Avis sur Zion et son frère

Un drame des sentiments. La difficulté de grandir, de gérer ses angoisses. Coincé entre sa mère qui refait sa vie, et le frère plutôt violent qui dresse son frère à la dure, le jeune à du mal à grandir sereinement.

Deux frères proche se disputent quand leur mère est là ; elle a un amant que les enfants n'aiment pas ; leur père n'est présent qu'au téléphone ; l'ainé est à l'origine d'une mort qui devient le secret des deux frères mais comment vivre avec un tel drame ?! L'ainé déjà difficile et rebelle se perd et devient de plus en plus imprivisible, le jeune a peur et se rapproche de sa mère... Comme souvent dans le cinéma israëlien la réalité parait toujours dépasser la fiction avec une histoire déjà vu mais qui prend ici le pari d'un traitement plus réel que fictionnel. Les jeunes acteurs sont très bon aux côtés de Ronit Elkabetz toujours aussi remarquable. La fin nous laisse sur notre faim et le fait que le corps ne soit jamais retrouvé durant le film reste un petit problème mais le film reste un bel exemple de la bonne qualité du cinéma israëlien.

C'est après coup qu'on réalise la portée du combat livré entre les deux frères et ce dérapage pour une paire de chaussures sans doute pas fabriquée en exemplaire unique. Meir, frère bagarreur, une tête à claques, un peu trop la gueule de l'emploi. La préférence va tout de suite aux doux cadet, s'il devient teigneux ce sera à l'usure. Critique des sociétés où la survie a pris le pas sur les goûts. Le conflit israëlo-palestinien se devine à peine, ce n'est pas le propos du film. Il s'agit d'une histoire de moeurs qui pourrait avoir lieu ailleurs. La responsabilité repose sur la mère, abritée du poids de ses garçons par son charme physique auprès d'un beau-père bouclier. Géniteur n'existant qu'au téléphone. On reste désolé que ces joutes entre Zion et Meir les poussent dans leurs limites faute d'autre langage.

Premier et unique long métrage du réalisateur Israélien Eran Merav, (2009), "Zion et son frère " offre pour qualité et intérêt principal de revoir la regrettée Ronit Elkabetz disparue en 2016.

Deux jeunes frères sont délaissés par leur mère qui veut refaire sa vie après sa séparation du père de ses enfants,.

Le plus âgé qui devient violent, commet l'irréparable à l'égard d'un jeune falasha ( éthiopien juif ) pour un motif sans importance.

Zion ( nom qui désigne le paradis) le plus jeune observe ce qui se passe autour de lui et se sent coupable d'être à l'origine de la tragédie qui reste un secret au sein de la fratrie .

Si la première partie se suit à peu près, le scénario mal construit, fourni en changement de pieds de ce fourre tout thématique, ( absence du père, faille dans l'éducation parentale conduite par des parents immatures, rejet à l'egard d'étrangers, volonté de domination au sein de la fratrie, difficulté de constituer une famille recomposée, difficulté de rencontrer l'amour...) relève ses failles dans sa seconde partie, complètement ratée.

Les dialogues semblent avoir été écrits à la va vite et ne facilitent pas l'adhésion à ce film de 75 minutes manquant trop souvent de rythme.

Les aficionados de Ronit Elkabetz qui veulent connaître sa filmographie complète, ne manqueront pas "Zion..." qui propose quelques scènes à peu près réussies malgré un décor peu soigné.

Les autres spectateurs pourront éviter ce film, pétri de bonnes intentions mais malheureusement dispensable.

Les conflits relationnels familiaux frappent fort dans le cinéma israélien. Parfois l’ensemble est maitrisé, bien inspiré, bien travaillé et d’autre fois l’ensemble est incomplet et souffre d’un manque de subtilités. Ici, nous voici face à un entre-deux. Un réel potentiel existe avec un jeu d’acteur impressionnant (Ronit y est pour beaucoup comme toujours), une mise en scène quelques fois maladroite mais intéressante, et une intrigue présente mais un brin superficielle. Le plus gros réside dans la force des acteurs qui guide le spectateur, mais le thème abordé n’est pas assez approfondi, un léger manque se fait ressentir vers la fin. La pression monte tout le long du film pour finalement se bloquer à un certain niveau qui la maintien en équilibre jusqu’au générique. Dommage. Toute fois le film reste très agréable est provoque du changement.

Iteressant ,touchant,ce film merite deboone critique.

Un père absent, une mère et son amant et deux fils. Zion et son frère est une chronique familiale qui dépeint une situation de crise, avec une tension qui va croissant à mesure que l'aîné s'émancipe et se marginalise, rompant les liens intimes avec son cadet. L'interprétation à vif et les dialogues, souvent violents, sont les principaux atouts du film de Eran Merav qui livre une mise en scène atone au fil d'un scénario qui s'empêtre dans une certaine redondance. On est de plus en plus exigeant avec le cinéma israélien dont la haute qualité ne cesse de surprendre depuis plusieurs années. Zion et son frère est à cet égard en-dessous de la moyenne sans démériter.

Un film sans grande originalité. Le thème n'est pas sans rappeler un certain cinéma social européen beaucoup plus ambitieux. Décevant.

une belle surprise. un film israélien très épuré, très sec et en même temps très touchant. une histoire d'ados paumés dans le décor étonnant de la ville de Haifa, peu vue au cinéma.j'ai passé un très bon moment.

sans être très original, le film fait vraiment passer une émotion très forte, surtout à cause du personnage versatile et imprévisible de Meir ,l'ainé.
Décidément , la superbe ( le mot est faible !) Ronit Elkabetz entend incarner définitivement LA mère juive à problèmes ( voir sa filmographie récente ) .

Beaucoup de pub dans les rues avant la sortie du film avec cette accroche : la nouvelle perle du cinéma israelien...

Le film dure près d'une heure et demi, dans les 20 premières minutes tout était dit.

Dans les perles, il y en a de grosses, belles et rares et il y a en d'autres irrégulières, sans éclat et un peu cabossées.

très beau film maitrisé de bout en bout ... comme on aimerait en voir plus souvent.