Nosferatu Fantôme de la Nuit
Note moyenne
3,5
757 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Nosferatu Fantôme de la Nuit ?

108 critiques spectateurs

5
18 critiques
4
29 critiques
3
27 critiques
2
14 critiques
1
15 critiques
0
5 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
sylvio41
sylvio41

16 abonnés 255 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 mai 2009
"Nosferatu Fantôme de la Nuit" est un remake de l'oeuvre de Murnau mais, chose rare, la copie dépasse l'original. Herzog a su en retranscrire l'atmosphère expressionniste sombre (jeu de lumières et d'ombres incroyable, décors) mais avec plus de génie, un rythme lent et lanscinant ponctué d'une musique envoûtante. Kinski est l'acteur idéal pour jouer le rôle du vampire. Un chef d'oeuvre du genre.
Agnès L.
Agnès L.

4 abonnés 61 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 décembre 2023
Ce n'était pas évident d'oser faire un remake du chef d'œuvre de Murnau, Nosferatu, mais Herzog s'en tire très bien.
Les deux compatriotes se sont éloignés du vroman initial de Stoker (où gravitent de nombreux personnages) pour se concentrer sur Lucy et son mari, ainsi que le comte Dracula bien évidemment.
Le film de Herzog est très contemplatif, visuel et esthétique, mais la musique y tient une place prépondérante (ce qui, bien entendu, manquait dans le film muet de 1922).
Ça commence très fort dès le générique avec cette musique d'outre-tombe accompagnant un long travelling sur des corps suppliciés (ceux des morts du choléra au XIXe siècle, époque où se situe le film), puis sur cette image de chauve-souris géante volant au ralenti, et enfin Lucy se réveillant en hurlant.
Lucy est jouée par Isabelle Adjani, blafarde à souhait. Bruno Ganz interprete son mari, Jonathan, qui part en Trasylvanie faire signer des documents notariés au comte Dracula.
Klaus Kinski est le digne successeur de Max Schreck, visage chauve et livide, ongles démesurés, yeux rouges cernés de noir.
Lucy se sacrifia pour sauver l'humanité mais la fin est très cynique ( spoiler: Jonathan, devenu vampire lui-même, part à cheval semer la mort à son tour
).
Le meilleur film de Herzog selon moi, à voir sans faute!
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 6 novembre 2011
Les images sont très belles et la mise en scène est superbe. Et puis, Klaus Kinski, comparé à Max Schreck, donne une certaine sensibilité à se monstre, là ou Schreck lui donnait une personnalité plus menaçante.
Nicolas S
Nicolas S

48 abonnés 568 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 11 novembre 2022
Cet hommage appuyé à Murnau est avant tout une splendeur visuelle, une série de plans composés comme des peintures (on pense surtout aux peintres flamands, mais aussi aux Romantiques allemands) qui surprennent et ravissent. Herzog introduit aussi une approche inédite du personnage de Dracula, en en faisant un monstre certes cruel, mais aussi tragiquement solitaire. À mesure que l'histoire progresse, il contamine tous les lieux et personnages avec lesquels il interagit, ce qui mène à des scènes inoubliables où les habitants de la ville - Lucy et Jonathan en tête - ressemblent à des spectres hébétés et démunis face au changement induit par son arrivée. La musique de Popol Vuh, tantôt inquiétante et tantôt pastorale, accompagne à merveille ce récit ambigu jusqu'à sa conclusion.
Fabien S.

593 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 mars 2022
Cette version de Nosferatu de 1979 réalisé Werner Herzog avec Klaus Kinski , Isabelle Adjani et Bruno Ganz nous plonge dans une ambiance macabre, sombre et lugubre.
Roub E.

