Anecdotes du film Howl

Howl

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Howl" et de son tournage !

Une occasion d'en savoir plus sur un personnage-culte de la vie culturelle du XXe siècle

La performance de James Franco, acteur habité et féru de poésie

Une manière originale de filmer la poésie, avec notamment le recours à l'animation

Biopic d'un écrivain underground

Howl est un biopic consacré à l'écrivain et poète Allen Ginsberg. Mondialement connu pour avoir créé le mouvement littéraire et artistique de la Beat Generation, il est un véritable héros de la contre-culture. Son mouvement a d'ailleurs eu une influence considérable sur l'émergence des hippies, avec ses figures incontournables comme Bob Dylan ou John Lennon. Parmi ses proches, également membres du mouvement, on comptait notamment les écrivains Jack Kerouac (Sur la route) et William S. Burroughs (Le Festin nu). C'est d'ailleurs grâce à Allen Ginsberg que Burroughs est parvenu à faire éditer Le Festin nu.

Un poème provocateur

Howl tire son titre du poème éponyme écrit par Allen Ginsberg et édité en 1956 dans le recueil Howl and Other Poems. Avec les romans Sur la route, de Jack Kerouac, et Le Festin nu, de William S. Burroughs, il s'agit d'une des œuvres fondatrices du mouvement de la Beat Generation. Grâce à son poème, Ginsberg est parvenu, dans les années 1950, à faire exploser les barrières du conformisme et du langage. Mais dès sa parution en 1957, les milieux conservateurs américains intentèrent un procès pour obscénité à l'éditeur.

Un film, trois identités

Howl entrelace trois thèmes distincts : le procès pour obscénité de 1957 relatif à la parution du poème Howl écrit par Allen Ginsberg (James Franco) ; des séquences d'animation inspirées par le poème, et enfin, le portrait de l'écrivain, sans cesse à la recherche de nouvelles formes d'expression.

Recherche de l'authenticité

Des extraits originaux du procès pour obscénité contre le poème Howl de 1957 ont été utilisés pour les besoins du long métrage.

Point commun

A l'image de l'écrivain Allen Ginsberg, les réalisateurs et scénaristes Rob Epstein et Jeffrey Friedman sont des metteurs en scène indépendants dont les films reflètent un grand intérêt pour des causes politiques et sociales. En témoignent les documentaires The Times of Harvey Milk consacré à Harvey Milk, l'homme politique militant pour les droits civiques des homosexuels (récompensé par l'Oscar du Meilleur documentaire), et The Celluloid Closet, abordant le thème de l'homosexualité à travers cent ans de cinéma.

Pas de récompense

Howl a été en Sélection Officielle au Festival de Berlin 2010 et au Festival de Sundance de la même année, mais n'a pas été récompensé.

Un rôle récurrent

Que peuvent bien avoir en commun les rôles de James Franco dans les films Harvey Milk et Howl ? Dans ces deux longs métrages, l'acteur interprète un homme s'élevant contre l'Etat en défendant la liberté et la démocratie : dans Harvey Milk, il joue Scott Smith, le compagnon d'Harvey Milk ; dans Howl, il incarne l'écrivain Allen Ginsberg. Dans les deux cas, il s'agit d'un homosexuel vouant son existence à un combat pour la liberté d'expression.

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