais c'est dans l'épilogue: le film est terminé et ce sont des images de la Télévision. Il ne faut cependant pas être trop négatif avec Kechiche: il est vrai qu'il n'a pas cherché à plaire, et le fait est qu'il y a parfaitement réussi.
    Vanessa W
    Vanessa W

    21 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2013
    19ème siècle, cette femme noire aux formes ultra généreuse est donnée en spectacle pour montrer que le noir est sauvage, animal, qui ne ressent rien et qui ne peut être cultivé. Elle joue un rôle, accepte à contre cœur certaines conditions de son rôle, que faire d’autres en ces temps, en ce lieu ? Ca rapporte de l’argent, son « maître » lui fournit un petit logement, à manger, des serviteurs, des vêtements et son alcool quotidien pour tenir le coup. Lorsque des humanistes vont la défendre devant un tribunal, le maitre ne comprend pas bien de quoi on l’accuse. Elle va confirmer qu’elle n’est pas une esclave et que tout cela est un rôle. Il ne prendra conscience qu’au bout 1H20 de film du mal qu’il lui a fait que quand c’est son associé qui le fera à sa place. Son rôle de sauvage est devenu plus scandaleux. Sa culpabilité va être de courte durée devant la cupidité. Les scientifiques s’intéressent à ce « specimen » venu d’Afrique. Elle n’est plus un animal, elle devient un objet scientifique. Quand elle n’est pas un objet de foire en laisse à la merci de son maître , elle est un objet de mesure à la merci de scientifiques puis un objet sexuel. Elle n’est jamais l’humain. Elle est d’abord une noire, une sauvage, un outil marketing, un instrument scientifique, un fantasme sexuel alors même qu’elle révèle des prédispositions pour la musique, le chant et la danse..mais qui s’en soucie ?
    Kechiche est une nouvelle fois dans le voyeurisme de l’humiliation, le voyeurisme sexuel, le voyeurisme de violence ou celui des scientifiques caché derrière la recherche. Kechiche n’est jamais dans le subtil, dans l’allusion , avec lui tout doit être dans le pathos dans le sexe, dans la violence. C’est lent, c’est long, 2H44, c’est du kechiche …et on s’en rend surtout compte en 2eme partie de film par la longueur, le cadrage des gros plans, le pathos…dommage le début était intéressant. C’est toujours ça avec Kechiche il nous renvoie des choses en pleines gueules pour créer l’effet choc mais finalement l’essentiel est survolé.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    70 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2013
    "Vénus Noire" est un film dans la lignée d'"Elephant Man" de David Lynch, proposant une réflexion sur le monde du spectacle de foire et des cruautés qu'il a pu provoquer. Cruel est en effet un mot adéquat pour qualifier ce long-métrage difficile mais maîtrisé et très réussi. La Vénus du titre est une jeune femme exhibée comme phénomène de foire du fait de ses mensurations extraordinaires, pauvre créature qui vivra une progressive descente aux enfers, confrontée qu'elle sera au regard des autres et à différentes formes de racisme. Tout d'abord plutôt volontaire pour s'exhiber, se considérant même comme associée à part entière, Saartjie va voir ses libertés se réduire au fur et à mesure qu'augmente l'emprise de ses exploitants. Se plaignant au départ lorsqu'elle doit subir des humiliations non souhaitées, elle va peu à peu se taire, son silence croissant de façon inversement proportionnelle à ses souffrances. Il est d'ailleurs difficile de déceler le moment où tout bascule et où elle passe définitivement de la condition de femme libre à celle d'esclave implicite. Peut-être est-ce à l'instant où le procès destiné à l'éloigner de Hendrick Caezar tourne au non-lieu, légitimant son état, à moins que le déménagement en France soit le moment pivot. Quoiqu'il en soit, seuls les verres d'alcools avalés et les quelques larmes que verse la Vénus hottentote marquent son délitement psychologique, elle préférant sans doute cesser de se battre pour sa liberté et demeurer dans l'illusion qu'elle est une actrice standard. C'est d'ailleurs cet amour pour l'art du spectacle qui la pousse à rester d'abord fidèle à son employeur malgré les divergences d'opinion et le voyeurisme réel qu'implique sa performance. À partir de là, Saartjie devient une sorte de complice passive, légitimant inconsciemment ou non le regard colonialiste des spectateurs, qu'ils proviennent des rues pauvres de Londres, des salons bourgeois et libertins ou de l'Académie de médecine. Là où tous les regards sont tournés vers elle, le sien reste vide, ayant perdu sa joie de vivre. Et malgré ses souffrances, jamais personne ne sera amené à remettre en question son comportement, même ceux qui intentent un procès contre Hendrick et la considèrent comme une victime trop peu intelligente pour faire autre chose que répéter un texte à la manière d'un perroquet. Kechiche ne juge pas, mais il constate, et ses observations distantes ne réfutent pas la fin tragique : spoiler: Saartjie Baartman est morte sans que quiconque ne lui rende hommage, sans que quiconque ne voie en elle autre chose qu'un phénomène de foire, si ce n'est peut-être ce jeune scientifique qui l'a auparavant dessinée assise sur un tronc d'arbre et l'a accompagnée durant son déjeuner.

