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max6m
75 abonnés
180 critiques
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1,0
Publiée le 2 décembre 2010
Attention! Le DVD zone 2 qui vient d'être édité par Gaumont de ce film ne contient que la version française! Je m'abstiendrai donc d'écrire une véritable critique du film tant la version française est déplorable... Elle empêche toute immersion dans le film. Cette édition DVD est donc une catastrophe. Déjà que le film, qui contient, certes, certaines choses intéressantes, est bien loin d'être le chef d'oeuvre annoncé et ne me permet en aucun cas de réévaluer le cas Herzog (au contraire, cela conforte ma mauvaise opinion du cinéaste), l'absence de la version originale sur le DVD enlève toute bonne raison de se la procurer. En attendant une édition digne de ce nom.
PS: Quant à Adjani, c'est encore une catastrophe... Mais comment a t'elle pu, à cette époque je précise (elle a peut-être fait des progrès depuis) être considérée comme une grande actrice?
Hommage évident à Murnau, Nosfératu, fantôme de la nuit (1978), est une pâle sopie de loriginal. A la place de la folie, du surréalisme, et de lexpressionisme, des images bien léchées qui affadissent le propos. Les acteurs ne sont pas au meilleur de leur forme, notamment Kinski et Adjani, trop grimmés. Seul Roland Topor apporte parfois la folie qui manque à lensemble. La solennité de ce remake fait sensiblement regretter les accélérés inquiétants de loriginal.
Réalisation exceptionnelle de Herzog! Une qualité d'image qui fait honneur au 7e art, un Klaus Kinski dans un rôle taillé sur mesure au côté d'Isabelle Adjani dont le jeu et le physique semble exprimer l'âme du romantisme. Un grand film pour qui ne s'amuse pas à des comparaison avec le chef d'oeuvre de Murnau (comparaison n'est pas raison). A mon sens, le meilleur film du genre dans le cinéma parlé.
D'une rare beauté. Werner Herzog, ce grand cinéaste, nous offre une oeuvre plus subtil, plus douce et envoûtante que les autres adaptations de Dracula, en mêlant musique de rêve, images somptueuses, mise en scène superbe et un esthétisme fabuleux.
Un film extraordinaire à tous points de vue et qui ne mérite pas qu'on le voit seulement comme un remake du chef-d'oeuvre de Murnau. Onirique et visuellement très beau mais froid et mystérieux (les décors ne sont jamais montrés dans leur intégralité, la mise en scène suggère constamment le secret), ce film représente sur un écran de la manière la plus exacte ce qu'est un cauchemar dans notre esprit, de manière très habile : par exemple, on voit une table garnie autour de laquelle festoient des convives qui agissent comme si le danger ne les menaçait pas ; on tourne la tête et on revoit cette même table, la seconde d'après, vide et envahie par les rats. Herzog reproduit très exactement cette angoisse qui surgit dans un monde qui nous semble pourtant familier, si ce n'est personnel, et créé une oeuvre qui n'effraie pas quand on la voit, mais qui hante toute la vie durant. Klaus Kinski pris de cette folie qui lui va si bien, et Isabelle Adjani d'une grande présence et plus belle que jamais.
Un tempo contemplatif, une authenticité loin de tout romantisme à l'anglo-saxonne (même si je respecte grandement les Dracula de la Hammer et, dans une modeste mesure, celui de Coppola), une atmosphère étrange et palpable et quelques détours par le surréalisme font de ce remake de Murnau une adaptation à la fois très fidèle, mais aussi très étrange du Dracula de Bram Stoker.
Un film envoûtant, rendu d'autant plus fascinant par la présence magnétique d'un Klaus Kinski à la frontière entre l'homme et la bête, capable de muter du petit être fragile et démuni en prédateur assoiffé de sang frais avec la rapidité d'un félin. Une performance à la démesure et à l'image de la folie de cet acteur hors normes, qui tient là l'un de ses plus grands rôles. Hypnotique!
Projet bien compliqué et risqué de la part de Werner Herzog de s'attaquer à une relecture du roman "Dracula" de Bram Stoker mais surtout à un remake du "Nosferatu" de Murnau. Il nous fait donc suivre la rencontre entre le comte Dracula et Jonathan Harker dans le but de négocier une maison.
