Avis : Ma vie avec Liberace - Page 8

Hormis une prestation spectaculaire de Michael Douglas et Matt Damon, cette histoire d'amour d'homos sur fond de drogue et de dépravation reste une histoire d'homos, donc pas du tout ... ma came ...

Pourtant la bande annonce avait l'air bien......
Je suis consterné en voyant de bonnes critiques de la presse pour ce navet incroyable (4 etoiles de la presse tout de même). Il n'y a rien si ce n'est des clichés, bercés par une LENTEUR abominable, le jeu des acteurs si piteux et de si mauvais goût.
Que faut-il retenir... que si ce jeu d'acteur n'était pas de Matt Damon et M. Douglas, stars internationales qui se ridiculisent dans ce film, les critiques seraient mauvaises car cela ne légitimerait en rien ce navet que rien ne sauve, ni l'humour au ras des pâquerettes, ni le rythme léthargique, ni la scénarisation de cette histoire réelle..... Gardez votre argent, navet intersidéral.

Soderberg! Un réalisateur que j'ai plus apprécié que dénigré, part pour moi trop tard! Ce dernier et ultime long métrage est pour moi un de ses plus mauvais! Alors que "Effets secondaires" restait un relativement bon métrage, "Ma vie avec Liberace" est étonnant mais dans le mauvais sens du terme! Alors qu'on s'attendait a un film assez extravagant et tape a l'œil tel que "Gatsby le magnifique" on n'a pas du tout cela! Alors on se dit que l'on va avoir une biographie toute en retenue et émouvante comme par exemple "Le discours d'un roi" mais ce n'est pas le cas non plus! En réalité on tombe sur un mauvais milieu entre ces deux façons de raconter, et une monotonie déconcertante! Tout revient et recommence sans cesse! Alors ouais c'est sa vie qui veut ça, mais putain Soderberg raconte nous ça différemment à chaque fois! On ajoute a cela un montage qui convenait plus a la tele qu'au cinéma et on obtient un long métrage terriblement décevant pour ma part!

J'ai été impressionné par la prestation de Michael Douglas et je suis fan des biopics, mais je dois avouer que je n'ai pas passé un moment impérissable.

Encore une biographie interprétée avec talent - autant du côté de Michael Douglas que de celui de Matt Damon - et qui avait tout pour plaire, tout sauf un peu de profondeur pour avoir un quelconque intérêt.

Steven Soderbergh prétend à qui veut le croire que "Ma Vie avec Liberace" est son dernier film. Il y a 2 façons de recevoir cette affirmation : la première consiste à clamer qu'il est dommage qu'un réalisateur aussi important termine sur une telle œuvre ; la seconde consiste à se dire que, si c'était pour continuer dans cette voie, autant qu'il s'arrête. "Ma vie avec Liberace" est tiré d'un livre écrit par Scott Thorson et qui relate la relation de couple que ce dernier a entretenu avec Liberace, un pianiste américain de music-hall qui fut pendant un moment l'artiste le plus payé du monde. Tous les amateurs de musique ont de bonnes raisons d'en vouloir à Liberace. Tout d'abord le fait qu'il ait eu autant de succès en confondant musique et virtuosité. Ensuite, il eut une très mauvaise influence sur Elvis Presley en lui conseillant de porter les accoutrements ridicules qui allaient de paire avec l'affadissement de ses prestations sur scène. Enfin, il est à le "père spirituel" de tous ces bouffons et bouffonnes qui empoisonnent la scène musicale depuis des années : Elton John, Madonna, Lady Gaga, etc. "Ma Vie avec Liberace" était en compétition lors du dernier Festival de Cannes et il va sortir en salle dans notre pays. Cela n'a pas été le cas aux Etats-Unis, le film étant considéré "Trop gay". C'est la chaîne de télévision HBO qui l'a produit et diffusé dans ce pays. Considéré comme "trop gay" aux Etats-Unis, le film risque d'être rejeté par les homosexuels dans la mesure où il donne une image caricaturale de ces derniers. A côté du jeu de Michael Douglas et de Matt Damon, qui jouent Liberace et Scott Thorson, celui de Michel Serrault et d'Ugo Tognazzi dans "La Cage aux folles" était d'une grande sobriété. Ceci mis à part, le film s'efforce d'être au plus près de la réalité, les lieux de tournage étant presque toujours ceux où les faits se sont déroulés, les objets (pianos, voitures, etc.) étant presque toujours ceux réellement utilisés. Tout cela, toutefois, ne suffit pas pour faire un bon film.

Il y a d’abord la performance de Michael Douglas, magistral, qui livre un personnage d’une troublante opacité, entre gourou hédoniste, amoureux transi et manipulateur cynique. C’est lui qui tient le film et sa dernière séquence avec Matt Damon (parfait en bellâtre de service) est bouleversante. Il y a ensuite l’univers kitsch de Liberace, écran de fumée contre l’oppression sociale, que Soderbergh restitue avec une bienveillance amusée. La narration, par contre, flotte pas mal et on est toujours à la limite du décrochage. Cette ligne dramatique très lâche et cette distance avec le sujet sont à la fois la force (une certaine modernité brechtienne) et la faiblesse du film (le risque de l’indolence, vieux travers du cinéaste).

