Moore est souvent critiqué. On aime son style ou on n'aime pas. Il n'empêche qu'il est le seul cinéaste à être aussi radical en allant directement voir les responsables. Michael Moore réalise plus un pamphlet qu'un documentaire mais qu'importe. Ces propos sont toujours justes et il le fait d'une manière qui est comme d'habitude non pas racoleuse mais touchante et non dénué d'humour. Il critique le système économique dans lequel on se trouve et qui n'est pas propre aux États-Unis puisque le capitalisme est un système mondial et que les problèmes qui en découlent touchent aussi notre continent, je parle évidemment des suppressions d'emplois et de la crise financière. Les solutions qu'il propose sont simples. Il souhaite que l'on rétablisse une vraie démocratie et que l'on arrête de se mentir en pensant que nous vivons dans une société démocratique totalement manipulée par le Pouvoir aussi bien politique, que médiatique. Il veut que tous les Hommes soient égaux et que le critère de l'argent ne soit plus nécessaire à la survie. Il met en avant les entreprises coopératives qui sont pour le coup très démocratiques et très égalitaires. Il parle du système des assurances qui s'enrichissent de plusieurs millions de dollars sur le dos de chacun de leur assuré mort. Et aborde sans honte, le problème lié par exemple aux salaires des pilotes de ligne moins bien payés que les serveurs de Fast-Food. Les vrais responsables de cette crise financière sont aussi bien les politiciens que les banques (mais ils s'en tapent, le principal c'est qu'ils s'en foutent plein les poches). Michael Moore est un réalisateur passionnant ("Capitaslim" est peut être un peu long sur la fin !) et nécessaire. The American Way Of Life : More than a Dream, a Reality !
Malgré l'utilisation du pathos qui est chère à Michael Moore, ce documentaire s'avère très intéressant et soulève énormément de questions. C'est ça que j'apprécie beaucoup chez Michael Moore, il pointe là où ça fait mal et n'hésite pas à dire ce qui va pas, en proposant des solutions.
Du pur Michael Moore : On découvre (ou on en apprend) un peu plus sur l'envers du décord, il dénonce des situations hallucinantes mais encore une fois il n'est pas objectif et ne montre que les extrêmes.
Franchement, il suffit de lire les critiques de totale mauvase foi de la presse de droite (voire le Point) pour comprendre à quel point ça géne pas mal de monde qu'on explique enfin au grand public 2-3 trucs du système dans lequel on vit ! eh oui, Mme Colombani il y a des larmes, désolés que ça vous déplaise, je sais qu'à droite on préfère se conforter par les grands sourires des pubs ! Il me semble que Moore explique TRES BIEN le changement qui s'est produit entre les années 1950 et la période Reagan, c'est pas la peine d'être tellement de mauvaise foi ! Vive Michael Moore, le seul problème avec lui est qu'il soit si seul dans le cinéma !!!
Très intéressant. Moore reste égal à lui-même, c'est à dire un documentariste (synonyme de truquiste et de manipulateur) mais c'est indéniable, les détails qui en mette plein la vue mis à part, il a mis le doigt sur un secret de polichinelle gros comme l'Amérique, la main-mise de "Wall Street", du moins de quelques acteurs de cette institution, sur la vie politique américaine au point d'être parfois, voire souvent, anticonstitutionnels. Bizarrement, je m'attendais à un point de vue plus anti-américain que cela. J'oubliais que même si Moore critique certaines choses de son pays, il n'en reste pas moins un fier Américain défendant les Etats-Unis. Et la fin du film montre une Amérique inconnue pour la quasi-totalité de la population mais pas par moi. C'est pourquoi je juge les 30-40 dernières minutes du film très intéressant pour comprendre mon point de vue sur l'Amérique, point de vue globalement positif.
Des magouilles chronologiquement révélées dans le plus simple appareil mais agrémentées d'archives et de témoignages dignent d'intérêt, selon la recette de Michael. On est peu concerné et la stupidité des procédures hérisse le poil mais même si l'acte citoyen est nul, les procédures des banques sont consternantes et nous impliquent malgré tout. Du crédit etudiants malicieux au retrait des banques fuyant la bourse, en passant par la privation des foyers et du travail, on ne remerciera jamais assez Moore pour son travail même quand il se met en scène au premier plan.
Une belle leçon d'économie politique avec ce film tissé à partir des ravages du capitalisme financier sur la vie des américains, et notamment la crise des subprimes. Et là-bas, les plus fervants partisans de cette logique destructrice sont sans complexe quand ils disent "capitalism" pour vanter les bienfaits du capitalisme pendant que chez nous, il est enrobé de "libéralisme". On est ému par des séquences bouleversantes, mais on se délecte aussi de certaines situations, par exemple lorsque Mickael Moore, en pleine forme et vraiment délicieusement provocateur, se présente dans les banques avec des sacs pour réclamer la restitution de son argent. J'ai adoré !
Il est évident que Moore ne pliera pas. Le bonhomme continue donc son petit bonhomme de chemin (lourd comme phrase, hein ?) avec Capitalism: A Love Story qui entre dans le vif du sujet, montant une introduction pour le moins violente, présentant divers braquages à main armée, suivi de l'expulsion de personnes endettées de leur maison.
Avec un sujet aussi épineux que le capitalisme et ses dérives, le réalisateur continue à se mettre du monde à dos, s'octroyant maintenant la méprise des banquiers, boursiers et autres traders. Et ce toujours avec des faits avérés, preuves à l'appui, et son ironie bien pesée qui fait sourire plus d'une fois ! Hélas, le documentaire, dans le fond, a une portée très "américaine", mais s'arrête souvent à ses frontières. En effet, autant avec les précédents documentaires du bonhomme il était possible de reporter pleinement les problèmes soulevés dans nos pays européens, autant ses digressions religieuses du type : "Jésus aurait-il été un affreux capitaliste" sont déjà plus restrictives. C'est à dire qu'elles se limitent à un pays qui prêche sans cesse vers sa religion, en laissant des côtés les autres où l'athéïsme atteint des sommets, comme sur ce vieux continent.
Rien de bien dramatique, certes. Il est surtout notable que le métrage n'a pas autant de pêche et de force que Bowling for Columbine ou Farenheit 9/11, et que certaines longueurs s'instaurent. Cependant, il comporte bel et bien des scènes véritablement cultes, comme les descentes de Moore dans différentes banques pour effectuer des "arrestations citoyennes", ou la fameuse "Crime Scene Do Not Cross" autour de Wall Street.
Il faut certes s'intéresser au sujet pour ne pas décrocher. Mais au-delà de ça, humainement, croyez bien qu'il vaut le détour.
Certes M.Moore va parfois trop loin et exagère un peu (je ne pense pas qu'il faut complètement supprimé me capitalisme mais il est évident qu'il doit être mieux régulé) mais il nous montre des choses stupéfiantes, scandaleuse et écoeurant, et il faut encouragé ce genre de film qui n'y vont pas par 4 chemins pour mettre un grand coup de poing la ou sa fait mal, on ne s'ennuie pas une seconde malgré que le film dur plus de deux heures, le film est interessant on y apprend plein de choses donc je vous le conseille, après chacun se fera sa propre opinion sur le sujet, espérons que ce film fasse un peu bouger les choses au USA pour qu'on en arrive pas la en Europe
J'ai touvé le film beaucoup moins impactant que ses anciens documentaires. J'ai l'impression que que le réalisateur est incorporé une flopée de déclaration, de vidéos, d'images pas forcement utile. Dans son ensemble, le film est bien, cela nous permet de mieux comprendre l'origine de la crise américaine avec les doubles casquettes des hauts responsables de G.W.Bush. Le reportage aurait pu être finalisé en 1 heure chrono.
M. Moore réussit encore à nous pondre un pamphlet terriblement vrai sur ce qui a entouré la crise des subprime, ce documentaire devrait être montré en cours d'économie ou même plutôt, tellement qu'il apporte à la compréhension et en clarté. Le sujet est vraiment bien traité, le film intéressant, c'est souvent indignant et on se demande comment tout ça a pu réellement se passer, on comprend mieux certains faits comme la guerre en Irak, les plans de relances votés. La petite touche Moore est parfois inutile, comme à la fin mais franchement pour tous ceux qui se posent des questions sur notre monde, son économie ou qui sont juste curieux, il est à voir encore plus que ses autres documentaires car ils nous touchent au niveau mondial!