Nosferatu Fantôme de la Nuit
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108 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 11 mars 2011
Le plus beau dracula de tous les temps malgré les années passées.
jamesluctor
jamesluctor

145 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 novembre 2010
Une splendide relecture du mythe de Nosferatu, qui ne se cache d'ailleurs même plus quant à ses origines, puisqu'on l'appelle directement Comte Dracula. Les acteurs sont phénoménaux (Klaus Kinsky a une présence sans pareil, et est vraiment effrayant dans certaines de ses apparitions), les décors magnifiques, et la musique recrée une atmosphère hypnotique digne d'Aguirre. Un remake dramatique qui ne place pas du tout les mêmes enjeux, faisant de Nosfératu un être maudit, brisé, qui ne parvient à vivre son histoire d'amour, et qui répend peste et désolation autour de lui. Tant de majesté, tant d'allure, tant de talent, c'est rare.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 10 février 2015
Un remake du grand film de Murnau. La photographie et la réalisation sont superbes, Klaus Kinsky y montre une fois de plus son génie. Reste que malgré la couleur, un travail soigné sur le Story-Board et la prise de vue, le film ne possède pas la magie et l'inventivité de son illustre prédécesseur.
Ykarpathakis157

5 092 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 29 avril 2021
Nosferatu, fantôme de la nuit a l'apparence, la sensation et le rythme d'un film d'étudiant. Une partie de l'histoire de ce film est manifestement tirée du livre comme le font la plupart des films Dracula puisque Stoker a donné son nom à ce vampire. Le Nosferatu original de 1922 reprend la base de Dracula et tente un essai légèrement différent qui tient plus de l'hommage. L'existence du Nosferatu de 1922 fait que ce film de 1979 n'est un hommage ni au livre ni au film muet. L'interprétation de Dracula par Kinski présente des images intéressantes mais là encore la plupart sont tirées de l'original de 1922. L'apparence du vampire n'est pas nouvelle ou différente car elle ressemble à celle du vampire de 1922. Les doigts de Kinski sont effrayants mais ses répliques et sa prestation est terne et je pense qu'il aurait pu l'amélioré. Dans certaines scènes Kinski émet des gémissements étranges comme s'il était un enfant réprimandé à qui on aurait dit d'arrêter de toucher quelque chose et qui s'éloignerait d'un air renfrogné. Ce n'est pas effrayant et cela n'imprègne pas le personnage de Dracula d'une horreur inspirante alors qu'il est à la recherche d'un amour nécessaire et d'une soif de sang. Non rien de tout cela n'arrive. Dracula peut avoir une raison impérieuse de ressentir un profond chagrin pour l'amour qu'il a perdu mais l'histoire est loin d'être assez convaincante pour justifier une extension du personnage de Dracula et donc la fin est inutile et s'inscrit dans l'aspect général de ce film...
Camusduverseau
Camusduverseau

51 abonnés 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 février 2007
C'était une gageure que de refaire le chef-d'oeuvre de Murnau. Werner Herzog a réussi en parti son pari car il a su conserver un peu de l'atmosphère expressionniste de l'oeuvre original tout en le modernisant avec intelligence.
Matthias T.
Matthias T.

48 abonnés 612 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 10 décembre 2016
Après Friedrich Wilhelm Murnau en 1922, Werner Herzog se réapproprie le mythe de Dracula, à partir du bouquin de Bram Stocker. Il parvient surtout à restituer l'histoire de façon simple, limpide: Jonathan Harker quitte son épouse à Wismar, pour partir dans les Carpates afin de négocier la vente d'une maison avec le Comte Dracula. Sur la route, on prévient le voyageur qu'un sort funeste l'attend; mais celui-ci s'obstine, et continue sa route malgré tout, à cheval, et même à pied. Le Comte Dracula se rendra ensuite, caché dans un cercueil parce qu'il ne peut, en tant que vampire, supporter la lumière du jour, à Wismar, ville natale de Jonathan Harker, pour y semer la peste et y rencontrer la femme de Harker, dont la blancheur de nacre et le cou l'ont séduit sur un portrait... Voilà ce qu'on peut apprécier chez Herzog sur ce travail d'adaptation littéraire et de réactualisation d'un mythe: il ne se perd pas dans les méandres d'un récit trop chargé, va dans la simplicité ("J'ai des histoires à raconter et du spectacle", confie-t-il ainsi dans une interview des Cahiers du Cinéma), tout en respectant les points majeurs de l'intrigue, et allant à l'essentiel.

