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    Le Petit fugitif
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    39 critiques spectateurs

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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 077 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2023
    Malgré ses 80 mn, le film est trop long, un peu mièvre et relève plus du documentaire sur Coney Island, ancienne île devenue péninsule, au sud de Brooklyn et où se trouvait une multitude d’attractions (manège aux chevaux de bois, tir à la carabine, monte de poney). Ce sont elles qu’essaye le rôle-titre, Joey Norton, 7 ans, en pleine errance spoiler: car croyant avoir tué d’un coup de fusil son frère Lenny (12 ans). Il s’agissait, en fait, d’une farce montée par Lenny pour se venger car il voulait fêter son anniversaire avec ses copains à Coney Island) et non garder Joey, car la mère, veuve, était partie au chevet de leur grand-mère.
    Son côté néoréaliste (« Le voleur de bicyclette » de Vittorio de Sica date de 1948) et le tournage en décors naturels a dû séduire le jury de la Mostra de Venise [présidé par Eugenio Montale (1896-1981), prix Nobel de littérature en 1975] en 1953 car il lui a décerné un des 6 Lions d’argent (le Lion d’or n’a pas été décerné cette année-là). Idem pour les critiques des Cahiers du cinéma : François Truffaut considérait que la Nouvelle Vague française n’aurait jamais eu lieu sans ce beau film indépendant (coût de 30 000 $, avec une caméra 35 mm). Le film reste descriptif, sans réelle préoccupation sociale ou politique. Sans oublier une musique à l’harmonica (due à l’harmoniciste Eddy MANSON), au début du film, trop forte et n’apportant rien aux belles images en noir et blanc.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    584 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2022
    La grande révolution qu’est Little Fugitive est d’ordre esthétique et narratif : en se plaçant à hauteur d’enfants, en réduisant les adultes à des corps incomplets et inscrits dans des lieux précis – attendre le retour de la mère, chercher l’animateur qui fait des tours de poneys, solliciter un vendeur de glaces pour connaître l’heure, se rendre auprès d’un policier qui tient une permanence –, le film réussit à nous restituer ce point de vue qui fut le nôtre jadis, invente une forme à même de signifier l’enfance dans son insouciance, dans ses obsessions, dans sa liberté. L’enfant « jouit du présent », selon la formule employée par La Bruyère (« De l’Homme », remarque 51) pour le caractériser ; aussi l’unité de temps est-elle associée à une défilade de lieux, d’abord proches de la maison à Brooklyn puis éloignés, au bord de la mer : une seule journée, et tant d’activités à réaliser ! devenir cowboy comme dans le feuilleton regardé le soir à la télévision, collecter des bouteilles vides contre quelques pièces d’argent pour lancer sa petite affaire et se lancer dans la vie professionnelle, fuir le domicile familial et la culpabilité dans la fausse exécution du frère… La mobilité d’une caméra portative 35 mm assure la fluidité de l’action et l’inscription du personnage principal parmi la réalité : pas de figurants, mais un souci d’authenticité qui situe le long métrage entre le néoréalisme et une Nouvelle Vague qui n’a pas encore vu le jour.

    Voilà donc une œuvre-source qui inspira bon nombre de cinéastes, tels François Truffaut et Jean-Luc Godard aujourd’hui disparu. Le talent de photographes du couple de réalisateurs offre une suite de plans somptueux qui échappent, par la démarche d’un filmage pirate ou caché, au clinquant chichiteux. Un chef-d’œuvre.
    Gwen R
    Gwen R

    39 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 février 2009
    Malheureusement vu en VF, le film est une touchance historiette d'errance d'un gamin dans une fête forraine .On sent une part d'impro, d'amateurisme( quand la balle de baseball touche la camera)qui est tout à fait fraîche, on apprécié cette photographie des années 50(?) aux USA, néanmoins, le tout est un peu trop idylique, on aurait pu attendre une hyperbole sur le passage entre l'enfance et la vie adulte...que je n'ai pas trouvé.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2009
    «Little Fugitive» (USA , 1953) de Morris Engel, Ray Ashley et Ruth Orkin atteste définitivement que le cinéma européen entretient avec le cinéma américain une relation durable. Sans Rossellini, pas de «Little Fugitive», et sans ce-dernier pas de «Quatre cents coups». Ces échanges nourrissent les deux cinématographies et permettent à l’art cinématographique de se dynamiser. Le film d’Engel, Ashley, Orkin, maillon potentiel entre le néoréalisme et la Nouvelle Vague, suit la journée du petit Joey, petit garçon de sept ans laissé avec son grand frère pendant que sa mère par travailler. La modernité du film, en son époque, est qu’il détaille sans afféteries le quotidien d’un foyer américain monoparental. A ce cadre social, s’ajoute la façon dont les trois auteurs du film décident de retranscrire la réalité de Brooklyn. La fête foraine, lieu central du film où fusionnent espace du rêve et espace de la réalité, offre l’occasion pour Joey, en fuite après avoir cru tuer son grand frère, de chevaucher un cheval. Sur le ton de la désinvolture, «Little Fugitive» aborde l’intranquilité d’un jeune enfant. Semblable dans une certaine mesure à «The savage eye», autre film indépendant américain à l’époque où le ciné alternatif U.S. était encore audacieux, «Little Fugitive» parcourt en latence les maux qui s’épanouissent dans la middle-class américaine. Sans être engagé politiquement, «Little Fugitive» tire le portrait juste d’une caste de la société états-unienne, en insistant sur l’optique des enfants. Joey, a contrario d’Antoine Doinel, n’est pas un protagoniste de fiction, il apparaît davantage comme une figure de la légèreté. En pleine empathie avec leur personnage, les cinéastes le considèrent comme une sorte d’électron libre lâché en plein cœur d’un espace festif. Chaque micro-évènement ouvre l’occasion pour l’enfant, et pour le spectateur, de satisfaire sa soif d’aventure, sans se défaire d’un souci de réalisme.
    Maryse P.
    Maryse P.

