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    Le Grand embouteillage
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    Stephane Finot
    Stephane Finot

    4 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2023
    Ce film alléchant sur le papier (avec son casting 5 etoiles et sa multiplication de stars Franco italiennes) ne tient pas ses promesses. On s'ennuie ferme. Ca commence comme une comédie avec le petillant Alberto Sordi puis chaque histoire sans lien entre elles s'enlisent ... on ne sait pas où veut en venir Comencini qui a été plus inspiré.
    Le seul interet est de croiser des grands noms du cinéma de l'époque et pour ceux qui s'interessent au doublage des grands noms du doublage de l'epoque également. Car oui la VF est de grande qualité.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2022
    « Le grand embouteillage » de Luigi Comencini sorti en 1979 est un film que seul les réalisateurs italiens savent faire ! Pendant près de 2 h nous sommes plongés dans un bouchon d’une centaine de voitures sur une autoroute italienne en fin d’après-midi puis la soirée et la nuit. C’est un film à sketches montrant les réactions des automobilistes impossible à raconter. Mais quel plaisir que de revoir une pléiade d’acteurs français : Annie Girardot, Depardieu, Miou-Miou, Patrick Dewaere… dans des rôles à contre-emploi ! Il en est de même pour les acteurs italiens avec un superbe Marcello Mastroianni interprétant un acteur de cinéma qui profitera d’une petite maison en bordure de l’autoroute où on lui offrira le couvert et le gite mais pas sans contrepartie à Cinecitta ; Ugo Tognazzi dans le rôle d’un professeur amant de Miou-Miou ce que ne sait pas Depardieu ; Fernando Rey le mari « usé » d’Annie Girardot ; Alberto Sordi en homme d’affaire dans sa jaguar avec son homme à tout faire/esclave… Certaines scènes sont graves comme celle où une jeune fille féministe se fait violer par 3 jeunes hommes évoquant les personnages d’Orange Mécanique… et ce sous les yeux d’une voiture convoyant 4 mafieux qui ne voudront pas témoigner à la demande d’un chauffeur de camion. D’autres sont typiquement italiennes comme cette famille où la jeune fille enceinte au grand désespoir de son père veut devenir chanteuse et Alberto Sordi de lui proposer un contrat. La scène de l’ambulance est également marquante : le blessé ne cesse de calculer la rente qu’il va toucher... et lorsqu’il décèdera un prêtre ouvrier lui administrera l’extrême onction mais avec un discours sur le plastique, les déchets nucléaires, les multinationales, la raison d’état et les militaires… sans oublier l’autostoppeur qui désire aller à Naples, le cycliste roulant à contre sens et un marcheur.
    Bref un film à déguster avec un petit pot d’aliment pour bébé !
    Alain D.
    Alain D.

    494 abonnés 3 206 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Dirigée et coécrite par Luigi Comencini, cette Comédie hors du commun ne se distingue évidemment pas par ses décors puisqu'elle se déroule en très grande majorité sur un tronçon d'autoroute non lion de Rome. Elle nous offre par contre une fresque sociétale assez mordante, une belle étude de personnages qui racontent leur vie pour tuer le temps ; certains dorment, d'autres draguent, téléphonent ou se disputent ... On invective, on klaxonne, on gruge, certaines situations vont même dégénérer.
    La distribution grandiose de ce film nous propose des couples aussi improbables que prestigieux : Annie Girardot / Fernando Rey, Miou-Miou / Gérard Depardieu et comme par hasard Patrick Dewaere dans le rôle du déjanté ...
    Estonius
    Estonius

    2 495 abonnés 5 230 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Ça se regarde sans déplaisir, mais ça trimbale un goût d'inachevé qui même s'il est volontaire s'avère frustrant. On comprend l'intention, celle de nous montrer un microcosme ou l'homme cesse d'être un individu social, mais les choix sont ils judicieux ? A quoi sert par exemple le personnage de Dewaere ? La dispute entre Girardot et Rey avait-elle besoin de ce cadre ? Et on peut continuer. Reste quelques situations cocasses, Sordi et son secrétaire, où Sandrelli s'offrant à Mastroianni dans le seul rare moment de fraicheur du film. Décevant par rapport à l'attente mais pas si mauvais pour autant
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    90 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2018
    C'est un titre bof, mais il faut mettre ça sur le compte de la prolixité franco-italienne en matière de cinéma. En plus, il est littéral : la collaboration va en effet réunir Mastroianni, Depardieu, Tognazzi et De Waere sur la route congestionnée reliant Rome à Naples. L'histoire commence par donner aux personnages des personnalités fortes, mais somme toute indépendantes les unes des autres, des tronches fortes pour des mots forts qui vont bien nous faire marrer par leur caricature de l'Italie ; il serait réducteur de résumer les joyeusetés qui s'y déroulent, mais citons l'ambulancier qui conduit à une vitesse folle, non pour son malade, mais pour le match de football prévu à la télévision, et l'homme d'État socialiste qui se fraye un chemin derrière lui pour doubler le prolétariat qui, comme lui, « ne possède que ce dont il a besoin ».

