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    Showgirls
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    187 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Après une carrière néerlandaise et européenne remarquée (« Le choix du destin », « Spetters », « La chair et le sang »), Paul le Hollandais s’exporte à Los Angeles en nous pondant trois ovnis du cinéma contemporain : « Robocop », « Total recall », « Basic instinct ». De simple artisan moderne, il passe au statut de maître du cinéma grâce à cette Trilogie psychotique qui critique les dérives de la politique américaine (post-Vietnam, police..). Dès lors reconnu internationalement comme metteur en scène sulfureux, « Showgirls » participera à sa décadence états-unienne. Avouant ne pas s’être limité à sa ligne de conduite habituelle, l’auteur-cinéaste a déclaré qu’il a pris ce projet trop à cœur en allant trop loin dans la critique du pays qui lui a fait confiance. Egalement, la mise en chantier de « Showgirls » s’est révélée difficile en raison de déboires financiers de la maison de production Carolco, cofondé par Mario Kassar (le producteur exécutif de « Rambo » et « Terminator 2 », c’est lui !!). Dès sa sortie, le film est un échec commercial et critique. A tel point que Carolco fit faillite à cause de ce pari perdu. Dommage, Mario. De même, Paul Verhoeven, qui se verra remettre en main propre le Razzie award du meilleur film (chose rarement vu à la télé), ne s’en remettra jamais, et fort de cette déconvenue malgré un semi-succès avec « Starship troopers », il rentrera sur les terres de ses débuts, les Pays-Bas (« Blackbook », « Elle »). Il faudra une intervention du membre influent Jacques Rivette (l’inventeur du concept de la Nouvelle Vague à la réalisation en 1956 avec « Le coup du berger ») des Cahiers du cinéma pour revaloriser l’œuvre incomprise de Verhoeven. Cet objet du désir, longtemps dénigré car interdite aux mineurs de moins de dix-sept ans lors de sa sortie en salle ainsi que de l’actrice principale (Elisabeth Berkley) qui n’a pas eu la carrière qu’elle escomptait, est ainsi resté un film incompris de Verhoeven dans lequel on retrouve pourtant sa marque de fabrique.
    Nudité, érotisme à outrance, sexe, poilade, misogynie, rêve de puissance et de gloire sous fond d’ascension sociale d’une fille qui rêve de devenir danseuse dans la ville lumière (Las Vegas) sont les thèmes fétichistes que le réalisateur du « Quatrième homme » met ici brillamment en scène. Le metteur en scène qu’il était à ses débuts arrive à ses fins avec « Showgirls ». Avec cette acidité qui le caractérise, maître Verhoeven emballe son onzième long-métrage de manière fulgurante ne laissant aucun temps mort à raconter son histoire. Incisif voir corrosif, le Hollandais violent transgresse, se pourfend de ses erreurs de jeunesse (débuts tonitruants de « Business is business », anachronismes de « Flesh and blood ») en mettant à nu sa vision de l’Amérique moderne vue au travers des yeux d’Elisabeth Berkley. En cela, l’actrice de la série « Sauvée par le gong » passée chez Woody Allen (« Le sortilège du scorpion de Jade ») se fait l’alter-ego du cinéaste. Ainsi, Paul le néerlandais pousse le vice jusqu’à s’en moquer ouvertement. Jubilatoire !
    « Showgirls » passe également au niveau supérieur côté scénario car il aborde de front les limites du capitalisme et casse les codes de la contre-culture hippie. Le raconteur d’histoire Joe Eszterhas (scénariste de « FIST » et « Basic instinct »), pour sa seconde collaboration avec le réalisateur hollandais, reste proche de ses personnages (on peut ainsi dire qu’il s’agit d’un drame humain), critique de manière virulente les us et coutumes traditionnelles (le genre comédie de mœurs s’applique automatiquement au film) et envoie Paul Verhoeven sous les traits d’Elisabeth Berkley. Cinéma d’auteur par excellence, maître Verhoeven fait de « Showgirls » son film le plus abouti. Joker ! Et en profite pour caricaturer la scène finale en faisant un pied de nez à la séquence d’introduction. Jackpot assuré !
    De plus, le reste du casting, convaincant à souhait, n’est pas en reste. Robert Davi, Gina Gerhson, Kyle MacLachlan, et la fragile Gina Ravera (actrice de séries), des pointures dans leur domaine (voir leur filmo pour s’en rendre compte) complètent le tableau dessiné par The flying dutchman qui ose jouer avec les machines à sous des casinos de Vegas.
    Pour conclure, « Showgirls »(1995), chef d’œuvre de maître Verhoeven (entouré de son équipe internationale remaniée : Vacano, Mirojnick, Goldsmith) et film culte incontournable sur le monde du spectacle grâce à l’actrice iconique Berkley, est à classer parmi le Top 5 des meilleurs crus de l’année. Mon coup de cœur de 2016. 2 étoiles sur 4.
    Spectatrices en manque de seins, léchez vous !
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Paul Verhoeven réalise ici son pire film. Il a toujours su instiller un minimum d'humour dans se films même les plus graves, ce qui manque cruellement dans "Showgirls".
    De plus la lutte entre la star et l'arriviste a déjà été vu mille fois ; la seule chose en plus est la nudité des corps et une sexualité préférée à la sensualité, dommage de facilité.
    Plus de cynisme et une pointe d'humour noir aurait été le bienvenue. La nudité filmé aussi mal, sans charme n'apporte rien à la crédibilité du propos.
    Dans le monde du Streep-tease je conseille beuacoup plus "Dancing at the iguana" (2002) avec Darryl Hannah.
    Akamaru
    Akamaru

