Avis sur Bronson

Un biopic déroutant et expérimental de Nicolas Winding Refn qui relate la vie de Charlie Bronson, détenu considéré comme le plus agressif d'Angleterre. Une réalisation violente, kitsch et décalée, à la mise en scène esthétique et travaillée, et à l'atmosphère malsaine, qui n'est pas sans rappeler "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick. Poésie, art, humour noir et musique classique bien présents dans le film du réalisateur danois sont également des éléments que l'on peut rapprocher du chef d'oeuvre britannique. Tom Hardy, quant à lui, livre une performance d'acteur époustouflante. Une oeuvre intelligente, troublante et stylisée !

"Bronson" est inspirè d'une histoire vraie! Même s'il combine la brutalitè avec une approche artistique, ce n'est certainement pas le "Orange mècanique" du 21ème siècle comme annoncè! Le cinèaste danois Nicolas Winding Refn nous avait scotchè avec la trilogie culte "Pusher". Avec "Bronson" il semble montrer ses limites! Peut-être parce qu'il ne parvient pas à crèer un climat, une ambiance. En effet, les scènes se succèdent à un rythme dècousu et la lenteur ambiante se fait rapidement ressentir! Le film jongle entre noirceur, austèrité et humour mais sans vèritable cohèrence! Portè par la performance du mèconnaissable Tom Hardy, l'acteur signe une prestation pleine de rage mais aussi pleine de cabotinage! Au final ? La dèception l'emporte malgrè de bonnes idèes de mise en scène et d'une remarquable bande son (le tube des 80's, le culte "It's A Sin" de Pet Shop Boys). Lourdement surestimè, il faudra attendre "Drive" pour asseoir dèfinitivement Refn comme un grand du 7ème art! Et ce même avec une ou deux sorties de route ("Bronson", "Valhalla Rising")...

Bronson, c'est le biopic relatant la vie de Charlie Bronson, le détenu le plus violent d'Angleterre, et qui en plus a révélé le talent de Tom Hardy, future star du grand écran. C'est aussi un film largement inspiré d'Orange Mécanique, de part sa mise en scène et sa malsainité. Voici donc une oeuvre étrange, qui surprend par sa violence et part ce que l'on croit être de l'originalité. Ce Bronson est loin d'être le biopic classique, comme on en trouve à tous les coins de rue. Non, celui là, il a quelque chose de spécial, quelque chose en plus pour lui. Les dialogues sont fins tout en étant lourd, le scénario soigné et le jeu d'acteur excellent. Tous les ingrédients sont dans ce Bronson pour en faire un futur classique.

Ce talentueux réalisateur a cherché à faire quelque chose d'innovant, d'inspiré et d'original, mais il s'est un peu planté. Il s'embourbe dans une suite de scènes ennuyeuses et répétitives, ce qui laisse un goût amer et désagréable de déception.

Le film commence avec un premier quart d'heure qui vous met une grosse claque de cinéma et captive l attention pour le reste du métrage. A l'image de son personnage qui se revendique comme le prisonnier le plus dangereux d'Angleterre, Bronson est un film furieux, révolté, délirant. La mise en scène est remarquable; de ce point de vue c'est du grand très grand cinéma. Et que dire de la performance de Tom Hardy qui joue se rôle tout en démesure de manière parfaite. Sa présence physique est impressionnante ainsi que son regard toujours vif et perçant mise à part quand il se retrouve à l'asile d'aliénés défoncé aux médicaments. Mise à part une photo pas assez soignée à mon gout et une toute petite baisse de régime aux trois quart du film c'est parfait.

Un biopic assez efficace et prenant sur le détenu le plus célèbre du Royaume-Uni. Peut-être pas le film le plus inspiré de Nicolas Winding Refn mais un portrait sans jugement et pas dénué d'humour de Charles Bronson. La mise en scène frôle le virtuose parfois, la photographie est réussie mais surtout Tom Hardy est énorme dans son interprétation. Pas mal du tout.

