Avis : Bronson - Page 7

Un Biopic violent et électrisant, grandement réalisé par Refn qui apporte ici encore un gros travail de mis en scène. C'est savamment orchestré, de ce panel de sentiments que l'on ressent au contact de Bronson, à la pièce de théâtre proposée en fil rouge, en passant par les délicieux choix sonores qui accompagnent les différentes scènes et étapes de la folie Bronson.
Puis comment ne pas tirer un grand coup de chapeau à l'acteur principal pour son interprétation aussi magistrale que déjantée du célèbre prisonnier anglais...

L'histoire vraie de Michael Peterson, jeune homme devenu le plus "dangereux prisonnier d'Angleterre".Un biopic-fiction plutôt réaliste.
Nicolas Winding Refn sort son "orange mécanique" comme on à pu lire partout. La comparaison (osée) n'est pas franchement représentative du film, même si comme dans Clockwork il utilise la musique classique vraiment bien et que la violence est omniprésente. Tout est centré sur Bronson qui est joué par un Tom Hardy au sommet de sa forme, inoubliable. Du coup le film s'oriente dans une sorte de "one man show" de Bronson, une scéne, un costume et un public vont permettre à Refn de se sortir de scènarios trop linéaires et à Tom Hardy de briller. Un film très inégal, surtout au niveau du scénario mais un régal pour tout fan de cinéma.
Et c'est le moment de redécouvrir sa filmographie avec la sortie du fantastique Drive!

Un très bon Refn ! Cette fois-ci le réalisateur s'attaque au détenu le plus dangereux d'Angleterre: Charles Bronson ! Un biopic très intéressant et prenant notamment grâce a une mise en scène impeccable dont seul le danois a le secret, les plans sont très beaux comme a son habitude; on retrouve des cadrages faisant penser a "Only God Forgives" avec des pièces éclairées de rouge vif (le directeur de la photographie étant le même que le dernier film du réalisateur). Quand a Tom Hardy, il nous livre une superbe prestation du détenu le plus violent de Grande-Bretagne, ses expressions sont superbes et son charisme bluffant, tellement bluffant qu'il peut nous faire rire sur certains passage ce qui notamment fait penser a l'inoubliable prestation de Heath Ledger dans "The Dark Knight" il porte le film à lui tout seul. Comme dans tout ces films, la BO est très bonne avec une grande présence de musique
classique notamment lors des scènes de violence (clin d'oeil a Orange Mécanique)
ce qui est totalement décalé mais extrêmement ingénieux ! Au final, ce biopic reste encore une fois du bon Refn même si ce n'est pas son meilleur mais ce qui est sur, c'est que "Bronson" vous mettra K.O ! Un bon film déjanté !

Tom Hardy crève absolument l'écran sur ce film ! Le sujet traité est pourtant difficile mais il devient passionnant ! Grâce notamment à la mise en scène du réalisateur de Drive !
À voir absolument

J'ai trouvé ce film inintéressant, pour moi ce film n'a aucun sens. Absolument rien à voir avec le chef-d'oeuvre qu'est Orange Mécanique comme j'ai pu le lire.

"Bronson" est un biopic sur Michael Peterson alias Charlie Bronson, connu comme étant le plus dangereux prisonnier du Royaume-Unis. Ce film n'est pas passionnant. Pendant tout le récit, on suit Charlie Bronson aller de prison en prison, parfois en sortir pour y retourner juste après. Ce n'est tout simplement pas intéressant. On a l'impression que le film ne démarre jamais, qu'il n'est rien d'autre qu'une suite de scénettes qui n'ont pour but de simplement nous faire découvrir qui est ce personnage et c'est tout. Le film contient plusieurs longueurs, pourtant il ne dure qu'une heure et demi. On ne s'ennuie pas réellement mais on n'est pas captivé non plus. Les deux seules choses qui rendent ce film pas trop mauvais, ce sont le jeu d'acteur de Tom Hardy et la musique. Tom Hardy est une bête dans ce film. Autant parce qu'il est une véritable masse de muscle que parce qu'il impressionne à chacune de ses répliques. Il délivre ici une performance remarquable, rendant son personnage à la fois effrayant et pathétiquement drôle. Et pour ce qui est de la bande son, Nicolas Winding Refn a la bonne idée d'utiliser des musiques classiques et modernes pour accompagner son récit. Le mélange passe plutôt bien. "Bronson" est donc très loin de "Drive" du même réalisateur. Ici, à part Tom Hardy qui se donne vraiment à fond, le reste n'en vaut pas vraiment la peine.