    2 830 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2012
    À force de vouloir pousser le bouchon de la provocation et du suggestif toujours plus loin,le nanar menaçait pour Paul Verhoeven,et il arrive sous la forme de "Showgirls"(1995).Sorte de règlement de compte avec le miroir aux alouettes de Las Vegas,et avec le monde du show-business dénude,ce film lascif à fait un carton aux Razzie Awards de l'époque,et c'est justifié.Elizabeth Berkeley passe son temps soit aux trois quarts nue,soit à faire la bécasse innocente.Mais bien sur,ce qui importe ici,c'est son physique sculptural et ses qualités de danseuse.L'occasion de dire que Verhoeven confond allègrement sensualité et sexualité.De même,les dialogues sont emprunts d'une vulgarité exagérée.A Vegas,les hommes sont des salauds libidineux et les femmes des arrivistes prêtes à tout.Kyle MacLachlan,avec sa mèche rebelle,se ridiculise,notamment lors d'un passage aquatique érotique!Sinon,la construction du film est des plus codifiée,avec une starlette,qui quitte le trottoir pour gravir les échelons de la scène,en perdant au passage son âme et son innocence.Un nanar en puissance,qui n'emoustille plus personne.
    7eme critique
    7eme critique

    471 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2018
    La trame classique du combat professionnel artistique ! Paul Verhoeven souhaite nous montrer les difficultés de ce milieu, et notamment ce désir de rêve américain rapidement ramenée à une triste réalité, mais n'offrira malheureusement aucune ampleur à son récit. Et ce n'est pas le fait d'assister à de si faibles danses orchestrées par une pseudo femme fatale, mais surtout fatalement vulgaire et insupportable, et ce malgré sa belle plastique, qui changera la donne. On ne ressent rien à l'égard de ce personnage interprété par Elizabeth Berkley, et on sera bien plus proche d'un simple "Striptease" (avec Demi Moore) que d'un talentueux "Black swan".
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    225 abonnés 2 801 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    C'est un peu triste à dire, mais enlevez le strass, les paillettes, et les innombrables plans sur les corps dénudés, et il ne reste plus grand-chose. Capitalisant sur une formule qui s'était avérée gagnante avec Basic Instinct, Verhoeven fait à nouveau appel à Joe Eszterhas pour trousser un scénario qui manque ici singulièrement de matière, attendant pratiquement les dix dernières minutes pour proposer autre chose qu'une alternance danse-sexe sans surprise, donnant le sentiment que l'on en vient un peu tard à penser à faire un film. Seule la mise en scène (et l’investissement d'Elizabeth Berkley dans son personnage, bien peu payé de retour vu la suite de sa carrière) parvient à soutenir un semblant cet édifice mal assis, voulant montrer l'envers du décor de Vegas sans l'impact et le cynisme auxquels nous avait habitués le "Hollandais Violent".
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2016
    Les succès consécutifs de Robocop, de Total recall et de Basic instinct pouvaient laisser penser que l'aspect provocateur de Paul Verhoeven plaisait au public américain pourtant habituellement puritain. Cependant, avec Showgirls, le cinéaste hollandais alla trop loin pour ce dernier. Alors qu'un film comme Basic instinct était "acceptable" car l'aspect sexuel était noyé dans une intrigue policière, Showgirls ose montrer que le sexe est un moyen d'ascension social et une des principales valeurs de Las Vegas. Il offre un miroir critique à une société américaine qui n'accepte pas qu'on lui montre ses aspects peu glorieux. Cela explique en grande partie la très mauvaise réception de ce film lors de sa sortie (flop commercial, critique assassine) qui se solda par 13 nominations aux Razzies awards 1996 dont 7 se transformèrent en récompenses (Paul Verhoeven vint même chercher en personne celui du meilleur réalisateur). Cependant, au fil des ans, Showgirls acquit un petit statut de "film culte" car il est très loin d'être une purge. En effet, Verhoeven offre un regard acerbe mais néanmoins crédible sur la faune gravitant à Las Vegas constituée de profiteurs, d'arrivistes utilisant de moyens peu glorieux pour monter socialement (sexe, trahison, agression...) ou encore de célébrités et d'hommes de pouvoirs se croyant au dessus des lois spoiler: (la scène du viol fait échos à certaines affaires ayant eu lieu à Hollywood)
    . Même s'il n'a pas la force des précédents succès de Verhoeven, Showgirls est un film intéressant dans sa description sociale, bien réalisé et contenant de beaux moments musicaux et chorégraphiques (les différents numéros du Stardust ou la séquence du strip-tease de Nomi). Cette vision critique de Las Vegas n'hésitant pas à montrer la nudité (le film se passe dans des clubs de strip-tease et des cabarets donc on y voit beaucoup de femmes nues) fut le début des problèmes du cinéaste néerlandais avec Hollywood (Starship troopers fut victime de critiques aussi, voire encore plus, violentes) qui poussa le réalisateur à revenir en Europe dans les années 2000.
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Le film aux multiples récompenses des Razzie Awards peu mérité. En effet, le scénario est moins débile qu'un Fast en Furious, les acteurs s'en sortent plutôt pas mal et avec énergie et le rythme est bien présent. Evidemment beaucoup de facilités pour dérouler l'histoire, des personnages caricaturaux et peu intéressant,s une mise en scène bien classique, mais le spectateur peut se prendre dans cette aventure sans prise de tête et avec du spectacle.
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Nomi, surgie de nulle part, arrive à Vegas pour devenir danseuse. Elle débute dans une boite de strip-tease, le "Cheetha". Elle a beaucoup de talent et une plastique irréprochable qui lui permettent de devenir danseuse au "Stardust", autrement plus coté...