    C'est en passant cette foule klaxonnante au crible de la caméra humaniste que Comencini va ajouter l'ingrédient-clé-de-voûte : la promiscuité. Et on va voir ce qu'on prenait pour des caricatures s'animer et interagir jusqu'à devenir des Hommes ; ce n'était pas gagné d'avance, mais les liens qui relient les protagonistes sont tellement humains qu'on n'y voit plus la critique sociétale, pourtant tellement bien ancrée dans le film que c'est tout ce qu'on devrait voir. Comencini va nous apprendre à aimer l'Homme parce qu'il vole, viole, pollue, trompe, méprise et ne pense qu'à lui. Il va nous apprendre à l'aimer parce que c'est la superficialité qui nous attire et que cela nous exempte d'avoir à changer le fond de nous-même. Tout cela avec un second degré radieux, qui transforme même la route en dystopie de l'horreur où l'embouteillage devient le monstre ayant littéralement détruit le monde, puisque le pays se retrouve au bord de l'état d'urgence.

    Le film n'a malheureusement pas grand chose en plus pour lui qu'un bon casting, une version originale multilingue inaccessible sans un doublage pourri (sauf de Baer et Depardieu par eux-mêmes en français), une bonne grosse critique et un déroulé tantôt plaisant, tantôt révélateur. C'est sans doute pour ça que j'ai tenté de le bonifier par l'analyse. Autrement, il serait difficile de s'enjailler dans le monde réaliste d'un embouteillage suffocant et brûlant rythmé à coups de pauses pipi, à moins de réussir à se réjouir des grands acteurs qui s'essaiment au long de son absence de scénario.

    septiemeartetdemi.com
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2018
    Excellente satire sociale. Film chorale avec une pléiade de stars des 70's. Ça commence comme un film burlesque italien tendance tarte à la crème et d'un seul coup le film bascule dans l'effroi (le viol d'une jeune femme par 3 gars sous les yeux indifférents de témoins). On plonge alors dans ce que l'humanité peut avoir de plus mauvais. Du coup le côté burlesque et grinçant sur un embouteillage du début du film devient sur la fin un film sur la fin de l'humanité dans notre société individualiste et impitoyable. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    On commence par rigoler puis petit à petit notre visage s’aggrave… Ce film démontre une société en crise mais pas que ! Surconsommation, (pollution, gaspillage d’énergie), individualisation, déshumanisation, médiatisation, politique, tous les thèmes sont abordés. Très belle comédie et toujours d’actualité, malheureusement !
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    56 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2015
    Malgré beaucoup de longueurs, Le grand embouteillage, à travers un scénario intelligent et original, est une critique acide de la société de consommation et de l'Homme du XXème siècle. Le tout est porté par un casting d'exception et des dialogues plutôt bien écrits.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 août 2014
    Encore du très grand Comencini ! Le scénario - la situation laisse place aux dialogues, à la profondeur du jeu d'acteurs, leurs interaction. Côté français, on retrouve Dewaere
    DLcestmal
    DLcestmal

