Un film qui ne ressemble a aucun autre , très très original et porte par un Tom Hardy encore une fois éblouissant. Retenez bien son nom - un futur très grand. La mise en scène décalée et sombre et plutôt tres réussie. Un esthetique intéressant et une mise en scène savoureuse. Des longeurs néanmoins, le film a , a partir de la moitié , une certaine manière de tourner en rond. On se rends rapidement compte que le sujet du film n'est pas tant Bronson que l'obsession d'une société entière pour la celebrite. Dommage de ne pas plus allier cet aspect avec l'histoire factuelle de Bronson. Car au final on apprends peu sur le type. Moi qui ne le connaissait pas avant , je n'en ressort avec que peu d'info sur le type. A voir neanmoins , reellement parce que ca ne ressemble a rien d'autre. Et qu'on se prends vrmt au jeu. 15/20
J'ai du mal à comprendre les critiques négatives, tant le contraste exceptionnelle entre la violence et le raffiné ne peut que rappeler la sensation qu'on pouvait avoir devant Orange mécanique. On est en effet devant le digne héritier de Kubrick, l'esthétique, l'interprétation, la narration même, atteigne une perfection proche de Kubrick. Bronson devient alors l'expression de l'homme, animal à la fois brillant et violent, sauvage et raffiné. L'itinéraire captive, un parcours chaotique dirigé par une certaine ligne de conduite et une expression artistique. Nul doute que l'on va pas glorifier Mr Bronson, mais il est l'une des expressions les plus brutes d'une partie de notre humanité. Chapeau à Winding Refn.
J'ai trouvé ce film inintéressant, pour moi ce film n'a aucun sens. Absolument rien à voir avec le chef-d'oeuvre qu'est Orange Mécanique comme j'ai pu le lire.
Un film qui pour moi est complètement barré (de la façon qu'il est tourné il fait pensé à orange mécanique), mais, c'est ce qui m'a le plus plu! L'histoire est très prenante, et Tom Hardy va très bien avec ce rôle, c'est même étonnant de voir a quel point il ressemble au vrai personnage dans le film.
Le talent de Nicolas Winding Refn est indéniable ; dommage toutefois qu'il s'inspire trop ostensiblement de ses illustres prédécesseurs. Ici c'est Kubrick et plus particulièrement "Orange Mécanique" qui est pillé, tant au niveau de l'histoire que du traitement. Dans "Drive", les similitudes avec le style de Michael Mann (Collatéral) et la "coolitude" du jeu "GTA, Vice City", entre autres, sont bien trop prégnants. Ceux qui ne connaissent pas ces références pourront, j'imagine, apprécier sans mal "Drive" et dans une moindre mesure ce "Bronson" brouillon.
Véritable film coup de poing, "Bronson" nous rappelle à quel point le cinéaste danois Nicolas Winding Refn possède ce talent inouïe qui n'est pas sans rappeler celui de l'illustre Stanley Kubrick. Sa manière d'aborder le cinéma comme une expérience dans laquelle la force des images et son association à la plastique et à la musique impacte plus que celle des mots le place en (digne) héritier du maître. Son film possède d'ailleurs une atmosphère et traite d'un sujet qui nous font irrémédiablement penser à "Orange mécanique". Winding Refn est fasciné par la violence et le rapport que l'homme entretient avec elle et quel terreau formidable que l'histoire du détenu le plus violent d'Angleterre pour laisser libre-court à son délire artistique. "Bronson" sonde les tréfonds de l'âme, cette violence pure et bestiale que chacun possède en nous, il s'intéresse à la quête de la liberté sans borne, au mythe de la rébellion sans cause mais ne juge pas. L'autre point majeur lorsque l'on parle de cette oeuvre n'est rien d'autre que l'interprétation hallucinante de Tom Hardy, qui, transfiguré, crève l'écran et nous éclabousse de tout son talent. Transformé physiquement, sa musculature impressionnante n'a d'égal que sa capacité à rentrer dans son personnage d'une manière qui n'est que trop rare au cinéma. Les seuls points faibles résideraient dans la trop grande théâtralisation de l'ensemble et un léger manque de liant narratif par moment. En résumé, un grand film, réalisé de main de maître et servi par l'interprétation fantastique d'un Tom Hardy déchaîné comme jamais.
Un futur film culte ! Une exprience assez etrange tel un film de Stanley Kubrick ! Que c'est bon ! Tom Hardy dans le meilleur role de sa carriere ( jusqu'ici et surement jusqu'a la fin ) ! Une B.O tres ressemblante aux films de Kubrick ! ( classique et un peu d'electro ) Une photographie superbe ! Une exellente realisation malgre le fait que le film se repete un peu ( seul defaut mais on s'enfout ! ) Bref , un film digne d'un film de Kubrick ! Dommage que l'on est si peu parler de ce film... Ps : Mais a ne pas regarder si l'on n'aime pas la violence ni le style de Kubrick !
Film très envoutant par son esthétique, il n'est néanmoins pas un film historique. Refn ne s'interesse que peu à la prison et à Bronson, de film est en réalité une dénonciation d’un monde de plus en plus obsédé par la célébrité à travers le personnage de Bronson qui est près à passer sa vie en prison pour être célèbre ; critique d’une société obsédé par la perfection alors que celle-ci n’est pas humaine, donc impossible.
Je n'aime pas la violence mais quand même j'ai trouvé qu'il y avait un aspect artistique dans ce film qui est combiné a la violence. En plus, la preformance de tom hardy est exceptionnel. A voir.
Avec son "Bronson", Nicolas Winding Refn voudrait-il faire un clin d'oeil à "Orange Mécanique" de Stanley Kubrick ??? On y retrouve quelques points communs: le traitement de l'image et la mise en scène, certains décors (les intérieurs de maisons typiquement années 1970 en Grande-Bretagne), certains ralentis accompagnés de musique... Mais la comparaison peut s'arrêter là car "Bronson" se penche sur le cas d'un prisonnier devenu célèbre partout en G-B. Tom Hardy, méconnaissable dans le rôle de "Charly" Bronson, joue ici l'un de ses rôles les plus marquants. Sa performance d'acteur et sa transformation physique sont à saluer, l'essentiel du film reposant entièrement sur ses épaules à travers sa prestation. Néanmoins, quelques longueurs (oui, alors que le film ne fait qu'une 1h30 générique de fin compris) sont à déplorer et certaines scènes se répètent, nous faisant penser qu'on avance guère et qu'on ne sait pas trop où le réalisateur danois veut nous emmener. À voir tout de même car ce long métrage vaut le détour pour sa singularité et la prestation de Tom Hardy.