Avis : 8 fois debout - Page 3

Un petit film qui a le mérite d'éxister par son sujet peu fréquenté au cinéma. Malgré un scénario bien traité, la mise en scène par sa lenteur n'arrive pas faire passer les longueurs de certaines scènes, dommage car les acteurs sont tous très bons. Pas essentiel mais tout a fait acceptable.

Un "drôle" de film... pas drôle, sur une "certaine" misère encore de l'ordre du supportable. Quelque part, ça sent le vécu, cette molle dérive de l'être, cette renonciation d'avance à ce qu'on aurait pu , à ce qu'on pourrait peut-être encore faire de sa vie... si l'on se "bougeait", comme disent ceux qui courent et ceux qui se croient arrivés quelque part. Mais à ces personnes-personnages paumés, il manque un minimum de rage ou de révolte. Cela ne peut mener loin, mais ils semblent, entre deux fugaces et vagues moments de vertige, s'en foutre comme de leur premier espoir. Porté à bouts de bras fatigués par un Podalydès dont il n'y a plus rien à redire et une magnifique Julie Gayet, un film à la poésie quelque peu délétère, à voir si l'on se sent raté, vaincu d'avance, pour se sentir en famille, se dire quand même que l'on n'en est pas (encore) là ou , avec un recul satisfait, si l'on est volontariste et content de l'être, pour se rassurer sur son propre parcours, faute de vraiment comprendre "ces gens-là", avant d'aller manger une choucroute dans cette brasserie sympa et pas trop chère...

Alors qu’il avait commencé comme une comédie intelligente, pleine de promesses et de subtilité, le film va malheureusement, avant même la fin de sa première demi-heure, changer de cap pour devenir une banale petite romance pleine de bon sentimentalisme à l’eau de rose. Cette satire sociale parvient par la suite à nous donner une vision relativement réaliste de la précarité mais son scénario forçant sur le misérabilisme de ses personnages est hésitant et peu convaincant, nous faisant tourner en rond devant une intrigue sans surprise et des acteurs décevants car visiblement peu inspirés (à commencer par Denis Podalydès qui nous a en effet habitué à des prestations plus convaincantes). Alors que la fin parait avoir bien du mal à arriver, on en vient à regretter que le romancier basque Xabi Molia ne parvienne pas, à travers sa première réalisation cinématographique, à donner davantage de profondeur à son discours politico-social.

Pas du tout ce à quoi je m'attendais !! C'est loufoque, pas très réaliste et les situations cocasses m'ont vite fatigué !! Encore une comédie bobo sans intérêt... une pure perte de temps !

Magnifique ! Julie Gayet parfaite, dans ce qui est peut-être son meilleur rôle et Denis Podalydès est tout simplement hilarant dans son personnage de paumé un peu rêveur.

1 étoile pour la 1ère demi heure relativement fraîche, on a envie de s'accrocher aux personnages, certaines formules ou situations font mouches, et après ..plus rien, on tourne en rond ..çà n'avance pas, çà devient caricatural, nombriliste, volontairement excessivement déprimant, on a du mal à croire que l'on décrit ici une situation sociale que beaucoup de monde connait, bref ..c'est pathétique, et en même temps décalé, personne ne s'y retrouve. J'ai jeté l'éponge lors de la scène où julie gayet fait semblant de s'évanouir, la seconde fois devant le bar ..effroyable de naiveté

Julie Gayet est une comédienne délicieuse et extrêmement talentueuse - elle trouve avec ce premier film un de ses meilleurs rôles. Cette comédie originale, entre le social et l'étude de moeurs, sans aucun pathos cependant ni message prétentieux, décalée, poétique, sensible, généreuse, est une vraie réussite, d'écriture et de mise en scène (Xabi Molia réalise sur son propre scénario). Si Julie Gayet est renversante d'émotion, son alter ego masculin, conjuguant comme elle déveine et marginalisation, est incarné à la perfection par Denis Podalydès (ses entretiens d'embauche où il cultive l'humour à froid atteignent des sommets !). Un très agréable moment que ce "8 fois debout".