    5 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 juillet 2014
    Les réactions de plusieurs automobilistes coinces dans un monstrueux embouteillage voila un scénario simple et efficace . Une pléiade d acteurs français et évidement de l'Italie des années 70 . Le Grand embouteillage est construit comme un film à sketchs, par moment les scènes sont drôles et d autres méchantes voir même dans une extrême noirceur et d un mal être profond . La mise en scène est réussie et on prend plaisir à suivre tout ces gens mais on s'ennuie parfois sur quelques longueurs.
    A voir absolument au moins une fois .
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Voilà un si varié panorama de personnages de l'Italie et sa société de la fin des 70s...
    Quelle superbe idée que de réunir ce beau petit monde si disparate dans ce tableau embouteillée ou dès que le bruit s'arrête, les vies s'effleurent et sortent de leur coquille roulante...c'est doux amer...c'est aussi un film qui fait la critique de la société productiviste anti-écologique des autorités en place...
    Dès la première phrase du film, le ton est donné...et je me marre d'entrée il faut le faire...une phrase qui fait allusion au fait que finalement l'Italie ne vaut peut-être pas mieux que ce cirque qu'est l'Afrique noire...
    Et puis il y a les acteurs reconnus ils sont une pléthore, il y a en fait durant le film plein de "petit" premier rôles.
    Le rôle tenu par Dewaere était un des plus déplaisant...il y joue un personnage un peu barge...mais la dernière scène avec lui est vraiment marrante et osée...
    Le personnage jouée par Mastroianni est savoureux et amer aussi, le realisateur à bien voulu faire passer un message à travers ce personnage... que l'hospitalité sans contreparti est une vertue qui se perd... c'est un triste constat.
    Le film est entrecroisé de tant de petites histoires qu'il faudrait plusieurs pages pour en parler.
    Le personnage jouée par Angela Molina (si belle au demeurant en jeune chanteuse féministe) est claire obscure, (si belle au demeurant en jeune chanteuse féministe) et à travers cette petite histoire on sent bien que Comencini (réalisateur ici) lance des flèches sur les relents de fascisme qui on empêché une croissance saine de la société italienne.
    C'est fort rare que j'ai l'envie de revoir un film que je viens de voir une semaine auparavant, ce n'est pas du tout mon genre, et même si un film était bon j'attends au moins 2 ans pour le revoir...ici niet...les étudiants en sociologie apprécieront ce document sans aucun détour...
    ferdinand75
    ferdinand75

    453 abonnés 3 640 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2014
    Un film fort fait à l’époque où Comencini était le meilleur représentant de l’école italienne ; le post néoréalisme, qui avait rajouté de l’humour grinçant, au réalisme social des années d’après guerre. Cinq ans après son chef d’œuvre ‘’l’Argent de la vieille » il s’essaie à un film mosaïque, très ambitieux, en voulant dresser un tableau complet de la société italienne de la fin des années 70’s. Un gigantesque embouteillage qui symbolise la société moderne, avec une ribambelle d’acteurs qui incarnent chacun des personnages de classe sociale très différente. Tous les personnages vont passer la nuit bloquée sur cette bretelle d’autoroute. Le film a peu vieilli, par son style, mais il garde une force terrible par sa cruauté et le nihilisme de sa vision du monde . Comencini se montre très cynique, les personnages sont « méchants », agressifs, très corrompus. Le Président / producteur magnifiquement joué par Alberto Sordi, est prêt à payer une fortune pour une bouteille d’eau San Pellegrino , il traite son adjoint comme un esclave , et prend ensuite sous contrat de chanteuse, la jeune fille enceinte de 16ans , de la voiture d’à coté, parce qu’il la veut dans son lit. Un personnage absolument amoral. Le personnage de Mastroiani, acteur fameux mais vieillissant, est excellent. Il se refugie dans un cabanon attenant, ou une Stephania Sandrelli sublime, d’une sensualité éblouissante, quoique enceinte jusqu’aux dents, va le séduire, et faire l’amour avec lui, en cachette de son mari, pendant cette nuit torride. Le mari n’est pas dupe, mais laisse faire en espérant que Mastroiani le pistonnera pour un boulot de chauffeur à Cinecitta. Les scènes de toilettes à l’air libre où tout le monde cherche son petit emplacement pour faire ses besoins, sont absolument cocasses, très scato, très pipi-caca comme seuls savent le faire les Italiens ( Ferreri, Scola…). Le couple Depardieu - Miou Miou accompagné de Tognazzi en producteur , amant immoral du trio infernal est très bon l. IL y a aussi le personnage de P. Dewaere, un peu dinguo, qui finira par simuler le coït avec sa voiture sur les voitures qui l’encadrent. Toute une symbolique. Et puis bien sûr la scène la plus forte du film , la plus violente, dans un style très dure , proche du cinéma d’ horreur moderne, prouvant l’incroyable talent de Comencini, du viol de la jeune Hippie par 3 « beaux blonds » silencieux de type aryen ?! C’est insoutenable et aujourd’hui encore, on a du mal à voir la scène dans son intégralité. Angela Molina est superbe, rayonne de fraîcheur et joue très bien, A noter qu’à l’époque les JF ne se rasaient pas les poils sous les aisselles et que la caméra s’y attarde, comme un élément de sensualité animale. Autre temps, autres mœurs.
    Peut-être faut-il trouver la clef du film dans une des dernières scènes, surprenante, où une maman nous parle de son fils muet qu’elle transporte dans sa voiture. Celui-ci est silencieux depuis la naissance, elle a tout essayé pour le faire parler : des cures médicales, la science, du religieux avec un voyage à Lourdes , les rebouteux, , elle croit en la vie qui est en lui, et veut tenter une fois encore de le sauver . Tant qu’il y a un souffle de vie, il faut lutter. C’est la parabole du film . C’est probablement ce qu’il faut se dire pour tous les autres personnages, malgré cette vision noire, injuste et pessimiste de l’organisation du monde tel qu’il est, il faut continuer à se battre. Le très beau plan final, plan large avec Zoom arrière, avec l’hélicoptère qui vient annoncer le débloquage de l’embouteillage , donc la délivrance, volant au dessus des voitures entassés. On entend alors le bruit des moteurs qui redémarrent, le plan est fixe, il dure plus de deux minutes , les voitures sont prêtes mais rien n’avance, on ne saura jamais si la vie reprend , ou si le chaos continue. Très beau. Comencini fut vraiment un maitre, même si ce film là pêche parfois par certaines longueurs ou certains traits caricaturaux, c’est une œuvre totalement originale, unique et violente, comme on ne pourrait certainement plus en faire aujourd’hui..
    cinono1
    cinono1

