Mon compte
    Brazil
    Note moyenne
    4,1
    15446 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Brazil ?

    605 critiques spectateurs

    5
    274 critiques
    4
    149 critiques
    3
    67 critiques
    2
    49 critiques
    1
    34 critiques
    0
    32 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2011
    Certes, le film regorge de plein d'idées, et ça se voit un peu partout, tout le temps. Il y a plein de détails, plein de petits trucs, on sent qu'il y a vraiment un travail sur l'écriture, sur le scénario etc. Le problème c'est que le tout ne m'a jamais vraiment intéressé. D'une certaine façon, ça m'a fait un peu penser au Procès de Orson Welles, où des individus sont écrasés sous le poids d'une société absurde. L'individu disparaît peu à peu et semble comme broyé par cette administration presque inhumaine. Mais dans Brazil, ça part vraiment dans tous les sens (remarque, je n'avais pas spécialement aimé Le procès non plus), c'est comme une sorte de foutoir géant, où au final l'intrigue disparaît un peu dans une sorte de délire permanent du réalisateur. On adhère ou pas.
    selenie
    selenie

    5 429 abonnés 6 015 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2011
    1er long métrage du Monty Pyton Terry Gilliam et à) mon humble avis le moins réussi, ou du moins le plus surestimé. Alors oui le film est rempli de références ("Metropolis" de Frits Lang et "Les entiers de la gloire" de Kubrick notamment) et oui le scénario est original, alambiqué et loufoque où le cinéaste critique le totalitarisme, l'administration paperassière ; et oui le casting est génial... Mais malgré tout ça (et c'est déjà énorme) avec encore l'empreinte des Monty Pyton très présente le film présente des longueurs ou l'ennui s'installe et surtout ou l'humour est trop superficielle pour faire rire ; on sourit tout au plus. Gilliam fera bien meilleur par la suite avec un oeil plus personnel et moins influencé par son passé de Monty Pyton. Il saura aussi mieux éviter le superflu... Le film est très riche dans son contenu avec différents niveaux de lecture mais reste parfois maladroit (sans doute à trop vouloir en dire). A voir tout de même !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2013
    Première réelle folie de l'ancien membre des Monty Pythons, Brazil s'avère être une grande réussite et même un pur chef d'oeuvre pour ma part. Pour sa troisième réalisation en solitaire Terry Gilliam nous emmène dans un univers rétro-futuriste (quelque part dans le XXe siècle) kafkaïen dans lequel aucun humain n'est réellement autonome, la plupart obéissent sans réfléchir à leurs supérieurs, et où des attaques de terrorristes sont extrêmement fréquentes (2 ou 3 fois dans le film).
    Le film nous fait suivre en particulier l'histoire de Sam Lowry, interprété par un excellent Jonathan Pryce, un employé de bureau tout ce qu'il y a de plus banal qui finit par se rebeller contre cette société dans laquelle il vit quand il rencontre la femme qu'il voit dans tous ses rêves (et dans lesquels il est amoureux d'elle).
    Alors une question se pose : pourquoi Brazil est il aussi bluffant ?
    Et bien la réponse est simple mais pas nécessairement courte.
    Tout d'abord l'univers dans lequel nous projette Terry Gilliam est tellement magique, sinistre et même effrayant quelquefois que cela en devient bluffant. Car oui, ce monde bureaucratique est tellement dérangeant et oppressant que la seule issue pour avoir quelques moment de tranquilité et de bonheur semble être notre imagination : nos rêves pour le cas de Sam. Cela est accentué par l'excellente mise en scènes des quelques phases de rêves qu'il y a dans le film.
    Mais bien sur que serait cette univers sans la très bonne réalisation de Mr. Gilliam ? On retrouve beaucoup de plan penchés que l'on pourra retrouver dans les autres films de Terry Gilliam (comme dans l'Armée des 12 Singes par exemple) et de très bonnes idées dans les plans aériens quand Sam est en train de rêver.
    Mais rassurez vous le film n'est pas sombre et dérangeant du début à la fin !! Il y a quand même certains passages qui tranche par rapport a l'ambiance du film comme les scènes avec Robert De Niro (que l'on voit peut-être trop peu dans ce film) et Bob Hoskins qui sont vraiment très drôles. Mais il y a également la fameuse musique qui a donné son nom au film qui nous donne un sentiment de malaise quand on commence à l'entendre.