En bien des points, le réalisateur d'Aguirre reste fidèle au Dracula dans la tradition instaurée par Bram Stocker, puis perpétuée par Friedrich Wilhelm Murnau. Cependant, il opte pour un parti-pris et apporte tout de même quelque chose de nouveau: insistant moins sur le potentiel horrifique du personnage du Comte que sur sa solitude - et pour cause il vit reclus dans son château des Carpates, paraît en singulier manque d'affection physique: en témoigne la position dans laquelle il se trouve à sa mort - celle d'un embryon...
Bien qu'on ne le voit que 17 minutes sur 147, Klaus Kinski impose une impressionnante présence. La force inimaginable de sa présence est d'autant plus forte qu'il se contente d'être là, fixant Harker de son grand regard brun sans ciller un seul instant, articulant son texte comme une longue mélopée douloureuse, campant le personnage de Nosferatu sans jamais cabotiner un seul instant, incroyable gageure qui mérite, pour le coup, d'être citée... Il suffit de voir son regard lorsque Harker se coupe le doigt avec un coupeau de pain, à table ("-Die Dienerschaft steht ihnen augenblicklich nicht zur Verfügung; gestatten, dass ich selbst für ihre Bequemlichkeit sorge...").
A cette incroyable performance s'ajoute une maestria visuelle et sonore qui fait revivre dignement le mythe de Dracula. Plusieurs plans, proches de tableaux de Füssli ou de Kaspar David Friedrich, exercent ainsi une imparable fascination: celui qui voit Lucy Harker, sublime Isabelle Adjani, hululer dans la nuit, blanche comme un linceul; ou les séquences qui voient Jonathan Harker alias Bruno Ganz chevaucher dans les Carpates... A la beauté sans époque des images s'allie l'impact que peut avoir un morceau de Wagner ou de Charles Gounod lorsqu'il est bien mis en valeur...
Angela Ki La
Angela Ki La

62 abonnés 586 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 9 janvier 2012
Hommage ou remake, nul ne sait, peut-être les deux. Werner Herzog est fidèle à lui-même, avec ses codes, son univers très étrange, et absolument aucune concession stylistique. Réflexion sur le mal, mal personnifié par un vampire mélancolique. Kinski est excellent, il campe un être en bout de course, fatigué, usé par l’immortalité, pétri de doutes, comme quoi porter le mal c’est un lourd fardeau. Il a des sursauts d’orgueil, mais on sent qu’il n’en a pas pour longtemps. On sent l’expressionnisme allemand, avec ce jeu d’ombres et de lumière, et la prédominance de l’ombre, c’est une vraie marque déposée. Une caméra impassible, comme dans une marche funèbre, elle suit. Une musique aussi étrange et lugubre que le reste, sûrement en accords mineurs déprimés. Adjani extrêmement sobre, et d’une beauté sépulcrale, pâle comme un mort, son jeu théâtral, l’ambiance .lugubre. Adeptes de l’hémoglobine dégoulinante, et des courses poursuites pleine de fun, passez vite votre chemin, ce film est lent et non-démonstratif, Il nous montre comment le mal est épidémique, non épidermique, en nous pas tout autour de nous, et pourquoi les sacrifices ne servent à rien du tout. Pessimiste ? Un peu, mais il garde tout le temps sa dimension de fiction, et de conte pour adultes avertis. A regarder la nuit de la Toussaint pour un effet maximum, si possible à côté d’un cimetière toutes portes grandes ouvertes.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 janvier 2007
Ce film, est à mon avis le chef-d'oeuvre du genre. Aussi, personnellement, j'aime bien mieux ce film que le Nosferatu de F.W. Murnau. Le Nosferatu de Herzog est une histoire touchante, possédant une ambiance à la fois de conte et de film d'épouvante, un mélange de clair-obscur incomparable, des dialogues fantastiques, des prises de vue à couper le souffle, etc. Sans doute, le plus grand film de vampire de tous les temps. Rien de moins!
Estonius