    "Showgirls" appartient à la période américaine de Paul Verhoeven, marquée notamment par le succès de Basic Instinct (1992). J'avais vu le film à sa sortie en 1996 et j'étais assez partagé sur le sujet, à savoir, l'ascension d'une parfaite inconnue dans la pyramide des danseuse des clubs de variété de Las Vegas. Le film révèle les histoires de rivalité et les bassesses de cet univers...que l'on pourrait décliner à mon sens dans d'autres collectivités, l'homme étant un loup pour l'homme...Si le film contenait effectivement quelques séquences érotiques torrides (notamment une séance de danse privée mémorable), le script ne racontait finalement pas grand chose de révolutionnaire.

    Le film s'offrant une seconde jeunesse dans les salles françaises 20 ans après, je suis allé le voir hier soir au "Brady" à Paris. Assez curieusement, la salle clairsemée contenait un fan club du film de moins de 10 personnes d'origine américaine et d'une moyenne d'âge de 25 ans qui connaissait les répliques du film par coeur et manifestait avec enthousiasme en permanence. A part ce contexte original, j'ai finalement trouvé avec le temps que le film qui est une photographie des années 90 se regardait assez bien tout en ne présentant définitivement pas la problématique la plus intéressante de Verhoeven. "Showgirls" montre l'arrivisme dans les clubs de strip tease, la décadence de ces mêmes clubs et les ravages de l'argent facile dans cet empire du vide et du jeu.

    Le casting est bon: Kyle Mc Lachlan, Gina Gershon et dans le rôle principal, la très plastique Elizabeth Berkley, taillée -si j'ose dire- pour le rôle et Gina Ravera ainsi que Robert Davi .

    Si vous vous voulez vous replonger dans les années 90 et "mater" de jolies filles peu vêtues, "showgirls" pourrait vous plaire.
    antony Z.
    antony Z.

    68 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2020
    sentiment partagé... d'un côté un scénario léger, inintéressant et décousu avec des scènes improbable notamment dans les dialogues et les divers rapports des personnages. Et d'un autre, un esthétisme particulier qui capte l'attention tout comme ce personnage central singulier et naturel interprétté avec une belle énergie et beaucoup de charme

    Une critique très sévère et même démesurée comme de considérer ce film original de P. Verhoven comme le pire film de l'histoire (razzie award etc) ou comme
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2020
    Quitte à se payer un gros fantasme érotique à quelques dizaines de millions de dollars, autant investir un minimum dans le scénario pour s’assurer de la qualité des dialogues, du rythme, de la vraisemblance. Et puis tant qu’à faire, on aurait pu diriger un minimum l’actrice pour qu’elle ne se ridiculise pas dans un surjeu complet. Tout est tellement pauvre que le côté frontal du film (dans l’érotisme comme dans la satire ou la violence), qui aurait dû être une qualité, ressemble à du voyeurisme gratuit. Belle réalisation quand même.
    rooky
    rooky

