Avis sur Disparue en hiver

Avec son scénario, certes efficace, mais malheureusement dénué de toute nouveauté et ses jeux d'acteurs hétérogènes, peu convaincants pour certains, carrément malhabiles pour d'autres mais heureusement plutôt bien dosé de la part de Kad Merad, Disparue en hiver aurait pu tenir une place honorable parmi les téléfilms français. Mais c'est au cinéma qu'il est sorti, un peu comme une espèce de démonstration comme quoi les réalisateurs français seraient eux-aussi capables de faire des films "à l'américaine", mais 30 ans après la bataille... Alors oui, c'est un polard froid avec un héros qui s'empare d'une affaire de disparition alors qu'il tombe lui-même en pleine désuétude mais ça s'arrête là. C'est plat, fade et sans grand intérêt, si bien que le temps semble bien long avant le générique final.

Christophe Lamotte en ajoute des couches dans le cliché de l'homme brisé par un drame personnel et qui cherche à retrouver un sens à sa vie. Si Kad Merad ne démérite pas trop, on a connu Géraldine Pailhas et Lola Creton plus inspirées. Le film est long, très long (1h40 pourtant) et cette purge est venue à bout de la patience du spectateur depuis longtemps quand le générique apparaît enfin.

LA SUITE :

Certes Kad Mérad semble faire ce qu'il peut dans ce thriller aussi intéressant soit il mais d'un ennui tant dans la façon de le tourner que dans le jeu des acteurs . Personne semble croire à son jeu (ou à l'histoire) . Résultat un film plat sans vigueur , sans rien ! Dommage !

Un film moyen...malgré une bonne intrigue...le film est lent...un brin ennuyeux...décevant...les dialogues sont soporifiques par moment...

Disparue en hiver, de Christophe Lamotte, embarque Kad Merad dans une enquête policière aux aspects de film noir, mais terriblement ennuyante, souffrant de nombreuses scories dont la plus importante est certainement une froide misogynie flirtant avec le malsain, mettant la victime au rang de complice de son propre malheur.

Daniel (Kad Merad) travaille dans une entreprise de recouvrements de dettes. Un jour, il prend une jeune femme en stop, Laura (Lola Creton). Alors que celle-ci lui propose une fellation, celui-ci refuse et débarque Laura en pleine forêt. Quelques jours plus tard, il apprend que Laura a disparu. Ancien policier, il reprend ses vieilles habitudes et se lance dans l’enquête pour la retrouver.

D’un point de vue formel, Disparue en hiver possède les qualités d’un bon vieux polar, le scénario entretenant le mystère, les pistes se multipliant et Daniel étant l’archétype du vieux loup de mer. À mesure qu’il crame ses vieilles gauloises, il se rapproche, faisant fit de toutes retenues, de la solution. « Une couche de tabac, une couche de passage à tabac », comme disait Nougaro dans Plume d’ange, voilà la méthode de Daniel pour ses investigations. Traumatisé par la mort de sa fille, s’étant noyée à l’âge de quinze ans, l’ancien flic prend l’affaire qui se présente comme une affaire personnelle. Son ex-femme, Christine (Géraldine Pailhas) et son ami Richard (Francis Renaud) ne comprenne pas sa nouvelle obsession.

En parlant d’obsession, c’est là que le film devient carrément malsain. Le personnage de Daniel, en pleine recherche, se prend à imaginer que la gamine s’occupe de lui dans sa voiture, alors qu’il s’assoupit, épuisé par ses recherches près de l’endroit où elle a disparue. Un peu voyeur, le policier à la retraite suit Christine à son insu, l’observe avec ces amis au restaurant, et écoute avec attention le carnet intime à orientation érotique (enregistrée sur cassette) de la disparue. Rappelez-vous le drame qu’il a vécu et le bonhomme devient très louche. Les remords de Daniel semblent plus tenir de sa frustration que d’une peine véritable.

À vrai dire, on a rien contre les scénarios dérangeants, plongeant les protagonistes d’une histoire leur part d’ombre. On pourrait même trouver ça bien que le personnage soit ambigu. Ce que l’on aime moins, c’est que le personnage de la victime, à mesure des révélations de l’enquête, ne l’ai plus du tout. On ressort du cinéma avec le sentiment désagréable que Lamotte voudrait nous dire que l’aura l’a bien cherchée. Et Daniel, avec ces rêves équivoques, passe pour un redresseur de tort alors que ses méthodes musclées et sa passion pour l’enquête (ou bien pour Laura) devrait en faire un mec flippant sans autre ambiguïté. Ici, la morale de l’histoire, c’est que la gamine se comportait comme une garce et que Daniel n’en serait qu’une victime de plus.

