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    La Fenêtre
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    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2009
    c'est un film qui met les sens en alerte mais sans précipitation comme toujours avec Carlos Sorin...Il nous demande d'écouter l'inexorable tic tac de l'horloge, du temps qui passe, il nous demande d'écouter le réaccordeur du vieux piano, il nous demande de marcher dans la campagne ensoleillée, de respirer le vent, il nous parle du passé, il nous demande de regarder les jeunes filles fraiches et naives qui se penchent sur le mourant comme pour accentuer ses regrets...Il ne se passe pas grand chose mais tout est important et c'est cela la vie...Bravo même si la musique est hélas absente de ce film crépusculaire.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 659 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2009
    La délicatesse de la mise en scène et la subtilité du propos du cinéaste, que je suis depuis Bonbon el pero, sera t'elle suffisante pour attirer les spectateurs, plus avides de films boum-boum que de Bergman et de Borges ? Je doute. Mais la lumière de la Patagonie est très belle.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2009
    Depuis plusieurs années, Carlos Sorin est un des cinéastes les plus en vue dans cette génération particulièrement douée du cinéma argentin. "La fenêtre" est assez différent de ses films précédents mais tout aussi réussi. Le réalisateur reconnait lui-même qu'il a eu parfois l'impression de faire un remake des "fraises sauvages" de Bergman, un de ses films préférés. "La fenêtre" est un film court, mais qui dit beaucoup de choses sur la vieillesse, ainsi que sur la solidarité. Son seul défaut : le comédien qui joue le rôle du vieillard fait beaucoup trop jeune.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Voilà enfin un film minimaliste qui n'exclut pas la richesse et la générosité (humaine comme cinématographique). Dans une chambre ensoleillée, un vieil homme attend. Attend son fils, qu'il n'a pas vu depuis trop longtemps. Attend la liberté du corps, la permission improvisée de sortir de ce cocon qui l'étouffe. Et attend, finalement, la mort. Carlos Sorin, avec toute la délicatesse qu'on lui connaît, choisit ici de filmer les derniers moments d'un vieillard avec une légèreté qui rappelle, d'une certaine manière, le "Still Walking" de Kore-Eda. Pourtant cette quasi-transparence des sentiments ne rend pas creux l'ensemble ; au contraire, il l'enrichit de par sa douceur, sa poésie infime. Fallait-il rajouter, inventer, titiller l'onirisme là où un simple rayon de soleil nous dit tout? Avec "La Fenêtre", film immobile, simple mais d'une construction certaine (l'évasion vient, au milieu du film, élargir les limitations scéniques et scénaristiques), le cinéaste argentin nous prouve que non en offrant une oeuvre d'une beauté pure et sans effets, jamais plombé par un discours bien-pensant ou par une atmosphère de clinique. Non, ici, l'homme ouvre ses oreilles, entend le bruit continué des scènes qui nous sont esquissées (l'accord d'un piano par exemple), regarde à la fenêtre l'étendue immense qui s'offre à lui en rêvant de s'échapper sous la photographie sublime de Julian Apetzteguia. Puis vient le moment de folie, l'envol vers les champs dorés par le soleil. Le vent parle pour lui, laisse souffler doucement son haleine d'été et sa fraîcheur joviale pour enrober le corps vieillissant de son personnage en déconstruction. Aucun mauvais goût ici ; en filmant simplement ce qu'il reste de bonheur, le film touche juste sans jamais nous attrister. Après le malaise en pleine nature, Antonio se réveille et aperçoit, en guise d'un dernier plaisir que nous offre parfois la vie, sur le ciel bleu qui s'étale, le visage imprimé d'une jolie rousse aux cheveux bouclés, dont le sourire sédu
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    40 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2009
    On connaît l’immense talent de l’argentin Carlos Sorin qui nous a déjà offert deux véritables bijoux avec “Historias minimas” et “Bombón el perro”. Son nouvel opus se penche sur la vieillesse avec ce portrait d’un homme malade au soir de sa vie, confiné dans une chambre dont la fenêtre l’incite à vouloir retrouver les sensations du temps passé, en attendant la visite d’un fils très absent. L’absence de réelle action et le style très épuré rendent l’accès à ce film particulièrement difficile. Sorin pousse l’ascétisme à l’extrême, au point de tuer partiellement l’émotion. On aimerait le retrouver prochainement avec plus de verve narrative.
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2010
    La lecture des critiques nous a laissé bleu. Dans Télécinéobs, on compare Carlos Sorin à Bergman et Borgès, pas moins, et dans Elle, à Borgès et Proust, pas plus ! C’est écraser un moustique avec un rouleau compresseur de trouver de pareilles parentés à un cinéaste sympathique mais paresseux, visiblement en proie, dans ce film étiré et languissant, aux affres de la création.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2009
    Pas de road movie, cette fois-ci, pour l'argentin Carlos Sorin. Ou alors intérieur, au plus profond des souvenirs du vieil homme de La fenêtre, qui vit ses dernières heures dans une maison de Patagonie. Et des scènes du passé qui surgissent et estompent peu à peu la réalité avant le grand saut. Sorin fait ici une sorte d'éloge de la lenteur (film déconseillé aux amateurs de Terminator) pendant 1 heure 15 (c'est court), dans une oeuvre à la lumière stupéfiante et à l'ironie sous jacente sous le vernis du drame. Il y a quelque chose de Tchekhovien dans cette fin d'après-midi à la campagne, avec cette fenêtre qui symbolise un monde désuet et perdu dans les entrelacs du passé. Ne reste plus, pour peu de temps, qu'un vieil homme et l'amer.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 6 juin 2009
    ce film comporte de reelles belles scenes de tendresse et d'emotion. seul point negatif, c'est que malgré sa courte durée (1h15), il comporte aussi de bonnes longueurs. cela reste toutefois, un joli film!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juillet 2009
    Très beau film, plein de poésie. Malgré le peu de récit on ne s'ennuie pas une seconde. Le gros regret est que le film soit si court, on à l'impression qu'il manque une bobine. Le film reste en bout de piste alors qu'il aurait pu nous emmener très loin avec un peu d'ambition et de travail scénaristique. Une fois de plus le cinéma argentin se retrouve la première victime de son talon d'Achille, son infini paresse.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2009
    Film intéressant, qui a un rythme qui lui est propre, et qui malheureusement ne plaira pas à tout le monde.
    Les acteurs jouent juste, mais manquent peut-être un peu d'envergure ; A moins que ce ne soit leur personnage, des gens simples qui donnent cette impression.
    Quelques raccords manquent de justesse au niveau de la réalisation, mais celle-ci est marquée par une sobriété qui nous plonge avec vérité dans le quotidien de ces gens et l'état de santé du personnage. Le plan sonore est judicieusement utilisé, pour nous faire vivre les moments de contemplation du personnage et de détresse.
    Une histoire simple, à découvrir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2009
    Joli, simple, émouvant, intemporel, universel.

    Un film dont je me souviendrai longtemps.

    Encore une fois bravo à Carlos Sorin.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 juin 2009
    Les précédents films de l'argentin Carlos Sorin(Historias minimas, Bombon el pero, El camino de San Diego) étaient des road movies dans lesquels il montrait la vie quotidienne de ses personnages plein cadre. Dans La Fenêtre, il adopte un style plus contemplatif pour raconter l'histoire de la fin d'un monde, en s'inspirant partielement des Fraises sauvages de Bergamn. Minimaliste et touchant.
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