Avis : Crazy Heart - Page 4

Ce n'est pas sans nous rappeler le très beau "Honkytonk man" (1983) de Clint Eastwood (avec lequel a joué Jeff Bridges d'ailleurs dans "Le canardeur" de Cimino). Dans le film de Eastwood ce dernier était un country singer alcoolique et qui se savait condamné avant d'avoir une dernière chance d'être connu et reconnu... Dans "Crazy Heart" Bridges est un country singer de légende mais has been, alcoolique également il se voit offrir une dernière chance aussi... Le parallèle est flagrant. La différence se fait dans la profondeur. Dans le premier le reconnaissance est posthume, c'est aussi un hommage à la belle époque de la country d'où une forte nostalgie et un certain pessimisme. Ici le chanteur a été une star, il est aussi seul mais aspire à une vie meilleure et entourée. C'est un film à la fois mélancolique et optimiste. Jeff Bridges est magnifique dans un mixte "Honkytonk man" "The big lebowski". Très beau film et des seconds rôles attachants.

Prototype même du film à Oscars, conçu pour rafler un max d récompenses en choisissant un sujet pathos, un rôle en or pour un acteur souhaitant décrocher une statuette et des 2nds rôles forts, le tout sur un scénario au schéma rabattu. Oui, mais, parfois, ce genre ultra-calibré accouche de films bien faits, intègre, parfois brillants voire même bluffants. J. Bridges est extra dans ce rôle, bouffant l'écran et magnétisant l’œil grâce à sa présence hors norme. C'est drôle car parfois incongru, émouvant sans trop chercher l'émotion forcée, bien écrit, formidablement interprété bref, le genre de film que l'on voit avec plaisir mais qui a du mal à durablement marquer les esprits. De l'honnête travail d'artisan, passionné pour de vrai par ce qu'il raconte, sans tâche ni fioriture, avec une BO agréable. D'autres critiques sur

Pas vraiment du grand cinéma mais on passe un bon moment avec des acteurs plutôt bons : le couple Jeff Bridges en vieux chanteur alcoolique qui apporte un parfum d'aventure à une jeune Maggie Gyllenhaal en mère célibataire cabossée par la vie dans un paysage du sud des USA qui pue l'ennui, ça n'est pas follement original, mais c'est dépeint avec tellement d'empathie et de gentillesse qu'on finit par croire à cette improbable love story. La rédemption du vieux salaud alcoolique par l'amour, on veut y croire! Bande-son particulièrement sympa si on aime la musique country et le blues qui rape.

« Crazy Heart » est le film qui a permis à Jeff Briges, acteur très talentueux, d’enfin remporter l’Oscar du meilleur acteur après cinq vaines tentatives. Il faut admettre qu’il incarne ce personnage de vieille gloire de la country à la carrière presque finie avec une volonté de bien faire méritoire et payante. En fait le film repose quasi totalement sur ses épaules puisqu’il est présent dans la presque totalité des plans du film. C’est aussi pour lui l’occasion de faire montre de la grande palette de son talent en interprétant lui-même les morceaux musicaux exécuté par son personnage. On peut noter d’ailleurs que Colin Farrell lui aussi se prête à cet exercice avec autant de brio. Si on s’extirpe de la prestation de grande qualité de Jeff Briges pour s’intéresser au film lui-même, on est moins enthousiaste. Loin d’être désagréable, il raconte avec sobriété les errements et la résurrection d’un homme talentueux mais dominés par ces démons dont l’alcool n’en constitue pas le moindre. L’histoire n’est pas originale et si le propos n’en demeure pas moins intéressant il pêche par son côté mille fois vus. L’histoire d’amour entre le personnage de Jeff Bridges et Maggie Gyllenhaal, qui constitue le tournant de ce destin erratique, si elle peut passer pour toute en retenue m’a semblé fade pour ne pas dire assez artificielle. De plus sa rédemption après son passage en rehab, est menée tambour battant jusqu’au générique de fin ce qui m’a semblé un peu précipité. Bref une prestation d’acteur exceptionnel dans un film agréable mais un peu fade et finalement pas très emballant.

