Avis : Let's Make Money - Page 3

Si tout ce que le film raconte est vrai, il s'agit d'un très bon documentaire, précieux pour nous faire réagir et pour réévaluer les priorités de la civilisation moderne, si c'est faux ben, c'est simplement une façon détestable de "to make money". Plus probablement c'est un mélange de vrai et de faux, donc chacun en sortira ses propres conclusions avec sa conscience
Trois étoiles pour tout ce qu'il suscite

Faux. Totalement faux!

C'est une accumulation d'amalgames et d'associations ridicules. C'est une vulgarisation de l'économie qui en donne une vision erronée.

J'y suis allé convaincu par la thèse "soutenue" dans le reportage. J'en ressors déçu de voir qu'on puisse appauvrir autant un sujet si riche et si important. Comment peut-on rater un reportage sur un sujet qui a autant de matière?!

D'accord, le sujet est plutôt intéressant mais finalement, je ne suis pas sorti de là en ayant l'impression d'avoir appris grand-chose (peut-être parce que je suis déjà pas mal sensibilisé sur le sujet). Et surtout la mise en scène, avec ces séquences brutes sans commentaire en off, ni transition est franchement rébarbative. Bref, on s'ennuie un peu sans vraiment se cultiver.

Un documentaire d'excellente qualité qui nous dévoile le monde effrayant de la globalisation financière. On croit rêver, et pourtant cela se passe tous les jours, partout sur la terre...

Tout simplement utile. Ce doc est à voir, les propos de certains acteurs sont abjecte, le fric guide leur pensée, ces gens saccagent tout pour le pognon et le revendique.
Ce doc dénonce mais le pb c'est que ça ne passe pas dans tous les cinémas ... où ils sont les "grands' ciné à proposer ce genre de doc ???

C'est des docs qu'on devrait montrer dans les écoles.
Bravo aux réalisateurs.

Très bon documentaire, loin des cliché;s et des idées simplistes, on comprend là que la mondialisation est autre choses que ce qu'on croit, le résultat direct du consensus de Washington. Que loin du décor médiatique qui nous vend un monde enchanté il y a une réalité bien moins évidente, moins jolie. Les interview révèlent petit à petit ce que pensent les acteurs de la globalisation et parfois le mépris qu'ils ont pour ceux qui essaient de prendre du recul. L'analyse du député allemand est très bien vue, ce qui se joue est effectivement bien autre chose qu'un simple problème économique, c'est l'avenir des sociétés et l'avenir du respect - ou non - des droits humains.

Ce film réussi, par la variété de ses intervenants, à nous montrer les enjeux de la crise economique mondiale actuelle. L'objectivité que ce doit de contenir un documentaire est ainsi préservée et ceci est largement appréciable dans le contexte actuel de vulgarisation de l'information. Et même si il est nécessaire de maîtriser un certain vocabulaire financier pour comprendre l'essentiel du développement, çela en vaut largement la peine!

Vous aimez les sensations fortes, vous chercher des méchants à hair. Le pauvre alien ou Freddy ou le petit Hannibal Lecter sont vraiment mis minables à coté de certains personnages du film dont l'outrecuidance et la morgue se savourent comme une bonne rasade d'alcool à 90.
Ce documentaire est à conseiller. Malgré la complexité du sujet il permet de bien toucher du doigt la mécanique diabolique qui permet le pillage des ressources naturelles et du travail de notamment l'Afrique (à quand notre tour ?). Très éducatif, à voir absolument et à confronter aux discours bien-pensant sur le libéralisme économique érigé en vertu suprème, alors qu'en fait les dés sont pipés dès le début.
Les principaux héros du film :
Les paradis fiscaux qui assurent l'anonymat aux compagnies et le transfert incognito des richesses en brouillant irrémédiablement les pistes pour empêcher la mise en cause des responsables.
Les institutions interationales qui imposent un libéralisme unilatéral à des pays endettés, libéralisme biaisé notamment dans le domaine de l'agriculture (subventionnée en Europe et aux Etats-Unis qui concurrence déloyalement les pays d'Afrique notamment).
Des braves "économistes" influents qui du haut de leur chalet Suisse théorisent sans jamais douter de rien et dont l'absence totale de scrupule fait frémir.
Les gouvernements de pays occidentaux qui ont mis en place le bon système (UK+USA entre autres).
Enfin, les indiens et africains qu'ont voit trimer dans la misère.
Tout cela fait froid dans le dos.