3 806 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 29 octobre 2021
Si le cinéma est l'art de nous conter une histoire, Herzog se plante complètement, il ne nous raconte rien, ils nous propose un livre d'images. Il nous montre qu'il sait filmer, et si la photo est jolie, les mouvements de caméras sont souvent gratuits. Il y a quelques belles scènes avec les rats, mais la séquence des victimes de la peste, faisant penser à du Buñuel des mauvais jours s'apparente à du n'importe quoi. Sinon le film pèche dans presque tous les compartiments, On a accusé la VF d'être responsable des mauvais dialogues, c'est vrai qu'elle n'arrange rien mais faut voir les textes qu'on fait débiter aux acteurs, du littéraire et de l'ampoulé, là où il aurait fallu du naturel. Le jeu des acteurs : Ganz est bien fade, Topor insupportable, Adjani mauvaise comme cochon, reste Kinski sur lequel on peut être partagé, mais il est loin de soutenir la comparaison avec Lugosi ou Lee. Et puis quelle lenteur ! Un mot sur l'enchainement incompréhensible des scènes du château, vu de loin c'est une ruine intégrale, vue de près c'est mieux et à l'intérieur c'est superbement entretenu (par qui ?) la chambre de Jonathan ayant aux choix des carreaux cassés ou pas cassés ! Bref le film n'apporte strictement rien de neuf au mythe et ne saurait rivaliser avec Murnau, Browning, Fisher, Polanski… La même année sortait le Dracula de John Badham avec Frank Langella, et ça c'était du cinéma !
Akamaru

3 228 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 29 mai 2012
Quant Werner Herzog s'attaque au mythe de Dracula,on peut imaginer une version bien barrée et flamboyante.Il n'en est rien.Trop respectueux de l'oeuvre originelle de Murnau,il en fait une sorte de parodie auteuriste,qui est embarassante par ses longueurs interminables,le jeu figé et maniéré de ses acteurs,et une exploitation trop partielle des caractéristiques du vampire des Carpates."Nosferatu,fantôme de la nuit"(1978)se distingue uniquement sur le terrain de l'atmosphère générale,mystérieuse et mystique.Et par une imagerie relativement envoûtante.Klaus Kinski est un comte Dracula très emprunté,Bruno Ganz un humaniste bien falôt,et Isabelle Adjani minaude à qui mieux mieux.Herzog adorait les histoires d'êtres poussés à leurs limites.On comprend ce qui a pu l'attirer dans cette relecture,mais il se perd dans une reconstitution expressionniste.Ses idées de scénario ne sont pas très probantes,comme l'invasion de rats dans une ville ressemblant à Brême,provoquant une peste fatale à ses habitants.Chaque plan est d'une longueur interminable,et comme je ne suis déjà pas fan de Dracula,ça ne passe pas.
ManoCornuta

306 abonnés 2 925 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 22 février 2021
Que d'ennui dans cette énième version du mythe de Dracula, pensée comme le film de 1922 mais sur un rythme des plus lénifiants, avec des interprétations plus que minimalistes et une absence quasi totale de réelle émotion, ce qui est un comble quand on pense aux acteurs venus sur ce projet. L'atmosphère se veut hypnotique et symboliste, mais à trop vouloir en faire on n'arrive jamais à se sentir pris par l'histoire (sans parler du fait que celle-ci est archi connue), et l'on regarde tourner les aiguilles pour aboutir sur une fin au goût de potion amère. Le cinéma de Werner Herzog nous a habitués à mieux.
TUTUR29
TUTUR29

