Un grand film signé par le génial Anthony Minghella. Le Patient Anglais raconte, comment l'Histoire, la grande, vient détruite l'histoire (celle des personnages). Toute la psychologie et la finesse des personnages sont exploitées. Les acteurs atteignent la perfection, que ce soit le couple Fiennes - Scott Thomas, ou Juliette Binoche, qui si elle est bien un rôle secondaire, demeure néanmoins un maillon essentiel de la trame de l'histoire. Les décors sont magnifiques: le réalisateur prend plaisir à faire des superbes plans du désert. Un film à voir.
Une sous merde longue et gnangnan. Il parait que le roman est beau. Après avoir vu le film, je ne prendrais pas le risque de le vérifier. Ce film est la preuve qu'avec un scénario mal fichu, tout le reste du film s'échoue lamentablement comme une baleine qui n'en fini pas de mourrir sur une plage. La plage, c'est ici le sable du désert. C'est beau mais j'ai vu des documentaires "connaissance du monde" bien mieux filmés. Cela nen fini pas de mourrir... cela n'en fini pas... c'est long... interminablement gnagnan et creux. 2h30? Les 12 heures de la version longue du Seigneur des Anneaux passent vraiment plus vite! Les acteurs : c'est le pire. Voir de mauvais acteurs mal jouer c'est déjà douloureux. Mais voir de bons acteurs mal jouer : c'est une torture! Binoche, on a envie de lui donner des claques. Et puis son rôle est creux... toc toc! ya quelqu'un dedans? Ralph Fiennes. Je l'ai vu au théatre : formidable acteur! Mais c'était dans le rôle de Marc-Antoine du César de Shakespeare. Un acteur, c'est comme une bouteille de vin, cela ne vaut qu'avec ce que l'on y met dedans : grand cru ou piquette. Ici c'est du vinaigre en plus fade avec une étiquette de Mouton Rotscild. La mise en scène? Ah bon, il y en a une? Pas remarqué... Bref un mauvais moment (j'étais avec des amis je me suis senti obligé de rester... et le son était trop fort pour dormir).
Mélo bien sûr. Je passe sur les violons qui sont là pour nous attendrir, ou sur les deux histoires d’amour recouverts de guimauve. Par contre je tique un peu sur cette réalisation qui ne hiérarchise rien. Tout à la même valeur, guerre, sentiments, émotion, grande et petite histoire. Et pour ne rien arranger cette décontraction du cinéaste ne sert aucun des personnages qui eux ne représentent rien. Ils sont justes là, et semblent tout prendre à la légère. Exemple, le personnage de Juliette Binoche, une infirmière canadienne, qui égrène quelques mesures de Bach à l’occasion (!) choisit de garder en pleine guerre un inconnu à l’article de la mort, dans une bâtisse déserte, un mourant, un agonisant qui survit pourtant pendant es 2h35 du film ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que Minghella aime la difficulté. Résultat, on ne retient que la performance des acteurs, Binoche en tête, Willem Dafoe ensuite. Chacun joue sa partition chacun de son côté, pour un résultat mitigé. C’est par moments tire-larmes, par d’autres inintéressant, la reconstitution de la guerre est limite pauvre. A un moment je me suis demandé à quoi sert réellement le personnage de Ralph Fiennes ? Quel était son utilité ? Banal et sans contenu, sans rien dessous. Mélo hollywoodien, grands sentiments. Résultat neufs oscars !
La double intrigue en flashback et l'obsession du mélodrame lacrymal (qui nous rappelle de manière nauséabonde qu'on est bien dans du cinéma de fiction sans intérêt), qu'est-ce que c'est agaçant !
Certes le film a toutes les qualités d'un grand film d'envergure, flamboyant et généreux, au niveau de la musique, des décors. En plus il y a deux histoires d'amour (enfin l'une des deux est quand même beaucoup moins décrite). Je pense beaucoup à "un thé au Sahara", mais je pense encore plus à "un long dimanche de fiançailles" que je trouve plus resserré. Ici l'aventure amoureuse est noyée parfois dans le décor c'est dommage mais c'est évidemment un travail énorme au niveau de l'image et l'histoire est belle.