Je n'apprécie pas particulièrement le cinéma de Nicolas Winding Refn, réalisateur des moyens "Drive" et "Only God Forgives". Mais ce "Bronson" m'intriguait par sa propagande et la présence de Tom Hardy ("Mad Max : Fury Road"), excellent acteur. Qu'est-il donc au final de ce long-métrage ? Et bien il tout juste magnifique. Une véritable claque, un film coup de poing superbe mettant en scène Michael Peterson alias Charlie Bronson. Le plus dangereux prisonnier d'Angleterre nous est présenté dans une œuvre violente et fascinante à suivre, et magistralement mis en scène. Diverses techniques employées pour rendre cette œuvre splendide sont aussi à noter, mais que vous remarquerez par vous-mêmes. Nicolas Winding Refn nous offre une histoire grinçante et bourré d'humour noir, au rythme prenant. Il instaure une ambiance froide et violente avec une réalisation sublime, tout comme sa photographie. Ses mouvements de caméra sont droits, fluides et déroutent le spectateur. L'histoire est d'ailleurs narrée tel un one-man show, à travers des flash-backs. Les allers-retours de Charles Bronson dans diverses prisons peuvent certes faire parvenir un sentiment de redondance, mais la vie de ce criminel reste cependant passionnante. Principalement aussi par la prestation absolument terrifiante et tout bonnement magistrale de Tom Hardy. Il se met véritablement à nu devant la caméra ! Il alterne l'humour noir, ironique et vraiment drôle, avec des moments de crises vraiment stressantes et surprenantes. C'est bien-là aussi l'une des grandes qualités de ce long-métrage. Très drôle, vulgaire et jouissif, "Bronson" est une merveille de ce côté. Quant aux autres comédiens, ils sont tous aussi convaincants dans les diverses seconds rôles. D'une intensité rare ce "Bronson" fait preuve, et cela est renforcé notamment par une très bonne bande sonore, très bien utilisée. Le pouvoir et l'ambition sont les thèmes les plus mis en avant dans ce Biopic, et sont abordés avec justesse. La loi du plus fort, et les lois faites envers soi-même sont elles aussi très bien retranscrites. Un "Hunger" (Steve McQueen) plus bestial et provocateur, un "Orange Mécanique" (Stanley Kubrick) un peu moins psychologique, "Bronson" est donc au final un excellent film dur sur l'univers carcéral et la folie humaine, un opéra esthétique quasiment parfait.

Refn réalise le biopic d'un personnage vivant en Angleterre. Qui est cette homme ? On le surnomme Charles Bronson, il est jeune, souhaite et cherche le succès. Il à pas eu une enfance difficile, pourtant il va devenir le prisonnier le plus dangereux de son pays. Il passera 4 ans en prison, puis 30 ans en isolement cellulaire. Vous découvrirez qui ne recherche que la violence, la confrontation et il s'en nourri, au point de retarder son plaisir jusqu'à quand il le décide d'exploser sa non-retenu face au gardien. Que reste t-il dans cette carcasse en ébullition ? il à un penchant et se dit être artiste, acteur, peintre, l'art bref, voici la seule raison de sa part d'humanité (et encore...), car, le reste, il est qu'un fil rouge sans but et conscience. Tout est mis à l'écran dans une inspiration Orange Mecanique (ce qui est pas déplaisant), tenir également en compte une BO du tonnerre comme un passage ou l'on entend le titre It's a Sin de Pet Shop Boys. Et enfin, la révélation d'un acteur pour une prestation à part, celle de Tom Hardy.

Un bon biopic sur le prisonnier le plus dangereux de l'Angleterre,bien violent,dérangeant et drôle.Mais à part la performance de Tom Hardy,rien d'inoubliable dans ce film ! Quelques idées bien trouvées comme le one man show,mais globalement on suit pas le film avec un très grand intérêt et à la fin on commence même à vouloir la mort du personnage tellement il est détestable,donc très bon biopic qui sera peut-être culte quelques années plus tard mais qui est pour l'instant juste un bon petit film porté par l'excellent Tom Hardy !
3.5/5

Il est vrai qu'il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec Orange Mécanique, quand on regarde Bronson. On y retrouve cet même violence bestiale sur fond d'opéra et avec ce petit coté décalé et légèrement kitsch. D'un point de vue qualitatif, on s'approcherait presque du chef-f'oeuvre de Kubrick. Tom Hardy nous livre une performance d'acteur époustouflante, et Refn démontre un nouvelle fois ses talents de réalisateur, avec une mise en scène qui frôle le génie. Dommage que cette recherche constante d’esthétisme nuise parfois au rythme ou à la compréhension du récit. C'est à mes yeux le seul défaut du film.