37 abonnés 1 168 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 19 octobre 2023
Difficile de noter un film comme le consentement, qui parle d'une relation pédophile entre une adolescente et un écrivain. Car évidemment ce n'est pas le genre de film qu'on peut apprécier tellement le sujet est Taboo et qu'on a pas envie de voir ça. Et je suis totalement partisan de cette volonté de ne se fixer aucune limite artistique mais ici je dois bien avouer : à quoi sert ce film ? Déjà je trouve que Gabriel a une écriture beaucoup trop grossière. Parler dans un français pompeux ne fait pas de lui un homme distingué, et la manière dont il transpire la malveillance et la manipulation rende difficilement crédible le fait qu'une jeune ado puisse lui accorder sa confiance même si évidemment, je ne suis pas une ado de 14 ans donc je ne sais pas ce qui peut se passer dans leur tête. En plus de ça (les dialogues pompeux n'aident pas) mais je trouve les acteurs franchement très médiocres, au même titre que la mise en scène même s'il y a un peu plus d'idée à la fin du film je trouve, même si cette fin tire très en longueur je trouve. Bref, peut être que c'est juste le sujet qui m'a tellement rebuté que j'ai n'ai pas pu apprécier le consentement à sa juste valeur mais j'avoue n'être pas du tout convaincu.
AMCHI

6 166 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 avril 2017
Je ne peux pas dire que le cinéma de Werner Herzog m'enthousiasme des masses, j'ai plutôt apprécié le beau Fitzcarraldo beaucoup moins Aguirre sans doute son film le plus connu mais Nosferatu, fantôme de la nuit ne m'a pas déplu.
Herzog s'inspire bien sur de Nosferatu de Murnau réalisant ce que l'on appellerait aujourd'hui un reboot, c'est un film sur le vampirisme comportant de très belles images (les décors et les lieux sont originaux), de bons acteurs et ayant une atmosphère sombre très réussie presque pesante.
Ce n'est pas un film que je classerais parmi mes préférés mais à sa manière je l'ai bien aimé, il est surtout fascinant par moment avec quelque chose d'envoûtant et d'hypnotique par contre par moment aussi on ressent la lenteur du film.
En tout cas c'est un film fantastique à découvrir.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 septembre 2012
La version d'Herzog bien que souffrant de longueurs et de scènes qui prêtent à rire n'en reste pas moins digne d'intérêt par sa réalisation et son interprétation.
Certains plans saisissants de beauté ( apparemment inspirée fortement du film de Murnau de 1922 ), l'atmosphère étrange et Klaus Kinski, impériale, captive l'attention.
Bruno Ganz est parfait, par contre Herzog a dû dire à Isabelle Adjani qu'elle tournait un film muet tant elle surjoue!
Comparer avec le "Dracula" de Coppola n'est pas raisonnable les deux longs-métrages étant totalement différent, la version du réalisateur allemand étant plus courte avec moins de dialogues, moins de scènes et des plans très longs.
Malheureusement la qualité de VF est regrettable sans être totalement désastreuse.
Cinéphiles 44

1 444 abonnés 4 287 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 27 décembre 2024
Werner Herzog s’attaque à un monument du cinéma en revisitant le chef-d’œuvre muet de F.W. Murnau. Réalisé en 1978, "Nosferatu Fantôme de la nuit" est trop baroque et semble s’égarer dans sa propre esthétique. Klaus Kinski, en Nosferatu, livre une performance fascinante mais étrangement distante, tandis qu’Isabelle Adjani peine à donner corps à un rôle souvent réduit à l’ornementation. Herzog échoue à insuffler une âme à son remake terriblement froid.
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