Avec sa romance prise dans les tourments de l’histoire, ses décors ensablés vertigineux et son amplitude, le film d’Anthony Minghella s’impose comme un bel héritier du cinéma de David Lean. Il retrouve le souffle épique et romantique des grandes fresques hollywoodiennes.
Cette fresque historico-sentimentale brille par la force de son interprétation, la mise en lumière de ses paysages et sa rythmique narrative qui met en scène des amours crédibles au sein d'une atmosphère politiquement ancrée. Tout en respectant les codes et les attendus du genre, Minghella confère une grâce supplémentaire à ce mélodrame qui évite la tentation larmoyante ou moralement appuyée. Du beau cinéma.
Ma note est provisoire, au moins tant que je n'aurais pas regarder ce film à nouveau. C'est un mélodrame romantique qui oscille entre Casablanca ( histoire d'amour en Afrique du Nord) et Out of Arica ( "je t'aime, mais mon biplan et ma liberté sont essentiels"), c'est beau, bien filmé, belle musique, mais.... Trop de flashbacks empilés, trop de longueur, trop de questions jamais dénouées sur certains personnages, celui de l'infirmière, celui du mutilé, sur le pourquoi ils sont là et pas ailleurs, polluent le plaisir dans l'attente de clarifications qui ne viennent pas toujours
Un film long et ennuyeux. Beaucoup de baratin et pas beaucoup d'action. De plus, très difficile à suivre, sans doute à cause des nombreux retours en arrière qui nous font changer continuellement de lieux et d'époques, généralement sans transition. En tout cas, je comprends la réaction du "patient anglais" qui a trahi les Anglais qui ont laissé mourrir sa femme à cause de leur connerie, au profit des Allemands ; j'en aurais sans doute fait autant. Mais 9 Oscars pour ce film ! Il ne devait pas y avoir beaucoup de concurrence à Hollywood cette année-là ! En tant que film sur le désert, je préfère nettement mieux Lawrence d'Arabie qui pourtant n'a obtenu "que" 7 Oscars, sans est-ce qu'il n'est peut-être pas aussi "intellectuel".
Anthony Minghella lorgne du côté de la fresque romanesque à la David Lean avec "Le Patient anglais". Adapté d'un roman de Michael Ondaatje qui a largement romancé le personnage de Laszlo Almasy pour en faire un grand héros romantique au sein de la seconde guerre mondiale, le film est ambitieux et assume totalement sa grande dimension romantique un peu mièvre. On y croise des personnages brisés par le destin et consumés par l'amour au sein d'un conflit qui les dépasse. Ce patient anglais, grand brûlé dont s'occupe une infirmière dans un monastère de Toscane, va changer la vie de ceux qui le fréquentent tandis qu'il se remémore sa vie et sa rencontre avec Katharine dont il fut éperdument amoureux. Certes le film n'évite pas les clichés et la mièvrerie. Il préfère au contraire les embrasser avec une certaine délicatesse. C'est pourquoi on se laisse embarquer par le savoir-faire de l'ensemble, mené par un Minghella très à l'aise, aussi bien dans la fresque que dans un registre plus intime. Il faut dire que le casting le soutient à merveille dans sa démarche, en particulier le couple vedette formé par Ralph Fiennes et Kristin Scott Thomas. Long sans jamais être ennuyeux, romanesque à souhait et amplement émouvant, "Le Patient anglais" est du cinéma à l'ancienne comme on les aime, embrassant pleinement sa dimension épique pour mieux séduire.
Une bonne comédie dramatique avec des flash-back qui nous font découvrir l'histoire de l'homme brûlé. Comment et pourquoi il a été brûlé. Intéressant et triste. De beaux paysages désertiques et une époque fin de seconde guerre mondiale au présent et vécut par la jeune infirmière qui soigne le grand brûlé. 1 pour la scène avec la fusée éclairante, très romantique et bien vue !