    Sinon les acteurs sont évidemment très bons comme cité précédemment, grace notamment à la présence d'excellent rôles passagers (comme Ian Holm ou Jim Broadbent ).
    Dans tout les cas ce qui est sur c'est que Brazil vous fera réfléchir, il faudra rester accroché car si au début les phases de rêves sont clairement repérables, plus le film avance, plus les séquences de rêves sont difficiles a cerner.
    Il vous fera également vous posez des questions :
    Est-ce que l'univers bureaucratique et kafkaïen de Brazil ne serait pas un futur probable pour notre société actuelle? Un futur possible où un simple insecte peut provoquer une complication informatique et entraîner le dérèglement de tout un régime.
    Est-ce que si cela arrive la seule possibilité d'échappatoire serait notre subconscient, en créant nous mêmes ce que l'on souhaite via nos rêves ?
    Brazil ne répond pas forcément à ces questions mais nous montre ce qui arriverait dans ce cas là.
    Pour conclure (parce que ça commence à faire long) la troisième réalisation de Terry Gilliam se profile comme un des meilleurs films de science-fiction jamais sorti.
    Rarement un film n'a été aussi bon !!
    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2014
    Terry Gilliam nous sert un cocktail particulier, touchant toutes les générations, mais qui cependant n’affecte pas tous les cœurs. En effet, cette distinction est essentiellement due à la manière dont le film a été tourné. Il serait fort judicieux d’éclaircir la zone d’ombre entourant le déluge de ce dernier.
    On constate une présentation originale d’une ville bureaucratique par la législation et l’autorité d’un Big Brother tout à fait malveillant. S’instaure alors un système sauvagement maîtrisé, au gré d’une population se vidant de sa liberté et de ses espoirs. Ajoutons également les inégalités de classe sociale, il s’agit d’un renversement exemplaire. Gilliam a choisi de construire une vie significative, celle du héros, afin de percer un sens moral suivant ses choix. Il s’avère que ce que l’on attendrait ne nous parvienne pas de la manière dont on le souhaiterait… D’où l’échange et le mélange parfumés de genres et d’émotions parfaitement assaisonnés. On ne laisse que le poids au spectateur, celui du jugement. Un fardeau déconcertant qui reste malgré tout nécessaire à l’objectif de l’œuvre. Il suffira de lui ôter toute liberté, à l’exception du rêve. La plus grande toute, à la fois effroyable et sympathique.
    Tout cela pour remettre en question la place de la machine, ainsi que notre humanité dans un avenir « proche ». Bien que ce ne soit qu’approximatif, le fait de se projeter dans un temps antérieur ou à venir, permettra alors de discuter la volonté humaine face à ses bêtises historiques.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    216 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Brazil est avant tout un énorme délire visuel orwellien, où Terry Gilliam s'ingénie à filmer avec de grands effets de style des décors à la laideur repoussante, passant les clichés des grandes réalisations à la moulinette de son esprit parodique. Le film est une métaphore des tracasseries administratives, où Gilliam dénonce tout ce qui étouffe nos sociétés modernes. C'est finement pensé, mais trop de longueurs finissent par nuire au propos. Le casting est intéressant, même si c'est surtout Jonathan Pryce qui focalisera l'attention avec une composition magistrale, les autres rôles étant soit purement utilitaires, sot terriblement sous-développés. Un grand spectacle kitsch, auquel il manquera au final un poil de mordant et des dialogues plus consistants pour être franchement inoubliable.
    JulienAllard
    JulienAllard

    29 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2014
    On retrouve dans ce film l'univers barré et steampunk cher à Terry Gilliam pour notre plus grand plaisir.
    Le film depeint une dystopie futuriste assez sombre (quelle fin!) symbolisant bien les possibles dérives de notre société.
    Un pur chef d'oeuvre !