Pari risqué mais relevé par Herzog qui nous envoie d'abord dans les Carpates pour suivre la rencontre entre les deux protagonistes. Il met en scène un Dracula solitaire, intriguant et ambigu et met en avant son errance dans ce monde et dans cette région où il a apporté la mort et la maladie. Il insiste même plus sur sa solitude que sur la véritable incarnation du mal. Créature sur laquelle il laisse toujours planer l'incertitude et à qui il donne un côté fascinant et intrigant.
La réussite du film vient surtout dans la manière dont Herzog arrive à créer une atmosphère glaciale, tragique et funeste avec ce sentiment de mort planant au-dessus du récit. Tout est bien maîtrisé par Herzog et use d'effets plutôt sobres, se contentant de quelques bruits de portes et de bien mettre en avant les décors et paysages, donnant lieu à de magnifiques plans et à des scènes aussi lugubres que fascinantes (notamment dans le château de Dracula ou son arrivé à Londres).
Alors, c'est dommage que la deuxième partie ne garde pas la même puissance et ambiguïté que la première et perd un peu en fascination, puissance, terreur et émotion même si ça reste toujours captivant et intéressant. C'est d'autant plus dommage que Klaus Kinski campe un vampire très convaincant et tourmenté, bien aidé par un excellent travail sur le maquillage.
Bref, une oeuvre imparfaite, qui perd un peu en émotion et puissance dans sa seconde partie mais qui reste fascinante par son aspect glacial et ambigu avec des scènes de toute beauté, une excellente reconstitution qui nous emmène au plus près des personnages et un très bon Kinski. (thanks to Jurassic).
Prenons les points positifs. Klaus et Adjani reste dans le thème, malgré quelque scène qui frôle le ridicule. Sinon la lumière est assez bien exploité. Bon a part ça, SI Murnau voyait ce film il se pendrais sur le champ, tant dans la mise en scène (reflet dans le miroir !!) que tout ce qui est scénaristique. Très déçu pour un film 1979. Je vais regarder le "vrai" nosferatu, j'ai encore les yeux qui pique avec ce navet.
le jeu des couleurs, entre certains noirs, certains blancs, Adjani pâle, en chemise de nuit planche, répond à Klaus Kinsky pâle, en habits noirs, moins exubérant que l'on s'y attendit. Même le château, est d'une blancheur immaculée, le tout est RÊVE, bonheur, recul de Herzog. Ganz improbable de décalage remet une 2nde couche d'onirisme. On se laisse transporter, chaviré par un des plus beaux "films de vampires" qu'il soit, sûrement LE plus beau du cinéma parlant, pourvu qu'on fasse le choix de se laisse emporter.
Le film gothique par excellence, bien loin de son prédécesseur de 1927. Il lie habilement le monde du monstre et celui de l'homme, la solitude et la vie. Le monstre est condamné de sa malédiction à vivre une vie cruelle et acharné. Poussé par ses instincts sexuelle à avoir une meilleure vie, quitte à être courte. Avec une mise en scène très lente nous laissant ressentir l'atmosphère pesant sur nos personnages. Si vous êtes du style à apprécier l'action se dérouler lentement sous vos yeux à remarquer chaque petits détails quitte à être très atmosphérique et du coup au risque d'être ennuyeux. Avec des dialogues laissant ressentir ce que ressent les personnages. Alors vous pourriez apprécier ce film
Jamais vu ce film de Werner Herzog avec Isabelle Adjani. Une certaine ambiance, tour à tour inquiétante, romantique, mystique. Superbe casting avec un Klaus Kinski hallucinant et effrayant. Adjani au début de sa carrière (qui en fait quand même des tonnes). Avec aussi le regretté Bruno Ganz. Un rythme très lent pour un film élégant et noir. Assez fascinant, une découverte en tout cas.
Rares sont les remakes qui surpassent leur prédécesseur. Bien qu'il paraissait évident avec la venue du son et de la couleur de reprendre le chef d'oeuvre de Murnau, Herzog n'y apporte pas grand chose de plus si ce n'est les excellentes compositions de ses acteurs. Ca vaut quand même le coup de voir Klaus Kinski en Dracula...