Avis : Infectés - Page 4

Des idées innovantes mais d'autres incohérentes, dans la globalité pas assez ou mal exploitées. Mais 2,5 quand même pour le principe et pour Piper Perabo(je sais la 2me raison rend la note moins objective d'un coup, mais après tout cette critique n'engage que moi).

C'est lorsqu'on attend rien de particulier d'un film qu'on est souvent le plus surpris, que ce soit en bien ou en mal. Infectés fait office de bonne surprise, car malgré qu'il traite d'un sujet déjà connu, son principal attrait justement réside dans son approche bien différente de ce qu'on voit habituellement, misant tout sur la psychologie de ses personnages, et sur son ambiance post apocalyptique. Le résultat peu soit satisfaire ou son contraire.

Car le film ne présente pour ainsi dire que très peu d'action, traitant son sujet avec beaucoup de justesse et de réalisme, faisant planer le désespoir constamment, bien que l'horreur de leur situation soit toujours présente, c'est bien l'aspect dramatique qui s'installe au fil des minutes.

On prime sur l'aspect humain et son espoir de s'en sortir dans un monde où semble-t-il plus aucune échappatoire n'est possible. Les acteurs sont tous impliqués, on s'identifie assez bien à eux, et à ce qu'ils vivent.

Certaines scènes sont assez marquantes, lorsque Brian(Chris Pine) abandonne son amie Bobby(Piper Perabo) pour sa survie. Malgré la courte durée du film, celui-ci aboutit sur la réflexion que l'on peut ou doit se faire, est-on prêt à tout sacrifier pour sa propre survie?

Bref, Infectés se révèle un film captivant, horrible et dramatique à la fois.

Chris Pine ne sait visiblement pas joué autre chose que les bad boy. Bon sinon rien de particulier à retenir, on le regarde et on est content quand sa se termine, aussi tristement que sa a commencé.

Histoire très classique mais les acteur sont convaincant et sa suffit a ne pas susciter l'ennuie

Une série B sur un thème archi courant ces dernières années. Sans grande prétention certes, mais sans être inintéressante non plus. A voir pour se faire son idée...

Un très bon film et de très bons acteurs. Malheureusement au bout d'un moment, comme au long du film ils ne font qu'abandonner des morceaux d'humanité, la morale et la fin deviennent prévisibles: si on abandonne son humanité à quoi bon survivre... Mais bon, la survie se passe de raison donc... puis on peut toujours retrouver de bons sentiments, la vie non etc etc. Une étoile en moins pour le coup de théâtre final manquant. A voir.

J'ai bien aimé, l'histoire est intéressante et pourrait très bien devenir réele un jour ou l'autre, c'est dans ces cas extrêmes que l'on se rend compte que les comportements sont gravements altérés par la peur, l'égoisme, le courage et beaucoup d' autres sentiments.

Sans grand intérêt, le film ne se distingue pas des autres films traitant le même genre d'histoire.

Une fin qui laisse sans réponse.. Trop de questions n'ont pas de réponses.. Quel sera le destin de tous les personnages ? mais aussi celui de l'humanité ? Le public qui a l'habitude de ce genre de film à aussi l'habitude d'avoir des réponses , un début et une fin ! Le film est trop centré sur le caractère des personnages et de la condition humaine...

Pas si nul que ça. L'histoire de la survie sur fond de road trip, d'un groupe de jeune gens dans un monde qui se meurt. Jusqu'à où irions nous pour survivre ...

Ce road movie qui se veut horifique n'est en fait qu'une histoire décousue où l'on s'attendait à voir dez zombies...Là rien sinon que le héro ne veut pas être infecté et veut sauver sa fille.C'est un film vide sans intérêt où rien ne se passe.Quand le générique de fin arrive vous vous dites et alors c'est tout.On ne sait pas d'où vient le virus.En sortant vous êtes vous aussi infecté par la bêtise de ce film.

Film d'horreur dont la trame nous rappelle de nombreux films du genre mais qui a la particularité d'offrir un personnage principal égoïste, dur et peu sociable... Ce qui peut être compréhensible mais qui rarement le cas dans les films du genre où l'entraide et l'humanité transpire de ces héros américains. Ici, et c'est salutaire, le "héro" n'hésite pas à abandonner une fillette et même sa petite amie ! Chris Pine n'est pas un acteur extraordinaire mais il livre ici une prestation plus solide et moins conventionnel que le reste de sa courte filmo. Le vrai problème reste les paramètres de sécurité et les conditions de propagation ; mettre gants et masques n'est pas toujours une obligation semble-t-il et la distance de sécurité joue au yo-yo, ça plombe légèrement la cohérence du film et notamment la peur que cela doit engendrer. Mais au final les frangins Pastor livrent un film moins bourrin qu'à l'accoutumé et plus fin qu'il n'y parait.

On court après l'intérêt et le vrai commencement de l'histoire pendant tout le film, on a la sensation qu'il s'agit d'un moment intermédiaire (en plus un peu ennuyeux) dans une histoire plus fouillée et passionnante. Un raté qui n'est pourtant pas si loin que ça de l'intérêt réel et passionné.

Simple et prévisible, ce road-trip post-apocalyptique ne restera pas dans les annales du genre. Les personnages sont clichés, la globalité du scénario est connue d'avance, et l'atmosphère manque de travail. Seul point positif : "Infectés" n'aura pas le temps de nous ennuyer du fait de sa courte durée.

Sous l’effigie de film de seconde zone, Carriers est bien plus intéressant que The Crazies du même genre (sortie la semaine prochaine). Les frères Pastor s’essayent dans un registre un tant soit peu plus mature qu’un bon nombre de réalisateurs du moment. En passant sous couvert l’origine de l’épidémie les réalisateurs centrent tout de suite leur film sur l’avancé figurée des personnages principaux. Maîtrisé de cadence et de réalisation (ils n’oublient jamais les affres principaux de ce genre de film) le film prend une tournure symbolique assumée même si parfois légère. Ils utilisent toutes les scènes typiques de ce genre de film en les détournant de manière intelligente et non tape à l’œil. On peut alors voir en ce métrage non pas la fin d’un monde, d’un genre mais un vrai début de réalisation pour deux auteurs en devenir bien qu’à confirmer toutes nuances gardées.