    35 abonnés 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Un film sulfureux qui dépeint un monde impitoyable et débridé où la danse est un moyen agressif et aguicheur de régler ses comptes.
    Brutale limite enragée, l'héroïne donne d'autant plus de caractère au scénario déjà impétueux.
    Du show chaud (héhé) !!!
    cinéman
    cinéman

    23 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Showgirl est l'histoire d'une ascension sociale fulgurante dans le milieu de la danse ou du show érotique, pour une jeune femme prolétaire en quête d'argent et de reconnaissance. Le langage est cru. On découvre le monde de la nuit à Las Vegas, celui des bas fonds dans des endroits miteux, où les danseuses sont souvent contraintes de se prostituer, ou celui de salles beaucoup plus luxueuses, pour des spectacles de haut standing destinés à une clientèle aisée. Mais dans les deux cas, les femmes semblent rabaissées à de la viande par des patrons cupides et véreux, qui n'hésitent pas à les humilier (sans compter la concurrence qu'elles exercent entre elles). On éprouve ainsi un véritable plaisir à observer ce cadre spatio-temporel inhabituel. Néanmoins l'histoire semble manquer d'un message clair ou d'un développement plus abouti. En effet, alors que le film est assez long, et que les deux héroïnes entrent vraiment en conflit, la fin arrive trop brusquement comme si on avait volontairement retranché ce qui aurait pu s'avérer le plus palpitant.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 190 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    Il y a des films qui pourrissent des carrières. Il y a aussi des films maudits. Showgirls en fait partie. En 1995, Paul Verhoeven sort ce film érotico-dramatique sur Nomi, jeune danseuse qui va vite se rendre compte que l’enfer du showbiz impose une dictature du sexe et du paraitre. Le film a fermé toutes les portes à Elisabeth Berkley. Pourtant, derrière sa carapace fragile de bimbo blonde, se cache une féministe qui en a dans le pantalon ! Showgirls dénonce donc avec cynisme ce monde artificiel du strass et paillettes et ose affronter sans retenue ce que l’industrie du spectacle cherche à cacher. On ne s’étonne alors pas qu’Hollywood a eu peur de produire le long-métrage et qu’en fin de compte c’est Jérome Seydoux avec Pathé qui sortira les millions malgré le flop lors de sa sortie. Mieux vaut tard que jamais, Showgirls bénéficie aujourd’hui d’une réédition et prouve que dire la vérité sans tabou froissera toujours les coupables.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    En dépit des critiques négatives lors de sa sortie, je me suis décidé à visionner ce film, après avoir lu quelque part que ce serait un chef d'oeuvre méconnu. Bon Paul Verhoeven a peut-être tenté de dresser un tableau (sinistre) des Etats unis au travers de ce film qui se voudrait ainsi subversif, mais, si c'est le cas, il a franchement manqué son coup. Les interminables scènes de danse et de revues sont répétitives et terriblement ennuyeuses. Quant à la nudité, elle n'a plus grand chose de subversif aujourd'hui. La débauche de dialogues vulgaires correspond peut-être à la réalité de ce milieu, elle n'en est pas moins pénible au bout d'un moment. Cette nouvelle version d'un thème très classique, l'ascension dans le milieu du show bizz d'une jeune inconnue, n'est guère convaincante. Le scénario décolle un peu vers la fin, mais ça ne suffit pas à sauver l'ensemble. Sans doute l'un des plus mauvais films de Paul Verhoeven, dont je suis pourtant un fan.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    165 abonnés 2 428 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2020
    Film suscitant des réactions complètement opposées (honni à sa sortie, il est aujourd'hui considéré comme un chef-d'oeuvre incompris), je suis relativement partagé par ce long-métrage de Paul Verhoeven qui m'a dans l'ensemble séduit même si je le considère comme un des moins bons films parmi ceux que j'ai vu du réalisateur.
    L'histoire de cette jeune femme recherchant la gloire (à tout prix) et découvrant la face cachée de l'industrie de l'entertainment aux États-Unis est racontée avec talent et on s'attache assez facilement au personnage principal de l'intrigue. Le décor de Las Vegas s'accorde parfaitement et constitue le paroxysme aux États-Unis de la proximité entre le monde des paillettes et celui du vice.
    La distribution est inégale. Elizabeth Berkeley n'est pas la plus convaincante des actrices (de là, à lui jeter l'opprobre au point d'enterrer sa potentielle carrière). Kyle MacLachlan est extrêmement charismatique en playboy dénué de moral. Gina Ravera et Gina Gershon sont correctes.
    Les scènes à caractères tabou (que ce soit celles de strip-tease, de lapdances, de sexe ou de viol) ne sont finalement pas si choquante que ça. Je suis un peu surpris qu'elles aient pu choquer le public puritain américain (le septième art a su nous habituer à bien plus trash).
    C'est plutôt un bon film, son échec critique et commercial me semble bien décalé.
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