"Bronson" se partage entre une réflexion sur la stylisation de la violence, avec des scènes diversement chorégraphiées qui tendent vers l'expérimental et des références multiples à Kubrick (musique et décors font d'ailleurs penser à "Orange Mécanique"). Cette configuration est quelque peu perturbante puisqu'elle finit par brouiller la cohérence stylistique du film. Même si certaines séquences sont formellement stupéfiantes, on ne sait finalement pas vraiment ce que souhaite véritablement montrer Refn. Avec son talent indéniable, le cinéaste danois réussit à maintenir un certain mystère sur son film, mais les nombreuses hésitations formelles font aussi de "Bronson" un objet mineur. Un bon film, mais un petit Refn.

J'ai vu ce film pour la première fois il y'a quelques années et autant dire que je n'y adhérais pas du tout ! Je me suis fait la trilogie Pusher récemment et l'envie m'a pris de revoir cette folie qu'est Bronson. La comparaison avec Orange Mécanique est loin d’être fortuite, les similitudes saute aux yeux mais justement c'est bien là ou le bat blesse car ce film-ci au contraire de son aînée pêche par excès ... Grosse prestation de Tom Hardy, dément dans la peau de ce personnage bestial et ubuesque à souhait. Autre point d'encrage, la musique et tout le paradoxe de son emploi, coup de génie de Nicolas Winding Refn. Sa mise en scène est aussi très impressionnante, rugueuse et intelligente. Je me suis donc réconcilié avec ce film, les griefs que je pouvais avoir contre Bronson se sont en partit envolé, tant mieux !

Bronson, c'est avant tout la performance assez exceptionnelle de Tom Hardy qui à lui seul porte le film à bout de bras. C'est aussi Winding Refn et son esthétique ultra travaillée irréprochable.
Mais un film, c'est aussi un scénario, une histoire, et force est de constater que c'est bien là où se situe le problème. Le danois nous balance en effet à la gueule une chronique brute, contemplative de la violence qui anime ce personnage, dont on ne parvient pas à saisir l'intérêt. En fin de compte, y avait-il vraiment matière à réaliser un long-métrage ? On en doute fort.
Le plus absurde est la comparaison risible que certains arrivent à faire entre Bronson et A Clockwork Orange: le film de Kubrick était absolument visionnaire et apportait un point de vue et une vraie réflexion, tout le contraire de Bronson qui se résume plus à un empilement de scènes violentes dont on se lasse rapidement.

Le cinéaste Nicolas Winding Refn nous présente son autobiographie détournée avec ce "Bronson" qui pourrait également se contenter de "La célébrité à tout prix" comme titre. "Bronson" relate une histoire vraie, celle de Michael Peterson (alias Charles Bronson), le détenu le plus violent d'Angleterre, un roi de la castagne distribuant des mandales à tout va pour se faire un nom. L'approche de NWR est d'une grande fraîcheur, en témoigneront ces entractes explicatifs façon one man show, qui viendront sublimer ce désir de notoriété. Bien entendu, on n'oubliera pas de mentionner la prestation purement hallucinante de Tom Hardy. "Bronson" cogne fort, et de façon originale.

Une bon biopic du prisonnier le plus dangereux d'Angleterre signée Nicolas Winding Refn. Tom Hardy est exceptionnel dans le rôle de Bronson. Un scénario original car c'est Bronson qui raconte son histoire dans un théâtre comme s'il faisait un one man show. Le film doit beaucoup à Tom Hardy car c'est un acteur bourré de talent . Un film Violent, poétique, original, percutant sur un homme brutal mais fascinant. Un film coup de poing! Du grand art!

trés déçu par ce film, violence gratuite, ni queue ni tete; les passages sont longs,
ons fait bien chié

Caméra coup de poing, brutalité sèche et éclairs de violence : Bronson est d’abord un pur exercice de style et Nicolas Winding Refn bastonne le spectateur à coups de plans léchés et d’uppercuts sensoriels ultra référentiels.
Bronson n’est pas à considérer comme un film comme les autres. C’est une œuvre psychédélique, un trip sensoriel effrayant et envoûtant aussi fou que son protagoniste principal. En cela, l’on doit reconnaître chez Nicolas Winding Refn un immense talent qui nous fait désormais attendre avec impatience son prochain long métrage : Valhalla Rising – Le Guerrier silencieux.
Un très grand moment de cinéma et d’humanité à ne voir absolument qu’en version originale (très important !).
(critique complète sur : http://www.leblogducinema.com/2009/07/18/critique-bronson/)

Une quête de soi et d'absolu qui réussit le pari fou de se régénérer malgré la sécheresse de l’univers (un lieu clos et étouffant) et la minceur du pitch (une narration en boucle, en apparence répétitive). Il finit paradoxalement par nous régénérer. C'est le prix de ce très grand film à voir ou revoir pour en saisir toute la vitalité contagieuse.

Encore un chef-d’œuvre de Nicolas Winding Refn, porté par la performance de Tom Hardy. Mais si le film est très réussi, il semble aussi un peu vain et artificiel, peut-être à cause de son côté comique. Ce qui n'est finalement pas très dérangeant, vu son excellence...