Derniers Avis : Centurion - Page 6

Michael Fassbender interprète un rôle en deçà de ses capacités pour servir un film à l'ambition résolument plus esthétique qu'autre chose. Les batailles, la violences et le sang sont là, les décors et les costumes aussi. Cependant Le film se borne à ne pas aller en profondeur dans ce qu'il veut nous montrer de ses personnages et de situations, aussi avec son écriture tout à fait sobre il oublie finalement de nous emmener avec lui. On en viendrait presque à s'ennuyer.

Ce péplum musclé ne fait pas dans la dentelle. La subtilité n'est pas son point fort. Les Romains comme les Pictes sont des brutes épaisses antipathiques. Le réalisateur semble se ranger du côté de l’envahisseur romain au détriment des Pictes, des barbares certes, mais qui défendent leur territoire. La morale du film est donc assez douteuse. Il ne faut pas chercher ici la vérité historique même si le film avance une explication concernant la disparition de la 9ème Légion romaine. Les scènes d’action très nombreuses ne sont pas toujours utiles et se complaisent dans le gore. Notamment avec la pisteuse picte qui décapite sauvagement les légionnaires romains. Le massacre de la 9ème Légion, le duel à mort entre le général romain et la Picte muette, le combat final sanglant et grand-guignolesque (une flèche dans l’œil par-ci, une lance embrochant deux corps par-là etc.) transforment presque ce « Centurion » en film d’horreur. La fuite des quelques survivants romains poursuivis par la horde de la Picte vengeresse à travers de splendides paysages enneigés fait de ce film un survival plutôt haletant. On commence alors à s’intéresser au personnage du centurion incarné par l’acteur Michael Fassbender ainsi qu'à ses compagnons. L'arrêt chez une belle sorcière picte apporte un peu d’humanité dans cet océan de haine. La fin est belle. La photographie donne un aspect réaliste au film en évitant ainsi le côté reconstitution artificielle propre au genre. Ce film spectaculaire et violent s’avère prenant à défaut de voler très haut.

Centurion est un excellent film se déroulant dans des décors splendides avec un casting dément: l'excellent Michael Fassbender (cartel, prometheus), la sublime Olga Kurylenko (oblivion, Quantum Of Solace), Noel Clarke (doctor who), David Morrissey (walking dead) et Liam Cunningham (game of thrones).
Bref un très bon film, très divertissant et très bien fait.

Forcément, on va comparer Centurion à Gladiator de Ridley Scott. Pour moi, je le rapprocherai plus de L'Aigle de la Neuvième Légion ou de certains survivals comme Apocalypto. Tout comme le film sur les mayas de Mel Gibson, on y atteint la même boucherie et le fait que le pire ennemi de l'homme...c'est l'homme lui-même. Le film de Neil Marshall ne lésine pas sur les scènes gores, les décapitations, les gerbes de sang. Comme Doomsday son précédent film. Ce n'est pas pour rien qu'il vient du film d'horreur. Centurion est l'histoire d'une poignée de survivants qui, après avoir échoué à délivrer leur général fait prisonnier par les Pictes, un peuple barbare sanguinaire, vont devoir échapper à ces mêmes Pictes menés par une chasseuse redoutable qui va les traquer jusqu'au Nord. Tout ne sera que mises à morts sanglantes, trahisons, coups bas. Ce manque d'humanité met limite mal à l'aise et dégoûte un peu de l'âme humaine. Heureusement il y a de beaux paysages et la fin radoucit et éclaircit le propos.

Au départ on se dit cool une nouvelle fresque épique avec un beau casting. Et ensuite on se dit mais que vient faire Fassbender dans ce film? Mais quand comme dans Blood creek il a l'air de vraiment se faire plaisir en courant tout le long du film et en maniant le glaive comme un enfant de 5 ans avec son épée en bois.
Ce film présenté comme le nouveau 300 n'égale en rien se dernier. C'est un film no brain à regarder pour passer le temps ou pour délirer entre potes.

L'évolution des aliments dans le tube digestif suit un ordre bien particulier de tel sorte que ces aliments digérés portent un nom défini suivant l'étage digestif auquel ils se trouvent. Ainsi le bol alimentaire se transforme dans cet ordre : le chyme, puis le chyle, puis les matières fécales, puis Centurion.

