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vincinqneuf
20 abonnés
540 critiques
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4,0
Publiée le 28 novembre 2009
Documentaire toujours instructif,le capitalisme et le peuple,vieux comme le monde.Mickael Moore comme d'hab le dénonce,je l'ai trouvé épuisé de ces combats sans fin mais lui,il le fait,on est averti
Un trés bon documentaire de la part de Michael Moore qui dénonce le capitalisme et ses répercussions sur le pays même si il faut parfois s'accrocher pour suivre du fait de terme plutot compliqué.
Dénonçant très bien les travers de la société américaine, "Capitalism: A Love Story" est doté une nouvelle fois d'une très bonne réalisation de Michael Moore. Par contre, le scénario manque parfois d'appoint mais dans l'ensemble on en apprend beaucoup sur le capitalisme aux USA. Toutefois, il ressemble à certaines autres oeuvres du réalisateur donc au final, c'est un bon film qui est assez réussi.
Un nouveau film documentaire de Michael Moore très à charge bien sur, il insiste comme toujours là ou cela fait mal, agrémenté de quelques morceaux de "bravoure" non indispensable mais le mettant en valeur. Les explications de la crise sont simplistes avec beaucup de raccourcis faciles mais il a le mérite de mettre en évidence les mécanismes lobbyistes au sein même de la gouvernance américaine. A défaut d'une vision globale de cette crise, on ressort de la salle avec une envie de faire "peter ce système" et même la note d'espoir relatée dans le documentaire avec l'arrivée du nouveau président à déjà un gout de "pourriture".
Forcé nous sommes de constater que Michael Moore prends des éléments de tous côtés pour nous ramener à sa cause. Son documentaire part dans tous les sens, espérant probablement qu'un témoignage ou un détail nous accrochera un peu plus que les autres (alors que le sujet nous intéresse déjà bien). Outre un certain sens de l'investigation, Michael fait aussi beaucoup appel à nos sentiments). C'est d'ailleurs là que le bas blesse. Si l'aspect humain est explicitement montré, on sent aussi des tentatives de manipulations de notre opinion par le journaliste, qui communique sans recul sa colère. Colère qu'on sent aussi faire tordre légèrement les faits pour concorder avec l'idée du journaliste. C'est la vision de moore, pas un documentaire objectif sur la question (au contraire d'Inside Job). Mis à part cela, un catalogue d'exemples qui se relient plutôt bien, et dont la conclusion (démago) nous laissera sur une note d'espoir et d'invitation à l'étripage de banquier. A défaut de modeler notre opinion, on se posera maintenant les bonnes questions...
Une explication simple et sympa du comment ça marche aux USA, avec un mot d'ordre pour les classes les moins riches "rébellion", choses arrivant avec Obama au pouvoir.
"Capitalism: A Love Story", ça sonne un peu comme Michael Moore versus le capitalisme. On redoute le truc bourrin. Et c’est vrai qu’à plusieurs moments le film manque clairement de recul : les éloges naïves de l’Europe et d’Obama, la séquence religieuse (tropisme américain oblige). Mais il reste globalement efficace pour plusieurs raisons. La première, c’est sa structure très foisonnante, Moore nous présentant une réflexion "à sauts et à gambades" comme dirait Montaigne, qui facilite d’une certaine manière l’immersion car on a l’impression de le voir élaborer son raisonnement de façon très naturelle. Même si le manque de fil directeur (hormis celui de la critique sans concession du capitalisme) se fait sentir, la narration de Michael Moore, plutôt agréable, évite de nous perdre. Ensuite, le contenu même du film, bien que de qualité inégale, est globalement pertinent. Dans le moins bon, on trouve les passages lourdingues déjà évoqués. On peut rajouter les interventions inintéressantes de Wally Shawn, ami de Moore (au moins ont-elles le mérite d’être courtes). Dans le meilleur, le projet de Roosevelt de deuxième Bill of rights, l’éclairage sur la façon dont les banques ont court-circuité les assemblées parlementaires pour se faire renflouer par l’Etat, le scandale de la justice privée pour mineurs. La grande qualité de ce film est aussi de nous montrer comment les gens s'organisent pour inventer des alternatives, même si certains passages auraient clairement mérité d’être plus développés, en particulier celui sur les coopératives. A contrario, on se serait bien passé de certains "approfondissements" qui tournent au voyeurisme malsain, notamment quand on nous montre toute une famille réunie en train de chialer en regardant des vidéos de la défunte mère (sur qui son entreprise avait contracté une assurance-vie et a fait un beau profit à son décès). Au final, "Capitalism: A Love Story" opte pour la posture du pamphlet militant (là où par exemple Inside Job préfèrera celle plus confortable de documentaire didactique). Il en a les défauts, certes, mais il en a surtout les qualités.
Le début est long et ennuyeux, ce n'est pas du grand Michael Moore. D'ailleurs je l'ai trouvé moins virulent que d'habitude. Mais ce documentaire présente quand même de bons témoignages
Michael MOORE, a son habitude, joue au guignol, et dans ce film ne fait qu'effleurer la surface du problème. Les subprimes expliqué aux ménagères en somme. Mais la vérité est ailleurs (cherchez Argent Dette sur internet). Un peu moins bon que Let's Make Money.
Pour apprécier ce film, il ne faut pas avoir déjà vu Inside Job qui lui est très amplement supérieur. La méthode Moore montre ici clairement ces limites : tres peu factuel, le réalisateur se met beaucoup trop personnellement en scène ce qui nuit à la force de ses arguments. Les scènes avec un mégaphone ou un camion de transport de fond pour collecter l'argent des banques sont ici d'une puérilité confondante. Moore est même dans l'auto-citation en insérant un extrait de Roger
Encore un autre Moore .. Cool ! Autant j'avais adoré les précédents, notamment Bowling for Columbine, mais celui-ci j'ai eu un peu plus de mal à avaler la pillule ! Ce film me fait penser à une longue campagne politique pour un parti de gauche, voire même d'extrême gauche, en dénonçant les dérives dont le gouvernement de "droite" est complice et responsable. Le tout en pointant du doigt les méchants financiers qui ont mis la planète dans une mauvaise situation (pour rester mesuré). Je ne trouve pas cela particulierement intelligent de la part du talentueux Moore, qui ne fait que, il faut bien le dire, envenimer les choses et accroitre la haine de la population à l'encontre des financiers (terme assez large qui regroupe aussi bien les dirigeants ou traders que des comptables et autres analystes !). Comme si cela allait servir à quelque chose ... Et comme si tous étaient responsables ! Ce manque de précision m'a beaucoup dérangé à vrai dire, et gache, d'aprés moi, tout l'intérêt du film, heureusement illustré par quelques touches d'humour très amusantes et subtiles ! Bref, une deception ...
Quel super documentaire. Michael Moore, lauréat de la palme d’or 2004 avec Farenheit 9/11 nous sort un des films clés de 2009 (selon moi la meilleure année de cinéma). Il filme sous forme d’interview, de caméra cachées des situations économiques tendues et fragiles lors de la première partie du film, avant de basculer sous un angle plus joyeux et révolutionnaire. Archives et cinéma se mêlent également et nous forcent à rester scotcher à l’œuvre. Excellentes histoires et excellent dénouement. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 4/5
L'histoire des subprimes et autres joyeusetés inventées par les pires salopards de la planète fric. Moore est fatigué, ça se voit et il le dit lui-même, il aimerait bien être remplacé dans son rôle de bouffon du roi peuple. Mais ça n'empêche pas son film de nous apprendre pas mal de choses que l'on n'a pas vu dans la presse française si bien muselée par les pressions de Sarkoland. Oui le néo-libéralisme est la pire des idéologies, elle mène l'humanité à sa perte, et oui, le pouvoir financier des décideurs, à la solde de Wall Street ou de la City est au delà du pouvoir politique des élus populaires. C'est la leçon de l'histoire démontrée par ce film et il est désormais clair que seule la décapitation des élites qui ne sont là que pour faire le maximum de fric sur le dos des personnes lambda sera bientôt la seule solution pour vivre dans une civilisation digne de ce nom. C'est triste, l'imagination des salopards est au delà de notre imagination même si elle n'apparaît que plus sordide encore, et le seul message d'espoir est l'amorce d'une résistance populaire que pour une fois Moore filme avec une qualité d'image un peu plus professionnelle que par le passé. Rien de réjouissant néanmoins, simplement indispensable pour mourir moins con.