1 063 abonnés 5 081 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 22 mai 2019
La relecture de Nosferatu par Werner Herzog est un film gothique, contemplatif par moment admirable. Le soin apporté à son ambiance, ses décors et son cadre surtout sont remarquables. Il y a des moments où j’ai eu l’impression de me promener dans un musée et de regarder une succession de tableaux. Dommage qu’à ces passages remarquables succèdent d’autres plus communs. Dommage aussi qu’à mon avis que le film et Isabelle Adjani passe complètement à côté du rôle de Lucy qui est presque aussi fantomatique et monolithique que le vampire. Alors que la malédiction de ce dernier est son immortalité et l’ennui je n’ai pas compris qu’il soit bouleversé par un personnage qui dégage aussi peu de vie. Un film à voir aussi pour l’utilisation de la musique classique de Wagner et de Gounod. J’ai aimé mais je préfère de loin la version de Coppola plus flamboyante.
benoitparis
benoitparis

123 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 mars 2012
Herzog est le plus germanique des cinéastes allemands, dans le sens où c’est un visionnaire romantique qui fait du cinéma, et en fait du même coup éclater les limites. C’est flagrant dans la manière dont est filmée la nature, qui semble habitée par un mystère insondable, dans la manière qu’a Adjani d’être un type iconique plutôt qu’un personnage de récit. Dans certaine séquences nocturnes avec Kinski, qui ont l’irréalité et la musicalité de l’opéra. Le film a des allures de peinture flamande et hollandaise, il semble par moment remonter aux Mystères et aux danses macabres médiévaux tout en abordant les rivages du surréalisme. Herzog s’inspire et s’approprie une grande œuvre inaugurale du cinéma allemand pour faire œuvre personnelle, de son époque et intemporelle, dans l’intelligence de l’aspect quasi religieux du mythe du vampire (dans la scène surtout où Lucy se sacrifie au nosferatu). C’est magnifique.
twingolot
twingolot

25 abonnés 188 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 août 2010
Alors certes, je ne suis pas expert sur le mythe des vampires. J'avoue n'avoir sans doute pas su apprécier le "Dracula" de Stoker à sa juste valeur et n'ai même jamais eu l'occasion de voir le "Nosferatu" de Murnau (un manque que je me hâterai de combler au plus vite). N'empêche, cette adaptation de Werner Herzog est l'une des plus fascinantes qu'il m'ait été donné de voir. Le comte Dracula est ici décrit comme un personnage pitoyable, incapable de contrôler sa propre bestialité, évoluant aux abords d'une mort qu'il semble avoir reniée (ce qu'il regrette en plus). Un personnage fascinant auquel on ne s'attachera pourtant absolument pas, le percevant plutôt comme une parfaite incarnation du mal que l'on souhaite voir anéantie. Klaus Kinski rend parfaitement compte de la damnation de son personnage. Il évolue dans des décors d'une froideur terrifiante, où la folie semble pouvoir se propager aussi facilement que la maladie. Isabelle Adjani campe une Miss Harker fort convaincante, une femme aussi faible que courageuse en fin de compte, tandis que Bruno Ganz donne une interprétation toute nouvelle à la notion même de "terreur". Enfin, il faut le souligner, la mise en scène d'Herzog est tout bonnement admirable, celui-ci utilisant à merveille la bande-son pour suggérer la fausse magnificence du mythe (toute la séquence de l'arrivée au château du comte, sur l'ouverture du "Rheingold" de Wagner, est d'une beauté absolue). Un très grand moment de cinéma, qu'il soit adaptation ou remake importe peu.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 24 novembre 2012