Après avoir œuvré dans les films d’horreur, Neil Marshall s’attaque au film en costume tendance légionnaires en perdition aux frontières britanniques de l’Empire. Si vous avez vu « Le roi Arthur » (d’Antoine Fuqua), « La dernière légion », où « L’aigle de la Neuvième Légion » (postérieur à ce film) vous ne serez pas dépaysé tant ces trois œuvres charrient les mêmes concepts : légionnaires isolés auprès d’une population Picte hostile, surviving de quelques-uns dans la lande écossaise, beauté des paysages, combats sanglants… Il est d’ailleurs assez comique de voir que sans qu’il y ait une quelconque connexion entre les deux films « Centurion » pourrait vraiment passer pour une préquelle de « L’aigle de la Neuvième Légion », alors que ce dernier est tiré d’un roman pour la jeunesse d’une spécialiste du monde romain britannique. Sinon, hormis cette anecdote, il n’y pas grand-chose à retenir de ce film qui permet juste de voir Fassbender dans un film pré-éclosion de sa carrière et de sa célébrité. On y contemple les paysages grandioses de l’Écosse, deux ou trois combats jubilatoirement sanglants sur fond de scénario pas trop creusé, traînant quelques longueurs (sic !) dans ce qui n'est finalement qu'une course poursuite, mais qui reste tout de même distrayant. En somme divertissent, mais absolument pas inédit et pas vraiment réussi non plus. À voir si vous voulez passer 1h37 devant un spectacle visuellement assez beau sans avoir besoin de trop mobiliser votre cerveau.

Ces derniers temps le péplum Britannique est à la mode (Le Roi Arthur, l'aigle de la neuvième légion et celui-ci).

Des films qui se ressemblent tous et qui possède l'empreinte de leurs temps.

Des femmes amazones qui se battent comme des ninjas, des Africains en armures Romaine et des héros toujours bien rasé à moins que Michal Fassbender ne possède pas de barbe.

Et puis bien sûr il y a les scènes d'actions exagérer à la sauce "Gladiator".

On ne me fera pas croire qu'un mec peut couper la tête d'un autre mec avec une épée, même si c'est la plus aiguiser des épées.

Centurion est un film d'aventure qui se regarde même s'il comporte tout un tas défauts.

cette histoire de fiction nous plonge dans la conquête Romaine de l'actuel Ecosse et tous le monde sait qu'ils n'y sont jamais arrivé, le mur d'Hardien en témoigne encore aujourd'hui.

l'histoire est celle de la neuvième légion, une légion tout entière qui à disparu en Ecosse, mais ce qui leur est arriver reste une légende.

Le film reprend le style et la mise en scène de "Gladiator" "Le seigneur des anneaux" et un peux de la série "Prison break"

Fassbender est bien évidemment le héros et il l'incarne très bien.

La belle Olga kurylenko qui malgré son talent d'actrice est peu crédible dans son rôle, notamment parce qu'on ne peut pas s'empêcher de remarquer que c'est une Femme de l'Est, oui, car elle est Ukrainienne donc c'est physiquement que ça ne colle pas.

Par-contre j'ai été charmer par la présence d'Imogen Poots.

Le réalisateur fait juste sont petit film d'aventure et c'est tout ce que c'est, dommage.

Un péplum pas si désagréable que ça, j'en attendais moins. Certes, je ne le placerai pas dans le haut du panier du genre, mais j'ai passé un bon moment sans m'ennuyer un instant. Pourtant le scénario n'est pas des plus originales, le réalisateur a plutôt misé sur l'action, et de ce côté-ci, vous ne serez pas déçus. En plus, le bonhomme y va brut de décoffrage dans sa mise en scène des batailles et combats, en ne lésinant pas sur le sang. Autant vous prévenir, c'est une vraie boucherie par moment. Les acteurs, quant à eux, tiennent bien leur rôle, j'ai même été surpris par la performance d'Olga Kurylenko. En prime, on a le droit à de beaux paysages, histoire de voyager un peu. En gros, un film assez sympathique à visionner en mode déconnexion de cerveau.

Centurion est un film du même genre que l'Aigle de la Neuvième Légion mais en un peu moins bien.
Les acteurs sont bons, on voit les beaux paysages d'Ecosse , la musique est sympa et les mœurs de l'époque sont biens respectés .Cependant la première partie du film est un peu sanglante et violente.
Mais ce film est intéressant et bien réalisé et dans l'ensemble agréable a regarder. 15/20.

Durant tout le film, nous espérons la survie de chaque soldats ! Je me suis assez facilement prêté au jeu. Cependant, une fin peut être bien trop rapide et bâclée !

Un bon péplum qui arrive à nous maintenir en haleine jusqu'au bout grâce à un scénario bien ficelé. Loin d'égaler son homologue ''L'aigle de la neuvième légion'', ''Centurion'' propose néanmoins des scènes de batailles musclés et de superbe paysages. On voit par les deux scénarios différents de ''Centurion'' et ''L'aigle de la neuvième légion'', qui traitent pourtant d'un sujet commun, que la disparition de cette fameuse unité d'élite romaine dans les contrées brumeuse de l'écosse reste un mystère absolu et irrésolu. Les deux films ''Centurion'' et ''L'aigle de la neuvième légion'' nous proposent donc deux hypothèses crédibles qui nous résument comment la neuvième légion a pu tombée et le retentissement de cette défaite au sein de l'empire Romain. Centurion réussi donc sa part du marché en proposant au spectateur un récit plausible, dénué de fondement certes, qui nous transporte à l'aide de Marcus Dias au cœur de cette unité qui vit ses derniers instants.