    "Vénus Noire" est ainsi un film très marquant malgré la cruauté que le spectateur doit aussi subir. Il mise sur la représentation de diverses exhibitions, très longues pour la plupart et de plus en plus humiliantes, entrecoupées de peu de scènes de transition, même les plus anodines étant d'un certain point de vue des scènes d'exhibitions. Ce procédé peut être reproché à Kechiche dans le sens où le film semble assez statique malgré l'évolution de la condition de Saartjie, comme si l'héroïne était filmée sur un tapis roulant, et que le chemin parcouru semble être réduit au vu de la durée du film. De plus, la mise en scène reste relativement académique, de même que le jeu des acteurs, amenant une certaine froideur en même temps qu'une noirceur et un manque relatif d'émotion. Il est vrai qu'on peine à reconnaître l'étincelle de vie propre aux autres œuvres du cinéaste, ce film lorgnant plus du côté de Thanatos que d'Éros – au contraire de "La vie d'Adèle – Chapitres 1 et 2". Cela empêche peut-être de faire de "Vénus Noire" un chef-d’œuvre, mais certainement pas un grand film tant il reste exceptionnel.
    Eskape Eskape
    Eskape Eskape

    3 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2013
    Ce film extraordinaire finit par donner la nausée à force de passer en boucle l'exhibition et le destin effroyable de cette pauvre fille.

    Saajit reste impassible et ne peut se rebeller tant elle est étrangère à ce monde.

    Un film digne d'Elephant man, la beauté et la féminité en plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 septembre 2013
    Le nouveau Kubrick existe. C'est Abdellatif kéchiche. N'en déplaise ou plaise. Quoi qu'on en dise. Un absolu qui vous gifle au visage le souffle de la Vérité. L'un des plus grands films vus dernièrement, à travers cet océan de brume qui obscurcit souvent la pellicule, ici venez donc prendre la lumière crue de kéchiche en plein visage, en plein esprit, en plein coeur. Merci de nous déranger, de nous révéler, de nous montrer, Mr Kéchiche, qui est l'Homme.
     Kurosawa
    Kurosawa

    523 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 septembre 2013
    Plus qu'en cinéaste, c'est surtout en scientifique que se présente Abdellatif Kechiche. En effet, il détaille toutes les atrocités subies par Sarah Baartman, jusqu'à tomber dans un piège qui fait couler le film: il prend le point de vue des "assassins" (involontairement). S'il compatit avec la jeune femme dans la première partie, il la délaisse lentement mais surement, et alors, tout devient insoutenable. Kechiche ne respecte même pas sa pudeur, en montrant ses larmes qui attendrissent subitement, comme s'il s'agissait d'un animal. "Vénus noire" est une dénonciation de la différence physique pour le moins maladroite, un pur instrument de torture pour le spectateur.
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