Disparue en hiver bénéficie d’une réalisation très classique et ne renouvelle pas le genre, loin s’en faut. L’aspect cradingue du scénario faisant de Laura une manipulatrice du haut de ses dix-huit ans, passant rapidement à la trappe, la piste d’un ascendant masculin et pervers sur la jeune fille, en fait une fiction misogyne tout à fait dispensable.

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Très mauvais. Pourtant fan de polars/thrillers et toujours bon public quand ils sont français, Disparue en Hiver est sans doute l'un des plus beaux navets que j'ai pu voir depuis longtemps.
Rien ne fonctionne, il n'y a aucune vision, l'intrigue est banale, ennuyeuse et sans intérêt, la mise en scène est anonyme et l'interprétation en roue libre.
Quelques scènes ringardes (toute cette panoplie datée de photos cuir censées être sulfureuses, les séances d'echangisme sur un parking en plein air qui sont d'un autre temps, ou Kad Merad qui se met a distribuer des droites de façon un peu systématique et ridicule) viennent achever un film déjà peu crédible à la base.
Une véritable catastrophe, j'étais consterné durant 1h30.

un polar à la française sans prétention avec des acteurs convaincants sur fond de séparation
et reconstruction d'un couple qui vient de perdre un enfant.

Très décevant ! On s'ennuie, ça tourne en rond, ça n'en finit pas. L'épouse est une tête à claques, Kad Merad boxe tout ce qu'il croise. La disparue a laissé des enregistrements invraisemblables ! La fin est passable mais c'est dur de tenir jusque là. Seule - mais maigre - consolation : de très beaux paysages forestiers et campagnards dans la brume. Mon conseil : passez votre chemin...

Un film qui marque et qui donne envie de le revoir. Nous sommes tenus jusqu'au bout par une intrigue et une interprétation d'acteurs d'une grande justesse. Kad Merad est beaucoup plus à l'aise dans le film d'auteur qu'à l'époque de "Je vais bien, ne t'en fais pas", il n'en fait pas trop, est extrêmement subtil dans son combat personnel. Géraldine Pailhas est, comme à son habitude, parfaite dans l'émotion. Lola Créton dégage une grande force, malgré sa fragilité apparente. Un film dur, intimiste, mais dont on ne ressort pas avec un sentiment glauque, au contraire. J'ai vraiment aimé ce film et il mériterait de rencontrer son public. Le réalisateur, Christophe Lamotte fait l'unanimité. Une réussite ! Bravo !

Pour moi c'est un excellent film dramatique.
Un homme de 50 ans, ex-flic reconverti en employé d'une société de recouvrement de dettes décide de faire en sorte de retrouver coûte que coûte une jeune fille qui a disparu.
C'est la petite fille d'une vieille dame qu'il connaît de part son métier.
Pour la vieille dame et aussi pour lui (car il a évincé de sa voiture un jour auparavant la jeune fille en question de sa voiture) il va mettre en péril sa vie pour faire la lumière sur cette disparition.
Aussi il s'est séparé récemment de sa femme suite à la mort de leur fille 4 ans auparavant. Il reste cependant en bon termes avec sa ex-femme.
De plus, sa fille décédée aurait eu le même âge que la fille disparue, et c'est également au nom de sa fille décédée qu'il tient absolument à mener à sa façon sa propre enquête malgré les risques encourus.
Le film est lent, cela se passe en hiver, tout est est psychologique avec un tout petit peu d'action.
C'est prenant, intéressant, angoissant.
Tout l'intérêt du film réside dans le suspense mais aussi dans le jeu de l'acteur principal qui est excellent.

Une affiche sombre, un film qualifié de Thriller, un acteur principal de renom. Je suis allé au cinéma en m’attendant à voir un bon film, avec du suspens, quelques rebondissements, un minimum de tension. Et finalement … pas du tout. Le film est lent, très très très lent ! Le scénario est très mauvais ! Comment un producteur a-t-il pu accepter de financer un scénario pareil ? On s’ennuie à mourir. Pour ma part, n’ayant pas accroché dès le départ, j’ai décroché au fil du film, et j’ai eu du mal à comprendre certaines choses jusqu’au dénouement final. Le pire c’est qu’à la fin du film on se rend compte que beaucoup de choses que l’on apprend ne servent finalement à rien du tout. Le personnage de la femme de Kad Merad que l’on voit sur l’affiche, n’apporte rien à l’histoire. Qu’est-ce que tu fais là Kad, continue à faire ce que tu sais faire de mieux, nous faire rire !