Balabadam ! Ca, c'est ce que j'appelle une claque cinématographique...
Werner Herzog (sept ans après "Aguirre") adapte librement la version de Friedrich Wilhelm Murnau (1922) pour en faire son film sur Dracula, inventé par le célèbrissime Bram Stoker dont on fête cette année le centième anniversaire de sa mort. A cette occasion, le roman "Dracula" est vendu dans sa version intégrale.
Dès le générique d'introduction, on a affaire à une atmosphère qui fait peur et qui prend place petit à petit pour terminer sur une scène finale extrême où le doute et l'angoisse ne font plus qu'un.
Klaus Kinski (acteur fétiche d'Herzog, il tournera 5 fois sous son aile. En témoignent "Aguirre", "Fitzcarraldo" et "Cobra verde" parmi les plus connus) reprend le rôle originellement tenu par Max Schreck, à savoir le Comte Dracula, et livre une interprétation impressionante, cynique et machiavélique à souhait. A ses côtés, le couple formé à l'écran par Bruno Ganz ("La chute") et Isabelle Adjani ("L'été meurtrier", "Subway"...) est formidable et porte magistralement bien la stature du film dans le domaine du rationnel. Un Ganz intrigant, d'abord chercheur de l'identité du nouveau propriétaire, qui va ensuite tomber malade : simplement parfait. Et Adjani, de trouver un jeu pile poil dans ses cordes, en tant que femme amante et blessée.
Ajoutons là-dessus des décors/maquillages/effets spéciaux majestueux et tout simplement splendides, une palette de couleurs merveilleusement bien utilisées (en dépit d'une photographie mal travaillée), et, surtout, une musique languissante terriblement terrifiante et angoissante. L'atmosphère générale s'en ressent, et avec la partition de Kinski, "Nosferatu" se déguste onctueusement comme on boirait de l'acide sulfurique. Cette ambiance toute particulière retombe hélas après une première partie beaucoup trop prometteuse. La dernière partie en pâtie malgré des relances bien plus qu'honorables de la part d'Adjani et de Kinski.
Dans cette production franco-allemande, Werner Herzog déploie tout le génie de sa mise en sène et nous livre, au travers des tourments de ses personnages, une dose de paranoïa effroyablement maîtrisée, soutenue par un Klaus des plus terrifiants. A l'enchaînement de chaque plan, nous avons droit à un film de qualité où l'esthétisme est mis en avant. En celà, je remercie tout bonnement Werner qui nous donne un exercice de style extraordinaire. Merci !
"Nosferatu, Fantôme de la nuit" est ta première réalisation que je vois, et ce ne sera pas la dernière, tu peux en être assuré !
Sans doute l'un des meilleurs films d'horreur à ce jour. Je le recommande vivement.
Spectateurs, vampirisons nous dans la dimension herzoguienne pour un soir.
Interdit aux moins de 16 ans.
A noter : certaines scènes sont calquées sur les originales de 1922. Werner était obligé de passer par là. Surtout devant la scène la plus culte (et qui hantera encore et toujours nombre de spectateurs), à savoir celle où Dracula rencontre pour la dernière fois Lucy Harker (ici, Isabelle). Effroyablement sublime !
Plume231