J'hésite un peu sur la note à donner à ce film. L'aspect positif le plus frappant, c'est la remarquable prestation de Matt Damon, à la fois sensible et fragile, et l'exubérance kitsch de Michael Douglas. Mention spéciale également aux transformations physiques. L'immersion dans le milieu show bizz pittoresque de l'amérique seventies est également réjouissante. Et puis, une histoire d'amour gay au cinéma c'est plutôt rare .... J'ai en revanche trouvé la mise en scène un peu plate. J'ignorais tout également de ce personnage de Liberace et j'ai été du coup insensible à son aspect apparemment mythique, et puis je ne suis pas fan de son style mi-clayderman mi-rappeur . Donc, inédit, original par le thème baroque et gay, bien vu dans l'aspect social (l"homosexualité cachée de l'artiste, la domination du jeune amant par la star tyranique), extrêmement bien joué c'est certain, mais malgré tout un peu fade ...

Des plumes, des paillettes. Un jacuzzi dans lequel Michael Douglas prend des bains avec de jeunes garçons. Quelques larmes lorsque Liberace meurt du sida. Et après?
On pouvait attendre autre chose de Liberace: peut-être pas un tableau de l'Amérique des années 70-80, mais une réflexion sur le spectacle, sur les chimères de la scène, quelque chose comme Man on the moon de Forman. Au regard de ces attentes, le film s'écroule, il se vautre dans le mélo le plus larmoyant avant de se relever, in extremis, lors du show post mortem de Liberace. Dans ce finale grotesque, Douglas fait parfaitement le job dans son rôle d'ange couvert de paillettes. On eût aimé, à l'aune de cette scène, que Liberace (Douglas) sorte davantage de son palais pour faire le show. La scène finale récompense notre attente, mais elle ne sauve pas ce film sans passion, où Soderbergh semble se demander à tout moment quelle histoire il nous raconte.
La suite sur mon blog.

C’est à mes yeux un réalisateur inconstant, et cette fois il est quasiment aux abonnés absents. Plus observateur que maître de sa caméra, Sodebergh s’est laissé piéger par l’admirable prestation de ces deux acteurs Michael Douglas et Matt Damon, qui éclipsent une histoire confinée à une relation amoureuse. La vie de Liberace méritait semble-t-il un tout autre traitement La réalisation en devient tranquille, presque flasque et c’est avec un plaisir retenu que l’on se cantonne aux acteurs, brillantissimes.
Pour en savoir plus

Ce film manque d'ambition. On reste au niveau d'un sympathique biopic "cageauxfollesque" là où l'extravagance de Liberace aurait pu nous emmener dans un scénario surréaliste. Sans doute le choix a été fait de faire un film commercial, en appuyant bien sur le petit effet buzz "Douglas et Damon en couple homo". Dommage, il y avait les moyens de faire mieux avec de tels acteurs et la patte Soderbergh.

Une très belle histoire (vraie) superbement interprétée par Michael Douglas et Matt Damon. Un film a voir

Ça fait plutôt téléfilm, y a des longueurs et a chaque fois, ou presque, que Michael Douglas parlait la salle riait, preuve du manque de crédibilité dans son rôle. Et puis on a du mal a croire a l amour de Matt D pour Liberace.

L’histoire d’une rencontre, d’un regard qui précédera une liaison amoureuse pendant cinq ans, celle du grand pianiste Liberace : Homme excentrique, interprété par l’incroyable Michael Douglas, ayant un goût prononcé pour le luxe, et celle d’un modeste jeune homme : Scott Thorson, n’ayant pour dessein premier que de devenir vétérinaire, rôle endossé par Matt Damon.Première apparition, première réaction « Woaw ! He’s incredible ! », cette fascination engendre une liaison que l’on sait prédestinée à l’échec. Comme nous le fait anticiper Billy et sa mine lassée par cette vie, Scott va prendre le relai. C’est pour cela que nous avons du mal à nous attacher à leur amour, mais qu’on en cherche tout de suite les premières rides. Cette excentricité, ce narcissisme, cette dimension presque incestueuse, la dominance des couleurs dorées scintillantes sont volontairement accentuées dans le film. Cependant, les questions sur l’amour, la sexualité ou encore la souffrance ressentie et la déchéance dans la drogue sont peu convaincantes, et les stéréotypes sur l’homosexualité ne sont pas si enterrés qu’ils auraient pu l’être. L’auteur nous annonce un film fort et tragique, cousin de celui d’Ang Lee, mais nous sert finalement La cage aux folles sur un plateau doré. La mise en scène volontairement kitch mais un peu trop hollywoodienne de Soderbergh enlève l’empathie que l’on pourrait ressentir envers les personnages. Le titre en anglais est sûrement plus représentatif du film, « Behind the Candelabra », puisqu’est en effet décrit ici la façon dont ce voleur de jeunesse, enfermant ses poupées dans une cage dorée, les refaçonne comme le jeune homme qu’il fut. C’est une variante des caprices de Dorian Gray avec Scott qui devient son tableau se vieillissant, tombant dans la débauche, et ce jusqu'à ce qu'il déchire lui-même le tableau pour se libérer de cette emprise qu’a pris Liberace sur lui spoiler: , Lee que nous retrouverons peu de temps après sur son lit de mort, complètement transformé, et suivant le même destin que Dorian Grey.
Le travail le plus remarquable est sûrement celui de la reconstitution. Les décors, les costumes et le mobilier personnel de Liberace sont tous incroyablement fidèles à ceux de l’époque. Tout autant que la première scène où le pianiste prouve sa performance avec le fameux Boogie Woogie, performance reproduite à l’identique de l’originale. Pour apprécier le film à sa juste valeur, il est capital de connaître le personnage. C’est un Liberace qui se réincarne et perdure à travers le temps qui nous est livré.

Belle prestations de Michael Douglas et Matt Damon mais le film est trop long. Je m'attendais a autre chose ...