    6 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2021
    whaouh, ce film m'a tiré des larmes, et j'ai pas pu m'empêcher de penser : que lui serait il arrivé si c'était en 2021 ?
    OMG, pendant tout le film, j'ai eu peur pour lui, tout seul au milieu de tous ces adultes, j'ai eu vraiment très peur pour lui ... mais non, pas de problème, on est en 1950 , ce film raconte l'histoire de l'épanouissement personnel d'un petit garçon, qui
    suit son instinct , il y est poussé au départ par la peur et le remords d'avoir tué son frère ainé, mais ensuite, l'imagination dont il fait preuve pour approcher les chevaux, une fois qu'il a dépensé les 5 $ chipés à sa mère .. absolument merveilleux, chef d'oeuvre absolu !
    Plume231
    Plume231

    3 493 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2010
    C'est une «Nouvelle Vague avant l'heure» que représente à lui tout seul ce petit film américain avec une très grande partie des ingrédients nécessaires à ce type de films indépendants : acteurs amateurs aux jeux d'une authenticité remarquable en particulier pour le très jeune acteur principal, son en post-synchronisation, scènes d'improvisation, tournage en caméra cachée en extérieurs, etc... . On est à mille lieues des productions des grands studios et c'est tant mieux. Car toujours est-il même si on n'est pas très réceptif habituellement à ce type de films, cette oeuvre au style photographique possède un charme unique d'où ressort un très grand intérêt parvenant à rendre captivant des gestes banals du quotidien. Incontestablement, «Le Petit Fugitif» a toutes les apparences d'un petit film qui est en fait un grand film.
    Photo-cineaste
    Photo-cineaste

    41 abonnés 572 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2009
    Un film touchant, émouvant, drôle, amusant, qui peut plaire aux petits et aux grands. Mais il a très mal vieillit. C'est en tous cas un film que je vais très vite oublier.
    En plus j'ai vu la version VF ( car c'était une diffusion pour les petits ) qui est vraiment pourris, mais on s'y fait vite. Le petit Richie Andrusco est vraiment très bon, enfin il est très touchant. Étonnant qu'il n'est pas joué dans d'autres films par la suite.
    Sinon bien que sympa le film n'a rien de sensationnel. Le rythme est un peu trop lent. Il y a plein de clin d'œil sympa, d'humour, de métaphore. Mais voilà je n'ai pas vraiment accroché.
    Si vous aller voir ce film prenez vos enfants, ils risquent d'aimer. En tous cas ceux dans la salle ont l'air d'avoir apprécié. 6,5/10
    diehard5
    diehard5

    20 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 février 2009
    Beaucoup de charme dans ce petit film indépendant américain un brin daté par le thème musical qui l’accompagne. La fugue vécue comme un voyage initiatique du petit Joey dans Coney Island et sa joyeuse animation (le seul endroit où l’on ait vu Buster Keaton rire aux éclats), filmée avec lyrisme par la caméra bricolée de Morris Engel. Un classique sur le mode mineur chéri par les cinéphiles du monde entier.
    kevinnic41
    kevinnic41

    19 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2010
    Une perle, un univers à part, on suit un petit bonhomme, son parcours n'est motivé par qu'une chose faire du cheval. On regarde donc son parcours simple, motivé par cet espoir simple : gagner de l'argent (quelques centimes) pour pouvoir s'amuser. Comme lui on semble oublier qu'il a ""tué son frère"". On ne s'en rappele uniquement à l'instant ou le petit fugitif voit un policier ou quelque chose de suspect. Ainsi on est plongé dans son histoire, Perdu, bien qu'il n'en ai p l'air dans cette immense foule. Apprenant la vie maladroitement, pas distinguement... C'est simple, c'est fait avec une mini caméra 35mm pour circuler partout. Comment 3hommes avec 30000$ invente le cinéma indépendant. Un cinéma ou ce qui importe dans le film ce n'est pas le scénario (qu'on oublie vite) mais l'évolution d'un personnage dans sa vie.
    Autrui
    Autrui