une agréable surprise, une atmosphère très crédible de polar, une certaine noirceur tout au long du film, avec un Kad Merad qui arrive à convaincre dans ce rôle de privé, ce n'était pas gagné.....le fil se déroule dans de beaux décors de campagne, parfois brumeux, souvent sombres et la quête pour retrouver Lola Creton (elle est excellente et ravissante) arrive à tenir en haleine......L'aspect technique du film est très maitrisé et l'idée du film retient jusqu'à la fin, avec de nombreux rebondissements et de nombreux personnages secondaires qui dissiperait un éventuel ton monocorde de l'enquête....je porte un jugement positif sur la mise en scène, sur le jeu d'acteurs et pour ceux qui aiment les films d'atmosphère (c'en est un véritablement), je crois qu'on peut se laisser tenter....

L'histoire (très personnelle mais un peu terne) d'un ancien flic converti dans le recouvrement de dettes qui se lance à la recherche d'une jeune fille disparue (Lola Crèton trouve un rôle similaire à celui des "Salauds" de Claire Denis). Dans un film qui va faire remonter toute sa vie à la surface! S'il y avait une idèe centrale exprimèe à cette "Disparue en hiver", ce serait « Comment chacun s'arrange avec ses propres dèmons et quels sont les choix de vie qu'ils effectuent à partir de là ? » . A l'affiche de ce thriller français, Kad Merad (convaincant) et Gèraldine Pailhas (pas très investie). On soulignera que la ferme d'A Yaaz à Heinstert (dans la province de Luxembourg) a servi de dècor au film avec sa kyrielle d'animaux! Un lieu important car tout d'un coup on n'est vraiment à la campagne alors que le personnage principal vient d'un milieu urbain! L'envie du rèalisateur Christophe Lamotte ètait de reconstruire en fait une sorte de ville et de règion un peu comme ça, où le spectateur ne sait pas trop où c'est! Après un dèbut prometteur, on s'attendait franchement à mieux même si tous les codes du genre sont ici prèsents (vraie atmosphère, rebondissements...).

Les Français qui s'essaye au polar, est bien entendue une très bonne chose. Malheureusement après une bonne idée de début, et une enquete que l'on pense, qu'elle va etre très interressante, le film a tendance a ronronner quelque peu et le rythme en ai quelque peu affecté. Il y a bien sur quelques bonnes idées, mais cela manque réellement de punch. C'est dommage. Et puis l'histoire dans l'histoire dans ce couple a la dérive, fait légèrement penser a l'excellent "Les mois d'avril sont meurtriers", qui est surement d'un autre calibre, dans la série des polars hexagonaux. On peut meme dire, qu'on aurai mixé ce dernier avec "une affaire privée", donnerait ce film la. Mérite son coup d'oeil tout de meme.

Il est sympa Kad Merad, avec ses yeux fatigués et son charisme d’anti-héros, on aura presque envie d’écrire des films rien que pour lui; de là à ce que ces films reposent uniquement sur sa performance, faut pas pousser ! C’est peut-être par cette intention de départ que l’on peut expliquer le problème général de DISPARUE EN HIVER; son réalisateur et scénariste Christophe Lamotte semble n’avoir d’yeux que pour son acteur principal, incarnant avec sobriété et crédibilité le personnage poncif de l’enquêteur dépressif et dévoré par une violence larvée, qui personnalise l’ambiance glauque des films noirs depuis des lustres. Aussi, il n’est guère surprenant de retrouver Kad Merad dans quatre-vingt dix pour cent des plans, et généralement des gros plans pour mettre en valeur ses regards accablés.

Le reste du programme ? Eh bien pas grand-chose à se mettre sous la dent, pour ainsi dire rien pour captiver l’attention pendant une heure et demie, et donner un intérêt à son enquête. Le principe de base est sommaire mais permettrait justement de développer des aspects secondaires ou d’élaborer des circonvolutions à l’enquête de manière originale. Le pathos de l’enquêteur suppléant au rôle de la police pour retrouver une jeune fille disparue, projetant dans cette affaire un drame personnel semble vu et revu, et permet dans la première demie-heure de jouer sur la confusion entre la culpabilité, la responsabilité et l’égarement du héros. Mais une fois que l’on a compris quel était son drame personnel et pourquoi il n’était pas un policier ou un détective privé comme d’ordinaire dans ce genre de récit, le film n’apportera plus aucune surprise ni approfondissement du personnage alors que l’enquête reste à élucider, et les révélations sur la personnalité insaisissable de la disparue restent à venir pour marquer le film d’une personnalité visuelle et sensitive (...

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