Avis sur Encore un baiser

Je l'ai vu en VO, le film est vraiment au niveau du premier, tout simplement génial, une suite tout simplement réussie, je vous conseille d'aller le voir quand il sortira au cinéma !

Sympathique Vaudeville italien, cette suite de 'juste un baiser' est un peu plus réussie, mais leur vie n'est pas aussi simple .

On passe plus de 2 heures en compagnie de ces jeunes adultes qui continuent à chercher l'Amour avec un grand A, on visite en détail toutes les hésitations, les méandres de leurs coeurs et pourtant, on en redemande. Une belle réussite qui nous réconcilie avec le film de vieux potes du genre "petits mouchoirs" qui ne nous avait pas emballé, loin de là!

Un mélo à l'italienne, tout dans l'exagération. Les protagonistes sont tous plus fêlés les uns que les autres et passent le plus clair de leur temps à se hurler dessus. Les dialogues, assez vulgos, sonnent faux. L'intrigue, qui vise à faire pleurer dans les chaumières, n'en finit pas d'être rallongée à coups de rebondissements. Curieusement, l'affiche laisse à penser qu'on a affaire à une bande de potes qui adorent passer du temps ensemble, alors que dans le film ça tire la tronche à tout va. Presque insupportable.

Dix ans plus tard, Gabriele Muccino fait revivre ses personnages de Juste un baiser. L’occasion pour le réalisateur italien de revenir à la chronique sociale contemporaine, et de poser une fois de plus les questions de la vie à deux, de la fidélité, de la fragilité de l’amour et de la parentalité. Ce film choral d’une longueur inhabituelle présente une galerie de portraits assez vaste pour que chacun puisse y trouver matière à identification, et savourer une variété d’émotions dont le réalisateur joue avec beaucoup de doigté. On peut critiquer le côté déjà vu de bien des éléments du scénario, mais la petite musique de Muccino s’écoute avec délice.

Un film au scénario riche et plein de rebondissements, une romance à l'italienne moderne, abordant avec justesse le sujet délicat du couple dans une famille recomposée, la trahison, l'adultère, la crise de la quarantaine, au travers de personnages tous très forts en caractère.
La réussite de ce film est surtout dû à l'interprétation des acteurs, tous sans exception d'une sincérité et d'une profondeur stupéfiante, ils savent passer du rire au larme, de la joie à la colère avec une aisance et un réalisme étonnant.
La chronologie du scénario reprend un peu le modèle du genre des romance américaines, mais avec la passion en plus
La photographie et la bande son sont elles aussi particulièrement réussites et adaptées aux situations, des chansons françaises, anglaises et italiennes se suivent avec harmonie.
Sans temps mort, ce film est rythmé, il s'éternise un peu sur la fin il faut bien se l'avouer, mais les histoires racontées sont si complexes qu'il les faut au moins ces 2h20 pour ne presque rien oublier. Il y a aussi quelques scènes un peu exagérées, mais ça passe quand même, le rendu au final est très bon !

Alors là accrochez vous...cette histoire de couples en ruptures va à 100 à l'heure et brasse la quasi totalité des émotions humaines sur la vie en couple, du je t'aime donc tu m'aimes au je t'aime donc tu ne m'aimes pas....Je dois dire que cela à de quoi bouleverser et faire réflèchir sur le comment de toute vie sentimentale....A un rythme frénétique les réparties se succèdent et font d'incessants croches pieds à la matière grise, celle du cerveau mais aussi celle du coeur...Cela donne un résultat plus qu'enthousiasmant, une sorte de jubilation de l'affectivité avec la différence parfois fondamentale des attentes des femmes et de celles de hommes...Nous sommes dans la distorsion des prismes de l'amour et ma fois ce kaleiodoscope a quelque chose proche de la fascination.....Ce voyage à Rome (où ?) vaut pleinement qu'on s'y intéresse.....

J’avais adoré « Juste un Baiser » (« L’Ultim Bacio », 2002) dont « Encore un baiser » (« Baciami Ancora ») est la suite. Mais j’ai loupé cette suite en 2010 alors je me suis offert une séance de rattrapage en 2020. Le film montre bien cet état de la quarantaine où l’on fait un bilan sur sa vie, sur ses choix et où on peut penser que c’est le dernier moment où prendre certaines décisions radicales pour ne pas regretter. Le film vaut par son casting, parfait, et pour ses vues de Rome, dont certaines particulièrement étonnantes pour le spectateur que je suis qui y a passé de nombreux séjours. Le film est légèrement trop long et souffre de la comparaison avec « Juste un Baiser » mais se laisse néanmoins regarder avec beaucoup de plaisir grâce à des profils de quadra très variés.
Pour finir, une petite surprise : il est étonnant de voir Pierfrancesco Favino dans ce film dans un rôle d’homme qui subit sa vie de couple après l’avoir vu dans l’excellent « Le Traitre » (« Il Traditore ») en 2019 où il a un tout autre rôle.

