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    Sweet Movie
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    6 critiques spectateurs

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    ZOGAROK
    ZOGAROK

    13 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juillet 2013
    Par ses dérives mortifères ou amorales, Sweet Movie sabote sa revendication nihiliste (il a envie de clamer "voilà ce que nous sommes, des machines pures, regardez-le bien à fond") mais son défi échoue car il prône, en vertu de cette conviction de la déconfiture humaine, l’idéal du libertinage hardcore et absolu (quitte à sacrifier la volonté ou les envies des plus sceptiques) ; et en même temps, l’écorne en montrant son issue inévitable : la mort, l’exploitation, l’aberration ; et finalement, surtout, l’aliénation la plus intransigeante. Sweet Movie a cette honnêteté et Mekevejev, cette posture malade, cependant il voudrait tout cumuler (le relâchement et le propos de fond, le procès des idéologies pour leurs conséquences, mais l’amour de la dégénérescence qu’elles contiennent ou accompagnent) or le calcul malin n’en est que plus criant. On pourrait même dire que Mekevejev, exaspéré, décide de se faire martyr de ses censeurs en se montrant le plus insolent possible ; et là encore, nous en revenons au repli vers l’état de gamin débraillé tout heureux d’exposer son mépris de l’autorité et son affection pour le libre-démoulage de bac à sable. (...)
    bsalvert
    bsalvert

    318 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    un film ....surprenant qui ne vous laissera pas indifférent pour peu que vous alliez jusqu'au bout.
    si une personne trouve le mode d'emploi, je suis preneur.
    PLV : aux affinicionados de Carole Laure, les années 70 n'ont pas eu que du bon
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 159 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 avril 2011
    Un film cul(te) pour certains, nauséabond pour d'autres, ce qui est sûr, c'est que vous allez être surpris par ce que vous allez voir (et subir) durant près de 100 minutes. Remettons le film dans son contexte, juste après les évènements de mai 68, le film baigne alors dans une ambiance bien particulière, entre la libération sexuelle et certaines libertés de ton que s'est octroyé le réalisateur, le film a bien mérité sa réputation extrêmement sulfureuse. Une oeuvre qui alterne entre le bon goût (la scène du chocolat avec Carole Laure) et le mauvais goût (l'orgie répugnante où les acteurs urinent, vomissent et se défèquent les uns sur les autres). Sans parler de la scène avec les enfants où l'actrice entame un strip-tease des plus gênant. On se demande réellement où a voulu en venir le cinéaste, car certains passages sont tout aussi absurdes et dégoutants que peut l'être le film Salo ou les 120 journées de Sodome (1975).
    Une oeuvre borderline et provocante à ne pas laisser entre toutes les mains !
    ferdinand75
    ferdinand75

    448 abonnés 3 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Probablement le film le plus transgressif des années 70. Dusan Makavejev surfe sur l’esprit post soixante-huitard, pour proposer un film qui veut bousculer l’ordre bien pensant et repousser les limites de ce que l’on peut montrer au cinéma. Pour cela il part sur un film mosaïque, emmêlant trois séquences différentes. Tout d’abord l’histoire de Carole Laure , Miss Monde, mariée de force à un milliardaire US, ( au pénis en or) ,famille dont elle s’échappera très vite. Elle fuira avec un black Mister Muscle, pour finir plus tard dans une communauté Reichienne . Il y a en parallèle Anna Prucnal capitaine d’une sorte de vaisseau fantôme, orné d’une tête de pirate, il vogue sur les canaux hollandais, Anna est un ange maléfique,elle recueille des petits garçons , puis Pierre Clémenti ( acteur culte des années 70) , et les plongent dans un bain de sucre sur son bateau. Il y a ensuite la vie d’une communauté Reichienne, où les individus sont encouragés à la pratique de réactions régressives ( scènes assez dures de retour au stade anal , avec urine, défécation, vomissements , allaitement régressif) . Carole Laure lors de son passage dans cette communauté, prendra une tétée et caressera délicatement un pénis !! On aura au final sa célèbre, et absolument culte, scène de bain dans le chocolat fondant .Quand on revoit le film en 2016, c’est vrai que c ‘est la scène la plus « belle »,et la plus marquante, son corps très sensuel luisant de chocolat au lait fondu. Le film est un mélange de prisme surréaliste, emprunt d’idéologie post révolutionnaire, et de transgression choquante ( il y a plusieurs images d’archives du massacre de Katyn par l’armée rouge, comme un exorcisme du rêve communiste). Certaines scènes sont à la limite du supportable : i.e. Anna Prucnal séduisant de jeunes garçons d’une dizaine d’années, passant nue devant eux, les envoutant, comme une mante religieuse. Cela ne serait plus admis aujourd’hui. Les scènes dans la « commune » libérée sont aussi « Border line », ragoutant, « violant » l’intime sur lequel il y a aujourd’hui consensus, (quoique cela rappelle un peu , la mode actuelle des chamanes en Amérique Latine, où l’on doit se mettre au plus mal, en prenant des champignons) . D’un point de vue cinématographique le film est assez banal, il est surtout le marqueur d’une transgression extrême, et reste un bon et intéressant témoignage de ce que furent ces années de libération et surtout d’expérimentation. Quelques moments très fort aussi, comme : Sami Frey en chanteur de Mexico , au 1er étage de la tour Effel , acclamé par le chef cuistot du Jules Verne , ( complètement loufoque), Carole Laure enfermée dans une valise et balladée sur le toit d’une voiture sur les Champs Elyssées., les scènes d’amour de Prucnal dans le sucre…. Un film unique en son genre, A voir pour comprendre une époque, et pour quelques scènes cultes.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 août 2016
    En 1974, le cinéaste yougoslave Dusan Makavejev tourne en langue française un objet filmique non identifié nommé "Sweet movie". Y apparaissent Carole Laure, Anna Prucnal et Pierre Clementi, entre autres. Ce film est devenu culte, avec ses scènes scandaleuses à mi chemin entre La grande bouffe, Salo et L'empire des sens. On a, en particulier retenu la scène où Carole Laure, entièrement nue s'oint le corps de chocolat (sic).Que reste-t-il aujourd'hui de ce manifeste libertaire qui renvoyait dos à dos capitalisme et communisme. Pas grand chose, hélas, si ce n'est un sens de la provocation qui paraît puéril. Il est vrai que les temps ont bien changé...
    S M.
    S M.

    30 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    "Sweet Movie" est un film franco-canadien culte de 1974 qui ne plaira certainement pas à tout le monde. Complètement délirant, barré, surréaliste et carrément bizarre, il reste une expérience unique au cinéma. Pur produit des années 70 et des libertés de cette époque, il est truffé de scènes qu'il faut absolument voir. C'est soit on aime soit on n'aime pas. Moi, j'aime!
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