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2008
    Un Icare chevalier aux ailes d’acier surplombe une métropole grise à la recherche d’un ange qu’il aime passionnément. Cette scène apparaît à de multiples reprises dans «Brazil» (USA, 1985) de Terry Gilliam jusqu’à hanter l’œuvre par intermittence. Ce rêve héritier des récits mythologiques et médiévaux s’incrustent dans un monde futuriste où l’individu étouffe au sein d’un système architectural, débordant de tuyauteries, où l’ordre hiérarchique prédomine sur tous les rapports. Ce monde dictatorial se pare d’allures d’absurde, de délires non-sensiques. Gilliam inverse les réalités et crée un réel halluciné et un songe rationnel, bien moins délirant et répondant à plus de structures. Ce renversement n’a rien de profondément singulier puisque dès 1930, Luis Bunuel dans «L’Âge d’or» instille déjà la folie onirique dans les terrains de la raison. Gilliam reprend ce même mouvement qui vise à rendre le positif négatif et inversement. Il préfère, a contrario de Bunuel, observer la frénésie d’un monde ubuesque plutôt que de la mettre en scène. Les angles de prise de vue grossissent l’avant-plan et rejettent au loin ce qui se trouve en fond. Ce système d’esthétique emprunté au cinéma bis nourrira un certain cinéma français, de ceux qui tentent (Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro) à ceux qui se contentent de l’hystérie (Jean-Marie Poiré). Cette optique portée sur l’intrigue et ses personnages donne au film le ton d’une course allègre, menée par les ficelles de la folie douce. Dans un autre de ces grands films de science-fiction, «12 Monkeys», Gilliam s’attèle plus concrètement aux interrogations que pose l’aliénation. «Brazil» est un conte, un rêve voire l’amas d’une inventivité éparse qui trouve pour seule ligne de conduite l’univers d’un monde farfelu, mené par des puérilités aux conséquences graves. Surréaliste dans sa démarche, le gigantisme des décors et la géométrie essentielle des bâtiments évoquent dans le même temps l’expressionnisme.
    Ezhirel
    Ezhirel

    46 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Je suis énormément déçu. N’ayant entendu que de bonnes critiques vis-à-vis de ce film et ayant bien aimé L’Armée des 12 singes du même réalisateur, je m’attendais à une oeuvre de la même envergure. Et je dois constater, ma foi, que c’est loin d’être le cas. J’ai trouvé le film long, plat et ennuyeux au possible. J’ai du le regarder en deux fois car je me suis endormi... Les péripéties du protagoniste principal sont censés se dérouler dans un état totalitaire mais je n’ai absolument pas ressenti le coté oppressant d’une dictature. Sans doute à cause de l’humour complètement grotesque et des dialogues risibles au possible présents tout au long du film, en plus d’un jeu d’acteur qui est particulièrement mauvais. Ce coté faussement joyeux est probablement là pour contraster avec la société que nous dépeint le réalisateur, histoire de lui donner un aspect encore plus malsain, diaboliquement dément mais au final la dualité est très mal retranscrite, et cela discrédite à mon sens complètement le message qu'essaie de faire passer le réalisateur. Et pourtant le message est assez ancré dans l’air du temps, et cible de nombreuses personnes qui devraient se sentir concernées. De plus en plus de gens se renferment dans le rêve afin d’éviter de faire face à la réalité et il serait donc profitable à ces personnes de regarder ce film, ne serait-ce que pour le message, même si je le trouve assez mal amené. Je pense que j’aurai préféré le film si le ton avait été plus sérieux, plus sombre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Je ne vais pas me faire que des amis car c'est un monument du cinéma pour beaucoup de cinéphiles, mais il faut avoir le courage de ses opinions. Je dois dire que je n'ai pas beaucoup aimé Brazil. La raison principale est que je me suis beaucoup ennuyé tout au long du film, jamais je n'ai réussi à vraiment renter dans cet univers dérangeant. Les seuls passages du film qui m'ont vraiment accrochés sont ceux avec Tuttle. Pour le reste Sam passe son temps à fuir jusqu'à la révélation finale certes bienvenue mais voilà ça faisait quand même 2h20 que j'attendais que le film devienne intéressant à mes yeux. J'attendais peut-être un peu trop l'humour des Monty Python de la part de Terry Gilliam et qui est, en fin de compte, peu présent à mon sens. Reste tout l'univers créé par Gilliam, d'une imagination extraordinaire.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juillet 2014
    Très original, plein d'idée, mais un peu long sur la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Evitez la lecture si vous ne l'avez pas vu!!