"On s'était dit rendez-vous dans dix ans..." Et voilà que l'on retrouve notre bande de copains de 'Juste un baiser' (Ultimo Baccio), dix ans ont passé. Leurs vies aussi. Les séparations, les fuites en avant, les rancœurs et les regrets... tout est dévoilé avec la bande de nouveau réunis après quelques années.
Tous les acteurs sont de retour sauf Giovanna Mezzogiorno remplacée par Vittoria Puccini dans le rôle de Giulia (magnifique!). Valeria Bruni-Tedeschi fait une apparition dans celui d'Adele. Jolie découverte, la jeune interprète d'Anna, Francesca Valtorta dont c'est le premier rôle au cinéma.
C'est la quarantaine, ses regrets et ses nouveaux désirs, des adultes toujours à la recherche de l'amour avec un grand A. Un film de copains plein d'émotion que j'ai beaucoup aimé et ce presque autant que le premier.

Merveilleux film qui relate l'histoire croisée d'un groupe d'amis et de leur vie sentimentale respective plus que houleuse avec toute la fougue italienne. On s'attache à ces personnages qui jouent divinement bien notamment Puccini (la blonde) absolument exceptionnelle et superbe. On a vraiment envie de connaitre l'issue des tourments d'amour de chacun. On tremble pour eux. Vraiment à voir.

vue en Av premiere, j'avoue etre tre surpris par le fil et la qualité de totu ces comediens.

Dans Juste un baiser (2001), ils avaient la trentaine insouciante. 9 ans plus tard, dans Encore un baiser, ils ont la petite quarantaine (surprise !) et pas mal de soucis. Une bande de potes qui s'offre une crise générationnelle gratinée, ça ne vous rappelle pas quelque chose ? Les petits mouchoirs, version transalpine ? Si, ma non troppo. Ces amis sont rarement tous ensemble et le montage parallèle qui fait leurs histoires s'entrecroiser à toute berzingue donne un rythme effréné aux baisers que n'ont pas les mouchoirs. Ca dure 2 heures 20 et on n'a pas le temps de s'ennuyer, tellement il s'en passe, des choses. Ce qui rapproche les deux films, ce sont leurs défauts, en particulier cet égocentrisme forcené et sentimental qui gomme quasiment tout autre aspect, social par exemple. Chez Muccino, les quadras sont beaux, aisés, parlent la plus belle langue du monde avec naturel (normal pour des italiens) et sont bien malheureux dans leur vie amoureuse. Et que je te quitte, alors que je t'aime encore, et que je reviens enceinte des oeuvres d'un tiers, et que bon, finalement, même si tu me fais souffrir, tu es l'homme de ma vie, donc, je reviens etc. Parfois, on a l"impression d'être dans un épisode des Feux de l'amour dopé aux hormones. Ah oui, n'oublions pas celui qui dans la bande ne va pas bien et qui, c'est écrit, va mal finir. Un enterrement, pas loin de la fin, c'est la note tragique qui va faire se décanter quelques situations inextricables (encore un point commun avec vous savez quel autre film). Tout cela ne manque pas de vista et, occasionnellement, de grâce, mais cruellement d'humour, ce qui est inhabituel dans le cinéma italien. Muccino, qui s'est bien planté dans sa furtive carrière américaine (A la recherche du bonheur, Sept vies), a retrouvé une partie de ses moyens dans sa mère patrie. Son cinéma reste toutefois gâché par un sentimentalisme aigu, et ce n'est pas nouveau. On se retrouve dans dix ans, pour la crise de la cinquantaine ? Euh, faut voir, quand même !

Film autour de la passion amoureuse à la sauce italienne, c’est-à-dire un tantinet bavard. Bien des facettes y sont représentées : l’amour constructif, dépressif, lâche, intrusif… à travers plusieurs couples hétéros en crise, chacun des hommes étant amis d’enfance. C'est donc également un film sur l'amitié et ses sources de bonheur et de conflits. La mise en scène est sympathique, les acteurs tout autant, même si l’esprit du film joue beaucoup sur la corde sensible avec les clichés d’usage sur l’âge de la quarantaine et ses conséquences existentielles. C’est un peu long tout de même car les rebondissements sont nombreux et parfois pas toujours indispensables.

Très agréablement surpris ! Un jeu très très juste et quelles interprétations ! Les acteurs(trices) sont investies incroyablement. Si le début est un peu longuet, les fractures et les collisions sont effroyables et arrivent comme des claques. Ici, sur le thème de l'amour, disséquée, avec en lien (en fil rouge) un groupe d'amis qui ont des attentes et un traitement différent du mot aimer à la passion. Bien au-dessus de la mièvrerie des "petits mouchoirs", ce film nous surprend par son histoire et surtout ses interprétations. Dommage que le début est un peu trop long, 4.5/5 à déguster !!!

Encore un baiser est un méli-mélo mais sans rien d'original il parle de reconquérir l'ex-femme, de coucher avec la femme de ses meilleurs amis ou sa femme en ayant une liaison avec un coureur de jupons finalement exacerbé par un suicide qui malheureusement pour le spectateur tarde à venir. Avec des performances boiteuses de toute la distribution à l'exception de Valeria Bruni Tedeschi le seul courant clair c'est qu'il réussi à provoquer une réaction de mortelle le sens commun est que pourquoi diable devrions-nous perdre notre temps à un film qui est plein de platitude. Parfois il a même produit une sorte de vibrations irréalistes de plaisanterie flottant sur les décors dramatiques qui sont malheureusement apparus à tous les mauvais moments de l'histoire. Le scénario est également mal écrit par Muccino lui-même nous nous attendions à des remarques brillantes de la part des personnages du film mais nous sommes sans aucun doute déçu...