4 040 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 13 septembre 2012
Remake, qui est aussi sûrement un hommage, du chef d’œuvre de Murnau "Nosferatu, fantôme de la nuit" est loin de la qualité exceptionnelle de son prestigieux modèle. Il y a Bruno Ganz, il y a Klaus Kinski, le compositeur Popol Vuh est particulièrement bien inspiré pour les séquences de montagne et la fin est apocalyptique à souhait... Mais la langueur qui règne tout au long du film coupe toute possibilité de puissance et d'émotion, et Isabelle Adjani dans le registre de la "valétudinaire hyper-amoureuse pâle comme un cachet d'aspirine et qui a des visions" en fait des tonnes. Bref on s'embête un peu et en plus on n'a pas peur, gênant pour une œuvre horrifique.
Yannickcinéphile

2 547 abonnés 4 502 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 octobre 2016
Nosferatu, version Herzog, c’est un film qui, pour les amateurs du réalisateur, ne déconcertera pas ! Sans doute son film avec Kinski le plus accessible, mais un métrage très inégal.
Très inégal, car déjà, l’interprétation l’est ! Kinski était tout trouvé pour jouer Dracula, et même si son look est discutable (les dents, hum !), le faciès de l’acteur et son jeu borderline fonctionne très bien, et sa première apparition reste un moment fort. Face à lui Bruno Ganz est plutôt bon, moins dans la seconde partie cependant. Mais il y a aussi les gros ratages ! Je passe sur le bras droit de Dracula, personnage ridicule qu’on se supporte heureusement peu, pour m’attarder sur une Isabelle Adjani transparente ! Décidément, ses incursions dans le genre fantastique peinent à convaincre, et ici, hormis des airs éthérés parfois appréciables, elle est monolithique ! Pas de vie, même avant de se faire séduire par Dracula, elle se traine mollement ! Quand à Van Helsing il ne joue qu’un rôle très secondaire ici !
Cette interprétation inégale se retrouve dans l’histoire. J’ai apprécié la fidélité à l’histoire originale, avec quelques belles touches comme les hésitations sur la peste, des petits détails qui viennent donner un certain réalisme à l’intrigue, l’ancrant davantage dans le quotidien d’une ville. Après, c’est tout de même assez longuet, la dernière partie est loin de valoir la première, sûrement aussi car on se coltine la fadasse Adjani ! En fait c’est le souci habituel du cinéma d’Herzog, il faut toujours qu’il fasse peu concis, même quand il n’a pas la matière pour faire des films longs, et là il y a bien un quart d’heure de trop, tant Herzog se complait dans des passages trop contemplatifs, nous faisant vraiment perdre le rythme de l’histoire. Nosferatu avance parfois sur un faux rythme assoupissant dans la seconde partie.
Alors c’est vrai, les plans sont travaillés, l’ambiance est froide à souhait, les séquences en Valachie sont très belles. C’est le point fort de ce film qui, s’il souffre des longueurs d’Herzog, bénéficie aussi, en retour, de la finesse de son travail d’ambiance, et de la qualité de ses cadrages qui magnifient certaines scènes (le bateau). A noter une bande son signée Popol Vuh ! Référence un peu bizarre, et je dois dire que ça m’a convaincu qu’à moitié ! Très planante, c’est idéal à petite dose, mais si ça traine trop sur des images déjà assez molles, alors c’est le sommeil presque assuré !
Nosferatu est un film poétique, glauque, qui étrangement m’a rappelé quelques films de Jean Rollin comme La Rose de fer ! Reste que je suis resté sur ma faim, découvrant un film trop plat, trop contemplatif, pas assez bien interprété pour prétendre à figurer dans le top du genre. 3.
stans007
stans007

26 abonnés 1 348 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 novembre 2023
Il faut arrêter de dénigrer ce film sous prétexte qu’il est censé rendre hommage au chef-d’œuvre de Murnau. N’en déplaise à ses nostalgiques détracteurs, j’ai apprécié sa mise en scène efficace et ses acteurs au top (le casting inclut Roland Topor), les paysages sombres et humides de Transylvanie-au-delà-des-Carpates désolés à souhait, le château de Dracula sinistre et inquiétant à l’image de son proprio, la musique (Gounod, Wagner...) adaptée, bref une œuvre d’art pessimiste avec le sacrifice inutile de la femme pure... c’est le mal (et le cinéma) qui triomphe(nt) à Wismar !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 13 janvier 2013
Film à l'ambiance étonnante, remake du film de Murnau et pourtant si différents. On reconnait immédiatement le style de Herzog, il y a des défauts et des petites longueurs mais ce film est étrange à souhait et je pense que c'est l'effet escompté.
belo28
belo28

72 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 12 septembre 2012
Avec une prétention insensée Herzog a pensé pouvoir égaler ou tout du moins perpétué l'oeuvre de Murnau... Faut pas rêver! Avec son rythme lent et ennuyant (presque au plan par plan, décor par décor de l'original mais sans la maestra de celui ci) impossible d'accrocher à l'histoire qui est pourtant elle plus proche du récit original. De plus, Klaus Kinski n'est pas et ne sera jamais l'inquiétant Max Schreck (la faute aussi à un maquillage pas toujours raccord) et à une Isabelle Adjani aussi crédible en anglais que Marion Cotillard. Bruno Ganz sauve heureusement la face côté acteur... Le côté kitsch de l'image vieilli aussi très mal. Impossible enfin de le regarder sans se demander: Quelle est utilité d'un tel film? Parce que celui ci n'apporte rien, ni au mythe original ni au film fondateur... Bref passez votre chemin!
cylon86

2 615 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 20 octobre 2011
Werner Herzog réadapte à sa manière le chef-d’œuvre de Murnau et se loupe complètement. Le rythme est lent mais là où il était hypnotisant dans le film de 1922, il est ici ennuyant à l'image de la platitude de la mise en scène et de la musique plombante. Le scénario, vu et revu, ne peut sauver le film et à part deux trois plans ou idées, l'ensemble est raté. Klaus Kinski reste troublant dans le rôle du vampire, aidé par un maquillage très réaliste.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse