Comme à l'accoutumée, le génial Woody aborde avec intelligence et humour des thèmes qui lui sont chers. Cette fois-ci la sexualité des seniors et la réincarnation. A noter la présence jouissive de comédiens pour la première fois présents dans un film du réalisateur, à l'instar d'Anthony Hopkins et Antonio Banderas notamment. Une très belle réalisation.
Alors que son film pourrait passez comme plus anecdotique que ses dernières œuvres, ce dernier Woody Allen se révèle excellent. Certes, c’est moins comique que What Ever Works (mais plus subtile) et moins dramatisé que Match Point (mais tout aussi dramatique). En effet, sous ses airs de fausses comédies, on a ici un des films les plus cyniques et désabusés de ces dernières années. Allen fait part d’une cruauté (mais aussi d’une lucidité) terrible sur ses personnages… Et tout ça sur le fond de musique de générique Disney. Ah oui j'oubliais: Josh Brolin qui navigue entre Freida Pinto et Naomi Watts, ça fait un sacré veinard quand même !
Un film dramatique agréable à suivre, avec une légère leçon dans le fond. Les acteurs sont agréable à suivre. On aimerait tout de même qu'on aille plus loin dans l'histoire et dans le côté noir, comme dans d'autres film de Woody Allen, c'est bien dommage.
Une comédie plutôt classique aux interprètes sans défauts. Des personnages piégés par leurs petites vilenies quotidiennes qui se retournent contre eux avec une méchanceté déconcertante. Woody Allen ne les épargne pas et on jubile avec lui. Seule la naîveté, voire la bêtise, serait salvatrice dans ce monde de brutes calculatrices.
Loin d'être le meilleur Woody Allen de ces dernières années, mais loin d'être déplaisant non plus grâce à un savant petit vaudeville londonien mené par d'excellents acteurs. La morale de l'histoire est tout de même on ne peut plus classique et la plupart des fils du scénario manquent un peu de profondeur. Pas génial, pas mauvais non plus, pas mal quoi !
J'avais jusqu'ici aimé tous les films de Woody Allen que j'avais pu voir... Il faut croire que tout a une fin. Car même si cette étoile peut paraître un peu sévère dans la mesure ou ce « Vous allez rencontrer... » nous offre tout de même quelques scènes bien senties et intelligentes (la scène finale à l'hôpital notamment), elle n'est pas pour autant injustifiée. Histoires loin d'être captivantes, personnages beaucoup moins complexes et subtils qu'à l'accoutumée, rythme souffreteux... Mais où est passé le Woody Allen de « Manhattan » et de « Annie Hall », ou plus récemment de « Match Point », « Scoop » et « Whatever Works », l'intelligence, la malice ou l'inventivité qui caractérisait chacun d'eux? Ici, nous avons simplement droit à un cynisme simplet (nous sommes loin de Mankiewicz) et à un petit propos sur les possibles conséquences de l'adultère. Heureusement que l'excellent « Minuit à Paris » saura six mois plus tard nous redonner foi en l'ami Woody, preuve que le talent du cinéaste New-Yorkais n'a pas disparu, simplement déserté le temps d'un film raté. Cela peut arriver, comme on dit.
Woody Allen continu une fois de plus ses marivaudages, on a même arrêté de les compter tant ces derniers sont nombreux dans sa riche filmographie (40 films en 40 ans de cinéma). Mais cette fois-ci, Woody Allen montre quelques signe de relâche, avec un scénario piochant ici et là à travers ses nombreux films, notamment avec Harry dans tous ses états (1998), Match Point (2005) ou avec le récent Whatever Works (2009). Un scénario qui n'a certes rien de très original mais le film en lui-même en fait abstraction grâce à son casting à la fois riche et parfaitement dirigé, entre Josh Brolin, Naomi Watts, Antonio Banderas, Anthony Hopkins, l'hilarante Gemma Jones et enfin, la pimpante Freida Pinto. Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu (2010) est une comédie amusante, dans l'air du temps, saupoudrée de répliques piquantes digne du réalisateur.
Comme tous les ans à pareille époque revoici l'automne et un nouveau film de Woody Allen. Même si elle n'est pas désagréable, on peut dire que cette comédie restera mineure dans sa filmographie. Certainement son film le moins percutant de ces dernières années. Retour à Londres après un passage à Barcelone et à New York. Le casting, brillant, sauve l'ensemble qui n'est finalement qu'une succession de saynètes plus ou moins drôles, plus ou moins graves. Mais beaucoup moins drôle, moins caustique et beaucoup moins émouvant que dans Whatever works par exemple. Naomi Watts est toujours aussi belle et toujours aussi excellente. Elle illumine le film. Son opposée en brune, Freida Pinto (Slumdog millionaire, Miral) est aussi très bien, et encore plus belle. Elle va vite éclipser, à mon avis, les beautés brunes que son Penelope Cruz ou autre Salma Hayek. A leurs côtés le grand Anthony Hokpins, les excellents Josh Brolin, Antonio Banderas, Gemma Jones et Lucy Punch, une vraie révélation. Pas le meilleur Woody Allen donc, mais on est indulgent. On passe tout de même un bon moment, même s'il est très vite oublié en sortant de la salle...Rendez-vous dans un an à Paris...