    13 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Savoir que c'est ce film qui donna envie à François Truffaut de réaliser LES 400 COUPS...évidemment, cela donnait envie !
    LE PETIT FUGITIF est sensationnel par sa capacité à transmettre tant avec si peu. Une photographie digne de Robert Frank. Et surtout, et surtout...l'extraordinaire omniscience du spectateur qui se mêle au point de vue de l'enfant, interprété avec tant de justesse.
    La plus grande force de ce film réside en l'adhésion du spectateur au point de vue de l'enfant ; l'espace d'1h20, on découvre de nouveau le monde qui nous entoure avec un regard que nous avons trop tôt oublié...
    ... et l'espace d'1h20, de 0 à 110 ans, nous aussi, nous sommes un petit fugitif !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    film méconnu, en tout cas de moi, je l'ai vu grâce à internet, c'est un pure chef-d'-oeuvre, l'histoire est banale, les errances d'un petit garçon au coeur d'un parc d'attractions avec cet innocence qui rend le film plus réel que nature, l'enfant joue-t-il la comédie ou est-il lui-même? juste un point négatif, la bande-son qui accompagne les images un un tantinet agaçante, peut-être sans cette musique le film aurait été tout aussi remarquable
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Considéré comme un marqueur dans l'histoire du cinéma, ce film plonge le spectateur dans un profond ennui... et pourtant, Dieu sait que j'aime les films à part.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 février 2009
    c'est en premier lieu, un reel plaisir de voir des vieux films au ciné. ce film est fort sympathique et on passe un bon moment. j'y suis allé un peu "à reculons" et je ne regrette pas. on s'attache tres vite au personnage. au final, je n'ai qu une "consigne" (ceux qui ont vu le film comprendront) à vous donner: allez y!
    Leandre H
    Leandre H

    7 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    La photographie de ce film est vraiment très intéressante ! La mise en scène est très soignée, avec des plans devenus iconiques, et dont la composition est incroyable. Certains plans mme rappellent les photographies de Robert Frank ou Vivian Maier, utilisant l'environnement pour sculpter l'image. Voilà qui permet de rendre remarquable la fugue d'un enfant de 7 ans, et de nous transmettre avec fluidité et talent l'univers insouciant de l'enfance. Le scénario reste tout de même mince, mais là n'était pas l'objectif principal des réalisateurs, qui ont relevé un véritable défi technique et logistique en menant ce projet à bout.
    Néanmoins, la musique est entêtante et agaçante, un plus juste dosage eut été une bonne idée...
    C'est un film légendaire, qui a posé les premières pierres de la Nouvelle vague : c'est à voir absolument, pour la beauté des plans et sa valeur historique !
    termal
    termal

    1 abonné 47 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2009
    En un mot comme en cent: formidable. Certes, il ne s'agit pas là d'un immense chef-d'oeuvre. Mais ce film vaut plus que le statut de précurseur de la nouvelle vague française et autre cinéma vérité. Jules Dassin et autres réalisateurs de films noirs étaient déjà descendus dans la rue, à New York le plus souvent. Mais en lâchant le petit Richie Andrusco en plein Coney Island pendant les deux tiers du film, les réalisateurs avaient sans doute pour unique projet de capter les vibrations de la ville dans cet endroit si particulier dédié intégralement au divertissement et au farniente, où la débauche d'énergie de New York à la fois s'apaise et s'exacerbe. Il suivent le petit garçon avec une tendresse qui n'a d'égale que leur regard souvent amusé. Il faut dire que le film n'est pas qu'une dérive sans structure, bien au contraire. Le résultat semble évidemment scénarisé, même si la structure a dû être assez souple pour permettre de capter les moments et les accidents divers et variés. Le comique de répétition, assez irrésistible, est la preuve qu'il n'y a que peu de hasard dans les scènes choisies par les réalisateurs. Quoi qu'il en soit, et quelle que soit la part du hasard dans ce qui se retrouve à l'écran, ce qui caractérise le film dans ses meilleurs moments (pas forcément le début, un peu forcé), c'est le naturel concerté et travaillé, comme dans les meilleures oeuvres dites réalistes. Le cinéma du réel n'a jamais été que sa captation brute et sans filtre. Ce film, qui était à n'en pas douter en quête d'un plus grand réalisme que ce qui encombrait petits et grands écrans américains (piste son très drôle d'un feuilleton westernien regardé par Joey à la fin) n'en est pas moins une oeuvre fictionnée, dans laquelle l'impression de naturel est autant le fruit d'un travail que de la canalisation du réel. Un vrai plaisir à voir, ce film est très rafraîchissant. N'hésitez pas à y emmener petits et grands, tout le monde y trouvera son compte et ressorira avec le sourire.
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