Attention, c'est un Drame ! (pas une comédie dramatique, d'où les déceptions de ceux croyant vouloir se poiler !). Le thème de la précarité et de la misère avec tous ses dommages collatéraux : famille, estime de soi, doute, découragement, esseulement ... nous conduit à suivre 2 protagonistes dans leur descente aux enfers assez bien interprété mais un film qui manque de rythme, d'épaisseur sur beaucoup de chose et d'une fin plus claire. Beaucoup de scènes assez inutiles amplifient cette lassitude. Pas mauvais mais pas excellent. 3/5 !!!

Le soucis avec les écrivains qui se mettent au cinéma c'est qu'ils adoptent un style et une mise en scène un peu trop littéraire dans leurs films.

L'histoire est intéressante Julie gayet est admirablement belle et touchante bien que triste.

Critique sociale qui met en scène deux âmes perdues qui se cherchent et se tournent autour.

Mais les images et la mise en scène sont trop conventionnel, en même temps on ne va pas demander à n'importe qui d'être Godard hein surtout qu'il s'agit du premier film du romancier et puis il est sans prétention.

Je me répète, mais je pense que le film aurait été encore bien meilleur si un vrai cinéaste l'avait réalisé.

Qui a dit que c'était un film sur les ratés? Au contraire ils sont magnifiques et gagnant.

Alors que les autres ne ce soucis que de leurs propre personne préférant siroter leurs petits cafés quand Julie Gayet s'effondre devant leurs yeux d'individualistes.

Un joli film tout de même avec un regard plein de tendresse Et avec une Julie Gayet formidable qui élève à elle seule le niveau du film.

La sincérité et la tendresse du réalisateur transpirent par ce film. Mais il est trop bancal pour être un grand film.

film réaliste qui part bien mais tourne en rond après....

Film délicat, sans fadeur. Quelques plages très fraîches éclairées par le minois de Julie Gayet et la distanciation lunaire de Bruno Podalydès. L'humour, parfois, atteint une certaine forme de poésie. La mise en scène gagnerait, cependant, à plus de punch...

Un comédie plus douce qu'amer sur deux inadaptés de la vie économique. On pourra trouver et on aura raison, que la douceur du ton n'est pas approprié à la situation des personnages mais c'est aussi le propre des comédie d'exorciser les difficultés du quotidien. Par son ton décalé, déjanté, le film rappelle les meilleures comédies de Pierre Salvadori. Denis Podalydes est pas mal, Julie Gayet est extraordinaire. Drole, Décalé et attachant.

Tout comme Darroussin, dès que Podalydès est dans un film, j'y cours. Je suis rarement déçue (à part voyage dans les pyrénées avec Darroussin). Il émane de ces acteurs une sensibilité que j'aime. Jamais trop théâtral, ils se fondent à la perfection dans leur personnage. là encore, l'acteur m'a séduite. Une histoire simple, mais tellement réelle. Et Julie Gayet y est également excellente de sincérité.

Elsa vit de petits boulots licites et quelque fois illicites avec pour seul objectif de récupérer la garde de son fils. Dans cette vie bancale, comme par hasard, elle rencontre un looser semblable à elle, un spécialiste du ratage d'entretien d'embauche.
Gayet et Podalydes sont très touchants en paumés et représentent magnifiquement toute une frange de la population de notre pays cantonnée à la précarité. Le réalisateur nous les montre sous un angle plutôt humoristique que dramatique, mais le côté léger de ce film ne nous fait aussi jamais perde de vue une certaine réalité... Il évite donc bien les 2 écueils majeurs du film de genre: le pathos et/ou le burlesque grotesque. Léger et touchant: les atouts principaux de cette histoire.
Le bémol majeur est le manque d'unité de l'histoire. Certaines situations sont de simples prétextes à une scène drôle. Et puis Podalydes est bien dans le ton, mais on aimerait le voir faire autre chose.
Un bon moment de cinéma totu de même et surtout un bon premier film du jeune Xabi Molia... à suivre.