    254 abonnés 1 985 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Une situation ubuesque, et l'homme prisonnier de son véhicule et du temps. Voila ce qu'a filmé Luigi Comencini, en s'intéressant à plusieurs personnages, des plus aisés à la famille nombreuses, en passant par les touristes. Cela passe de situations absurdes à d'autres plus graves dans la tradition des films à sketchs italiens, dans une grande cohérence temporelle et ce, malgré quelques longueurs...
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    Un film habile et désabusé qui marque par l'excellence de son casting. L'histoire est simple : un embouteillage monstre paralyse des dizaines d'automobilistes et les oblige à vivre ensemble pendant 24 heures. A travers cette situation ubuesque, Comencini dépeint une société italienne perdue, malhonnête, inégalitaire, puritaine, obsédée, méchante et arriviste. Une galerie de personnages venant de tout horizon vont ainsi se croiser, se faire du mal et montrer leur vrai visage. Le film est donc machiavélique et si on a d'abord l'impression d'une fable guillerette, le tout va sombrer dans une extrême noirceur, qui soulève le cœur et rend terriblement mal à l'aise. Le tout est assez saccadé et on s'ennuie parfois, mais la liste des acteurs est incroyablement prestigieuse et c'est un bonheur de retrouver Girardot, Depardieu, Dewaere, Miou Miou, Mastroianni, Rey et autre Sordi.
    Akamaru
    Akamaru

    2 804 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juillet 2014
    Luigi Comencini fut un maître du cinéma italien des années 50 à 80 (un de plus!). Dans le genre film à sketchs,"Le grand embouteillage"(1978) se pose comme un must désespérément visionnaire et toujours d'actualité. Une œuvre où toute la bestialité et l'ingratitude humaine sont montrées dans toute leur crudité. C'est à la fois acide et sarcastique,mais aussi formidablement drôle. Comencini dresse un panel de la société transalpine d'époque,entre les nantis condescendants,les braves pauvres,les jeunes inconséquents ou les couples usés par la jalousie. Mais il aborde aussi sous toutes ses formes les travers de la société de consommation,qui se manifestent par un individualisme forcené(la course aux petits pots ou aux bouteilles d'eaux par exemple). Le gratin du cinéma européen prend part à la fête comme Alberto Sordi,Patrick Dewaere ou Marcelo Mastroianni. Cette route romaine inextricablement bloquée est une métaphore implacable de l'humanité défaillante. Si les longueurs sont présentes et les sketchs inégaux,la force de frappe de la farce et quelques images surréalistes en font une œuvre remarquable.
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