Orange mécanique du XXIème siècle ? C'est une blague ? Pauvre siècle que nous entamons avec des nanars pareils. Le film est complètement décousu, une succession de scènes sans réel fil conducteur. Je n'ai pas aimé le côté one man show, ni le reste des choix artistiques et scénaristiques du réalisateur. A part l'opéra et la violence, je ne vois aucune ressemblance entre ce navet et le chef d'oeuvre de Kubrick. J'ai vraiment dû lutter pour tenir jusqu'au bout. Et le comédien, ( que je ne connaissais pas ), à part le courage de montrer au monde entier que la nature ne s'est pas vraiment montrée généreuse avec lui, il surjoue outrageusement. Par contre, je ressens une certaine pitié pour le modèle du film. un pauvre type qui ne sait que faire de sa vie et qui la saborde en faisant le tour des prisons et des hôpitaux psychiatriques pour une gloire illusoire. Fallait-il en faire un film pour autant ? Non, je ne pense pas. Snob et prétentieux.

Tom Hardy dans un rôle des plus marquant de sa carrière. Une durée courte pour un film de ce genre, ce qui est surprenant. On se laisse prendre au jeu de l'histoire de ce dangereux prisonnier. L'histoire est bien mis en scène et on retrouve bien la marque des film de Nicolas Winding Refn (les ambiances tamisés et les longs moments de blancs entre les dialogues). Je trouve original que l'on suive la vie de Bronson et en parallèle comment lui l'explique sur scène face aux spectateurs. Un très bon drame.

Ultra mauvais la narration et carrément grotesque c'est volontaire a certain moment oui,mais c'est vraiment fait sans gout ni maitrise.Le personnage n'a aucun intérêt,et l'acteur qui l'incarne n'a aucun charisme,il joue même a singer de niro dans certain passages.De plus tout ça est très laid on est a mi-chemin entre la photographie de Mr bean et d'un épisode d'une série policière allemande.Tout ça donne un résultat incroyablement pitoyable et foireux.

Un sommet, ni plus ni moins. Alors que l'on est régulièrement gêné par la fadeur qui se dégage de la grande majorité des biopics, ce "Bronson" sait se démarquer de manière impressionnante, nous offrant ainsi l'un des plus grands tours de force réalisés depuis longtemps. En effet, on ne peut être qu'impressionné par la maîtrise dont fait ici preuve Nicolas Winding Refn, mais sans que cette virtuosité soit jamais gratuite ou déplacée. Au contraire, elle est toujours au service d'une histoire forte et passionnante, que ne manque pas d'illuminer une musique hypnotisante et au final vraiment exceptionnel. Les scènes d'anthologie sont ainsi nombreuses, d'autant plus que d'un point de vue visuel, Winding Refn atteint littéralement des sommets en évoquant régulièrement la peinture et de nombreuses formes d'arts en général. Ajoutez à cela la performance exceptionnelle de Tom Hardy (et le mot est encore faible), et vous obtiendrez sans nul doute l'une des oeuvres les plus marquantes réalisées depuis plusieurs années. Immense.

Après sa trilogie Pusher,Nicolas Winding Refn continua de creuser le sillon d'une sauvagerie animale tapie au fond de chacun de nous. Mais l'angle d'approche change puisqu'il s'agit d'un biopic au sens non traditionnel du terme. Soit l'histoire de Charles Bronson,détenu le plus célèbre de Grande-Bretagne,incarcéré durant 34 ans pour cause de personnalité condamnable et anarchiste. Un gars qui se bat comme un animal,juste pour le plaisir de la rébellion sans cause. Un gars qui a des aspirations artistiques,disons originales,sur fond de musique classique. Un gars qui provoque en permanence,qui aime la douleur,qui tourne en force le fait d'être en cellule de cinéma. Bronski est un peu comme l'étendard de la liberté revendiqué et du soulèvement pour le soulèvement. Tout cela fait du film un héritier logique à "Orange Mécanique",même si les deux sont incomparables artistiquement. NWR a du mal à se détacher de sa mécanique théâtrale qui parasite des moments plus secs et dérangeants. Il a aussi la manie de faire traîner en longue des séquences sans réelle signification. Reste que le talent de Tom Hardy,de tous les plans,explose. Entre bestialité incontrôlée et humour macabre,sa prestation l'a envoyé direct au firmament.