Bizarrement, j'ai adoré ce film, certaines critiques disent qu'il est nul, moi je dirais le contraire, car le scénario est plutôt bon, et ça bouge. Micheal Fassbender joue très bien son rôle, Olga Kurylenko est pas mal aussi. Par contre, je ne conseille pas ce film aux jeunes enfants, car on voit beaucoup de sang qui gicle, le défaut du film est que quelque fois, on a affaire à des petites longueurs. Ce film est excellent, donc je lui met 4.5 d'étoiles, et non 5, car ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça reste vraiment très bon. 4.5/5.

Centurion est un péplum consacré, comme L’Aigle de la Neuvième Légion, à cette épopée ratée des romains en Écosse. Globalement sa qualité est à peu près similaire au sus-nommé, mais il risque de séduire un public plus restreint.
Coté casting, c’est du solide. Fassbender est un acteur talentueux, qui rend généralement très bien les faiblesses de ses personnages. Là il s’en tire avec les honneurs, créant un héros qui parvient à s’absoudre du cliché « Maximus » hérité de Gladiator. On a le sentiment qu’il a des faiblesses, et on se dit que tout peu arriver jusqu’à la fin. En face de lui, quelques acteurs convaincants, et notamment Olga Kurylenko. Actrice capable de très bonnes choses, elle propose ici un personnage crédible, et impose un réel charisme lors de ses apparitions. Pour le reste, franchement c’est solide. En dehors peut-être d’un ou deux seconds rôles (le traitre par exemple, parfois un peu cabotin), il n’y a pas grand-chose à redire.
Le scénario ressemble un peu à celui de L’Aigle de la Neuvième Légion, proposant surtout un survival antique plutôt qu’un réel péplum dans les codes du genre. Partant sur un postulat historique, il pourrait presque former un dyptique avec le film de McDonald, prenant place avant celui-ci chronologiquement. L’histoire est assez haletante, racontant ensuite une traque rythmée, dotée de bons rebondissements, même si certains sont attendus et d’autres pas très convaincants (le coup de la sorcière par exemple, bof !). Sans être transcendante, l’histoire de Centurion n’est donc pas déplaisante, mais clairement ne s’adresse pas du tout aux amateurs de films historiques. On est davantage dans une série B d’action musclée, un film d’aventure violent, que dans une fresque à la Gladiator.
Sur la forme, là il y a des choses qui m’ont déçu. La mise en scène de Marshall en premier lieu. C’est un réalisateur de séries B efficaces mais sans grande ampleur, et du coup ici, il y a quelques lacunes. La grande bataille de la légion par exemple, ben ce n’est pas ca du tout. Le réalisateur se contente de nous montrer successivement des scènes violentes, mais n’essaye pas de dégager quelques choses d’autres, un sentiment épique par exemple, ou une certaine majesté. Certes le budget n’était peut-être pas énorme pour ce type de production, mais je pense qu’avec un simple travail de mise en scène Marshall aurait pu faire beaucoup mieux. La photographie est trop passe-partout, proposant des couleurs froides très basiques. Ca manque clairement de recherches et d’audace. En revanche les décors sont réussis, et notamment certain paysage naturels, où là, Marshall fait vraiment preuve de cette ampleur et de cette majesté qui lui manque ailleurs, avec quelques séquences aériennes qui rappelleront le Seigneur des Anneaux. En revanche, point noir sur les effets gores. Centurion est en effet un film qui ne lésine pas sur le sang qui gicle, mais alors c’est souvent terriblement mal fait. Là j’ai été très surpris, surtout de la part d’un réalisateur de films d’horreur qui a l’habitude normalement de cela. Les effets sont souvent d’une très grande artificialité, le summum étant probablement atteint dans la toute première bataille. Le sang numérique n’est vraiment pas une réussite, même la couleur étant ratée. D’autres fois c’est mieux, mais franchement, ceux qui voudraient voir le film pour cela déchanteront vite. Il y a finalement bien peu de chose en dehors des giclées de sang. Enfin niveau musique c’est correcte, mais sans plus.
Pour conclure, Centurion est un film pas mal, mais pas davantage. Il est peut-être plus typé que L’Aigle de la Neuvième Légion, mais au final, il est un peu plus faible sur la forme. Doté de vraies qualités, dont son casting, ses décors, son rythme solide et prenant, il réserve aussi quelques bonnes séquences d’action, notamment celle dans le fort romain. Marshall livre malgré tout un métrage pas assez ficelé, avec un certain laissé allé sur les aspects qui aurait pu être ses points forts, à commencer par la violence graphique qui finalement fait un peu tache, car mal maitrisée. 3 étoiles, mais pas plus, et en tenant compte du budget de 12 millions, quand même deux fois inférieurs à celui de l’Aigle de la Neuvième Légion.

Dans son style, il fait son boulot. On en demande pas plus : un sénar bien ficelé, suffisant pour nous accrocher au film, des scènes de combat jouissives, de bons acteurs et quelques rebondissements...