Après "Welcome" qui nous parle de la situation des "Clandestins" en France, voila un autre film pour réveiller les consciences. Un autre film salutaire dans le magma de bêtises véhiculées par tous les médias disponibles y compris Internet. Bref, allez le voir pour comprendre qu'on fait tout pour vous endormir... Et qu'il est temps de réagir, pour nous et ceux qui viendront après.
Pour ceux que ça intéresse il faut voir le petit documentaire "L'argent dette" de Paul Grignon dispo sur internet. Un docu qui explique le mécanisme de la dette globale et du système bancaire. La seconde partie demande un peu de recul quant aux idées sous-entendues. En sup', l'interview d'un économiste : Ricardo Petrella sur lesaffairestv.com > http://www.lesaffaires.tv/video-5213-Le-systeme-economique-est-un-desastre. A bon entendeur.

Un film à caractère d'information pour le bien général. Une problématique complexe expliqué à travers ce film de manière clair. A voir absolument, à diffuser et à projeter dans les écoles de commerce et de management. Ensuite on ne pourra plus dire que nous ne savions pas. A voir et revoir...

Un film qui ne va pas dans le fond du problème. On ressort de la séance sans forcément être sonné par le rôle de l'argent dans notre société. Un brûlant qui aurait peu être bien mieux traité d'après moi.

Un film qui explique clairement ce qu'on appelle le "néo-libéralisme". Où comment même les hommes politiques sont impuissant face à la mondialisation... et comment les contribuables payent l'addition.

Que se passe-t-il dans les hautes sphères de la finance ? Que se passe-t-il du côté de ceux qui ont à peine de quoi survivre, et plus en général du côté de tous ceux qui subissent un système trouble sur lequel ils n’ont aucune emprise ? Ce sont les deux questions majeures abordées par ce documentaire autrichien. Mosaïque d’un choix restreint mais bien diversifié de situations à travers le monde (la spéculation immobilière en Espagne, la monoculture du coton au Burkina-Faso, les bidonvilles de Madras etc.), « Let’s make money » entend donner au public une vision globale des conséquences iniques de l’économie néolibérale sur la vie quotidienne de ceux qui n’en peuvent profiter.
L’intelligence de ce film réside dans le point de vue adopté par le réalisateur : loin d’être neutre, il se pose en observateur silencieux et attentif, dont la présence se manifeste uniquement à travers les titres donnés à chacune des parties. La parole est ainsi laissée aux acteurs de cette tragédie contemporaine, du dirigeant d’un fonds d’investissement à un parlementaire allemand, en passant par les cueilleuses de coton burkinabé et le responsable commercial d’un projet immobilier en Andalousie…
On se sent tour à tour étonnés, impuissants, indignés, en colère. Petits et désarmés surtout, car les règles (ou plutôt l’absence de règles) qui s’appliquent aux mouvements d’argent au niveau mondial sont au-dessus des politiques nationales.
On peut regretter que cette pellicule ne soit pas accessible à tout le monde, à cause du grand nombre de termes techniques ; d’autre part le lien n’est pas toujours clair entre les mécanismes sordides des fonds d’investissement et leurs conséquences sur la vie des gens communs.
Malgré ces deux défauts, « Let’s make money » reste un film important, indispensable, à voir absolument. Il ne faut pourtant pas s’arrêter là : limité par les 107 minutes de sa durée, cet excellent résumé invite le public à réfléchir d’abord, approfondir ensuite, pour s’engager enfi

Devrait être obligatoire, pour nous rendre compte comment nous sommes manipulés et l'incurie de nos hommes politiques.

Rien de nouveau dans ce nouvel opus. L'équipe n'a pas su trouver un nouveau souffle pour donner au film une véritable densité. On y retrouve les mêmes défauts quand dans le premier : entre certaines répliques plutôt bien trouvées et drôles, les scènes de transition sont souvent molles, sans intérêts comme si le réalisateur n'avait voulu pas se faire chier de réfléchir à ce qu'il pouvait faire entre 2 répliques drôles. Décu très décu. Du gachis à mon goût.