    Brazil c'est surement le film de science fiction des années 80. Terry Gilliam nous offre, avant son 12 monkeys, un scénario très original même si très inspiré, avec un univers fascinant.
    L'introduction est vraiment sympa, déjà on vole dans les nuages accompagné d'une musique (je me souviens plus si c'est Brazil) et puis dans la ville, la télé, on est chez quelqu'un peut-être, travelling arrière et là on découvre les télés dans les vitrines des boutiques donnant sur la rue. Tout est calme, et là, alors que nous pensions être en sécurité tranquille, explosion inattendue des téléviseurs. Attaque terroriste, le ton est lancé ce sera un des thèmes principales du film.
    Terry Gilliam joue beaucoup sur le rêve et la réalité. Sam pensant et rêvant souvent à la femme de ses rêves, Gilliam intercale les rêves avec la réalité. Mais si la distinction est franche au début, elle se fait de plus en plus discrète par la suite jusqu'à devenir invisible à, la fin provoquant le twist final inattendue!
    A côté de ce jeu rêve/réalité, Terry nous offre une réalisation très sympathique, avec notamment la scène où la caméra se balade dans les archives, au début du film, entre les employés. Ensuite la découverte de l'appartement de Sam avec tous les petis gadgets automatiques, grille pain, cafetière... m'ont fait pensé à l'Ecume des jours et toutes les folles inventions de Boris Vian, suis je le seul?! Et puis ce que j'aime c'est que malgré le fait que ce soit une dystopie, il ne fait pas forcément moche, il ne pleut pas forcément! Merci pour ça!
    Enfin, les personnages sont tous très intéressant Sam en plus en plus perdu, et isolé à cause de l'individualisme grandissant dans la société. Et puis Harry Tuttle, interprété par le grand De Niro. Personnage secondaire au niveau du temps d'apparition, Harry n'en est pas moins un des personnages principaux du film, à la fois drôle et intriguant!

    Bref je conseille ce film à tous les fans de science fiction!
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Depuis que je m’intéresse au cinéma, je crois bien n’avoir jamais vu un film aussi référencé que « Brazil ». En effet, ce film fait de nombreux clins d’yeux à des œuvres phares du cinéma ou de la littérature. Notamment au « 1984 » de George Orwell, roman écrit en 1948. Je crois aussi n’avoir jamais vu un film aussi inventif que celui-ci. Inventif, référencé, coloré, décalé, incontournable, les adjectifs sont nombreux pour qualifier ce film considéré comme l’œuvre phare de Terry Gilliam. « Brazil » est une critique des sociétés totalitaires. On voit clairement que ceux qui s’opposent au régime sont fichés comme étant des ennemis de l’état, sont immédiatement traqués par une milice agressive et sont mis à mort. Tout cela rappelle fortement « 1984 » et son Big Brother, bien que Gilliam ait toujours affirmé ne s’être jamais inspiré du roman d’Orwell. Pour moi, il n’y a pas de doutes, « Brazil » fait partie des films les plus singuliers que j’ai pu voir. Mais cela n’empêche pas que je n’ai pas adhéré une seule seconde à ce film. En lui-même, le film est bien loin d’être mauvais, ce serait limite hérétique de dire ça. Mais c’est du Gilliam, et j’ai beaucoup de mal avec le style du bonhomme. J’ai pas aimé non plus les personnages. Celui qui est interprété par Jonathan Pryce est tout bonnement insupportable et on aurait envie de l’acheter pour lui mettre des claques. Et quel dommage de voir si peu Robert De Niro, qui par sa seule présence arrive à bonifier les trois scènes dans lesquelles il apparaît. Puis j’ai pas aimé l’histoire. Ça part dans tous les sens, Gilliam poussant une nouvelle fois son délire au maximum. Pourtant, en règle générale, j’aime bien ce qui est décalé, mais là, ça n’est pas passé. Mais entendons nous bien, je le redis encore une fois pour éviter tout malentendu, « Brazil » est tout sauf un mauvais film. La clé pour l’apprécier, c’est d’être un adepte du genre prôné par son réalisateur.