On ne l'attendait pas vraiment, le dernier film de Woody... Chaque année, c'est à peu près la même chose : générique d'ouverture sur fond de musique jazzy ; casting bankable avec les stars du moment ; intrigue s'attardant sur les coucheries d'une poignée de personnages interchangeables de films en films ; réalisation plate, aux confins du sitcom télévisuel ; références culturelles ponctuées par une voix-off sarcastique... Woody Allen fait donc du Woody Allen, fidèle à ses marques de fabrique. Sa cuvée 2010 fleure bon le Beaujolais Nouveau : on l'avale sans trop prendre son temps, sans réel enthousiasme, sans réelles surprises, donc. Aucune originalité dans la mise en scène, cette dernière témoignant d'une paresse plus qu'inquiétante... Mais bon. Parce qu'on aime bien le petit bonhomme aux lunettes cerclées de noir ; parce qu'on le trouve sympathique ; parce que les acteurs sont - quant à eux - tous excellents on continue de sourire face à cette productivité qui s'essouffle de plus en plus. Emballé-timbré-expédié, le dernier Woody passe comme une lettre à la poste... un peu comme les cartes de voeux annuelles, d'une certaine façon.
C'est le Woody Allen de l'année et si, cette fois, on passe encore un bon moment, ce n'est toutefois pas un chef d'oeuvre! Le scénario, les acteurs, les décors, la mise en scène sont encore un fois dignes d'éloge. Mais nous sommes restés sur notre faim: pas de rebondissement étonnant, pas de mystère, mais un dou ronron qui aurait presque fini par nous endormir.
Un Woody Allen, un de plus pourrait on dire tant on peut avoir l'impression qu'il refait toujours le même film, avec les mêmes thèmes, les mêmes angoisses et insatisfactions, la même interrogation sur le sens de la vie et les mêmes inévitables scènes de dialogue intello branché et trop longs. Tout ceci passe par des personnages et des tranches de vie avec souvent l'amour et le couple au centre de ses obsessions. Ce film n'échappe pas à la règle et au travers d'un casting 5 étoiles propose diverses approches, divers schémas, divers âges avec ici des inter relations fortes puisque se concentrant sur les membres d'une même famille. L'intérêt scenaristique est assez mineur et ce sont les interprétations qui ressortent avec comme bouffée d'oxygène la non présence de Woody Allen comme acteur, celui ci étant souvent le plus bavard, énervant et pas forcément talentueux à changer de registre. On retiendra la forte présence et l'engagement de Noemi Watts, la lumière qu'apporte la sublime et superbe Freida Pinto et le numéro drôle et pathétique d'Anthony Hopkins en homme mur qui ne veut pas vieillir et qui se retrouve pris à son propre piège. Agréable sans être indispensable, de belles prestations d'acteurs, bref comme beaucoup de Woody Allen qui privilégie la quantité à la rareté et sans doute à l'excellence hormis quelques exceptions.
Un nouvel opus des névroses de Woody Allen, pour le coup plutôt savoureux grâce à des dialogues subtils et une certaine inventivité. C'est aussi l'occasion d'apprécier Naomi Watts très à son avantage, un Josh Brolin impeccable en homme dépassé, et Anthony Hopkins dans un registre qui ne lui est pas habituel et où il fait véritablement merveille. Le film n'est toutefois pas totalement abouti, Allen laissant plein de portes ouvertes en fin de récit (il faut dire aussi qu'il a imbriqué tellement d'histoires croisées que c'est bien délicat de tout tenir en une heure et demi) et restant quand même dans ses schémas très classiques, sans atteindre à la force de frappe d'un Match Point par exemple (qui n'a pas grand-chose à voir mais qui pour le coup avait su surprendre). Agréable et divertissant.
Mais c’est quand même incroyable d’avoir dans son casting des gens aussi formidable qu’Antony Hopkins, Naomi Watts ou Josh Brolin et de ne leur donner qu’un scénario plat et sans saveur à se mettre sous la dent. J’ai très peu rit devant ce film, ce qui est quand même le comble pour une comédie de Woody Allen ! Au moins a-t’il évité l’écueil habituel de certains de ses films, à savoir le flot continu de paroles et les longues diatribes philosophico-misanthropes, et je lui fais crédit de cela… Mais pour ce qui est du reste, non je n’adhère pas… Les situations sont cocasses mais pas franchement inédites, les dialogues ne font pas mouche. Les intrigues les plus intéressantes sont laissées en plan à la fin du film (quid de l’écrivain voleur de manuscrit ? Et comment Alfie va de dépêtrer de sa jolie bimbo infidèle ?). S’il y a une morale ou un film conducteur à toutes ces aventures sentimentales qui tournent mal, lequel est-ce ? J’ai vu ce film il y a moins de 24h et j’en ai déjà un souvenir brumeux, quelle déception ! J’espère vraiment que le prochain Woody Allen sera à la hauteur de sa réputation parce que j’aimerais bien retrouver enfin le Woody Allen de « Match Point »…