N'étant fana ni de grands espaces américains ni de country, c'est uniquement pour Jeff Bridges et Robert Duvall que j'allai voir Crazy Heart. Et je dois reconnaître que je fus agréablement surprise par un film plutôt intelligent, pas trop lacrymal et très bien interprété. Le message selon lequel on ne raccommode pas le passé mais on peut embellir l'avenir, et ce à tout âge, sonne assez juste. On comprend pourquoi Jeff Bridges a remporté l'Oscar, en appréciant le fait que sa prestation ne tombe jamais dans le grand guignol de tant de rôles oscarisés. La mise en scène n'a rien d'exceptionnel, rien de désastreux non plus. Un film tout à fait classique et honorable en résumé.

Jeff Bridges porte à lui tout seul ce film, il est incroyable. Les autres sont en dessous, tout comme le scénario que j'ai trouvé trop lent, trop prévisible. Pas mal de questions restent sans réponse néanmoins ce qui ne renforce pas l'histoire. Un peu décevant !!

Il manque à cette balade country un souffle divin, qu'insufle pourtant Bridges, pour nous faire passer du récital éculé - alcool, solitude - à une oeuvre plus profonde, plus riche !

ce film, qui s'apparente à une belle ballade de blues, doit beaucoup à sa bande originale et à la performance remarquable de Jeff Bridges, justement récompensé à l'Oscar du Meilleur Acteur 2009.

La force de Crazy Heart réside en la performance d'un exceptionnel Jeff Bridges. En chanteur de country sur la fin. Un film sur la portée d'un homme a reconstruire sa vie pour se redéfinir dans un monde où il n'a plus sa place. Une très belle musique également. La réalisation est un peu fade cependant et ne ma que partiellement convaincu. Mais c'est surtout Jeff Bridges que je tiens a salué par sa prestation qui lui a valu un Oscar mérité.

La Surprise de 2010, une histoire de vieux chanteur country alcoolique mené avec finesse et intelligence par une mise en scène particulièrement fine et brillante, on tombe dans cette intimité du couple et dans la fragilité du personnage. Récompensé par l'oscar du meilleur acteur, on a retrouvé le Bad Bridges du Big Lebowski !

Un film touchant un peu dans la veine du superbe film d’Aronofsky « the wrestler », même si il n’atteint pas l’originalité de ce dernier, la faute à un scénar un peu trop prévisible et scripté et une réalisation relativement transparente... Il n’en reste pas moins sincère, grâce surtout à Jeff Bridges et Maggie Gyllenhaal.

Un film très sympathique avec un excellent acteur principal ( le grand Jeff Bridges ) qui n' a vraiment pas volé son oscar du meilleur acteur . Les seconds rôles sont aussi bien interprétés et puis la bande son country est vraiment très agréable à entendre . Bref crazy heart est un film non formaté très agréable à regarder .

Un film plutôt académique sur une ex star de country has been et alcoolique, mais un film qui fonctionne rudement bien. Un canevas classique basé sur le triptyque : gloire, déchéance, quête de rédemption, mais la simplicité des personnages, la réalisation calibrée et l'énorme performance des acteurs ( Jeff Bridges signe son plus grand rôle depuis the Big Leboski) emporte littéralement le cinéphile. La BO est splendide, l’Amérique profonde dépeinte avec brio. Enfin un film qui ne tombe pas dans le pathos facile toute en relatant une histoire émouvante. Un Oscar mérité.

Crazy Heart, ou l'histoire débonnaire d'un chanteur cahotique. Le film plaira à tous les amateurs de voyage, de country music ou de paysages, il est un road movie comme on aimerait en voir plus, même s'il aurait mérité une réalisation un peu plus solide : l'émotion est mal contrôlée, quelques longueurs se font sentir. On se demande parfois si le personnage central ne va pas, tout compte fait, prendre racine et rester planté là, au beau milieu de l'Arizona, et laisser le spectateur continuer sa route selon son bon plaisir. C'est, au fond, l'aboutissement du film : Nous donner envie de tout plaquer, de prendre une guitare ou un harmonica, et de partir loin. Objectif atteint!

Une B.O. country excellente, le charme et la grande performance de Jeff Bridges font de ce film un petit bijou comme on aimerait en voir plus souvent. Il ne faut pas non plus oublier les seconds rôles tels que Colin farell, Robert Duvall et la pétillante Maggie Gyllenhaall