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    138 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Au moins, ce film est complètement assumé dans le sens où il est vraiment plus qu'original. Terry Gilliam est un visionnaire qui a tenté d'adapter à l'écran de nombreux éléments sans aucun doute présents dans son imaginaire. Mais j'ai eu la désagréable impression que "Brazil" était plus un fourre-tout futuriste qu'une oeuvre poétique pleinement aboutie. En fait, je n'ai pas compris où le cinéaste voulait en venir en confondant grand spectacle et réflexion philosophique. Il ne sait plus bien où il en est, se perd dans certains passages n'apportant rien à l'intrigue ni au caractère des personnages, et par conséquent trop longs. Sans se prendre au sérieux (la preuve en est avec plusieures séquences loufoques), l'ensemble n'est certes pas agaçant ou prétentieux, mais est loin d'être captivant, la faute à une structure narrative hésitante, pas assez troublante dans l'évocation des fantasmes. Il n'y a pas d'interprétation personnelle à formuler car tout nous est imposé par un matraquage visuel fatiguant et marqué par une laideur esthétique (ça a vraiment très très mal vieilli) malgré l'utilisation audacieuse de toutes les couleurs possibles. Quand aux interprètes, on ne voit que Jonathan Pryce, qui envahit complètement l'écran même si on doit lui reconnaître du talent par moments. Il ne sait pas être sobre, comme tous les points de ce film; pourtant, ce n'aurait été que justice dans une oeuvre définitivement complexe pour pas grand-chose. Je peux comprendre sans difficulté que "Brazil" soit apprécié par beaucoup de monde, notamment grâce à un univers particulier. Toujours est-il que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher à quelque chose de trop brouillon à mon goût.
    fandecaoch
    fandecaoch

    957 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2013
    Brazil : Un film enlevé, sophistiqué, irrésistiblement drôle et décalé et assez étrange et j’en passe ces des meilleurs. Car, ce film est vraiment particulier et tellement excellent à voir. Franchement, c’est une bonne et surprenante surprise. Déjà, l’univers (très Blade Runner avec une ville futur mais assez retro). Et vraiment, c’est un univers visionnaire car ce film est une excellente critique de la société mais c’est montré de façon très subtile. Et donc, l’univers est magistralement bien mise en scène par le réalisateur : Terry Gilliam qui nous orchestre ça d’une bien belle manière. A noter que les effets spéciaux et décors sont absolument fabuleux. Sinon, l’histoire est vraiment énorme et très délirante, remplit de symbolique dans son interprétation. Et il y a un sacré délire, un sacré humour noir, un certains comique de situation assez loufoque et ça passe super bien. Et c’est du a tout ce délire et ces personnages qui sont tous aussi fous les un que les autres. Et l’histoire est vraiment prenante et c’est aussi une drôle histoire d’amour. Car, c’est un homme qui rêve et qui est remplit de fantasme. Et lorsqu’il a crue apercevoir la femme de sa vie, il va tous faire pour la retrouver. Et ce personnage est vraiment énorme et unique car il va lui en arriver des choses (et il va s’en prendre plein la gueule aussi ^^). Et ça, du début jusqu’a la fin. Fin qui est d’ailleurs assez spéciale mais dans le délire du film tout compte fait. Et pour finir, les acteurs sont tous très convaincants : en particulier Jonathan Pryce (Demain ne meurt jamais) qui est hilarant et a beaucoup de charisme. Et chaque apparition (bien qu’elles soient peut nombreuses) de Robert de Niro sont vraiment génial. Donc voila, un film original et totalement déjanté. Un film qui plaira pas a tout le monde vu son délire mais si vous accrochez : vous aller adorée.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Un film intemporel et peu commun, coécrit et dirigé par Terry Gilliam. Son scénario débute par une ambiance onirique dans un contexte de société totalitaire, jusqu'à l'arrivée de Jill Layton dans l'histoire ; l'aventure devient alors un joli conte romantique. La mise en scène de cette fiction nous montre des décors dantesques et des accessoires très recherchés, le scénariste Américain enchainant les scènes de folie et les séquences fantastiques d'une grande beauté.
    Le film possède d'autres atouts comme la musique entrainante de Michael Kamen avec la chanson Brazil, et son casting efficace. Il nous procure une prestation très honorable de Jonathan Pryce pour le rôle principal ; il nous offre également celle de Kim Greist (la charmante Jill), et la participation de Robert De Niro, méconnaissable dans le rôle de Tuttle, l'agent subversif.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top