Avis : Hierro - Page 2

Le film n'est pas mauvais en soi, même si je l'ai trouvé trop lent, et parsemé de trop de scènes oniriques à mon goût. Le twist final est prévisible, ( spoiler: quand on voit le comportement du gamin
), et l'on se doute bien qu'un certain objet aura son importance à un moment ou à un autre de l'intrigue, là c'est vers la fin. Sinon, encore un film qui se passe sur une île, ( pas mes préférés, en général, mais les réalisateurs de thrillers adorent les communautés restreintes où tout le monde se connait et semble conspirer, spoiler: je me
spoiler: suis fait balader un bon moment
). Bref, j'ai tenté de ne rien spoiler, mais d'autres s'en sont apparemment chargés avant moi, et si j'avais lu les critiques avant de voir le film, ce que je ne fais jamais, j'aurais tout compris, passons. Sinon, l'actrice est très bien, mais c'est toujours la même chose dans ce genre de films, trop peu de personnages à mon goût, je sais que je ne le reverrai jamais, pas assez rythmé et ne reposant que sur son twist.

Un classique espagnol dans un genre que les réalisateurs ibères maitrisent. Du coup, la surprise est mince et le scénario convenu. Plutôt une valeur refuge qu'un réel prise de risque.

Thriller psychologique d'angoisse, mais pas d'horreur avec d'entrée une ambiance étouffante, un peu glauque et des couleurs très froides dans les gris pour accentuer la pression psychologique et nous entraîner dans une sensation d'irrealite et de délire incarnée par la mère de cet enfant mystérieusement disparu. Elena Anaya est une fois de plus superbe, une actrice qui habite totalement ses rôles, qui les incarne et leur donne force et réalité. Un rythme assez lent, mais un final excellent et surtout une actrice remarquable.

Plus le temps passe et plus je porte un intérêt croissant au cinéma fantastique Espagnol. Loin de la nouvelle vague espagnole d'Almodovar et du cinéma surréaliste de Luis Buñuel, ce film lorgne plutôt du côté des excellents "Le Labyrinthe de Pan" et "L’orphelinat". Constat pas étonnant quand on apprend que ce sont les producteurs de ces deux œuvres du cinéma espagnol moderne qui ont planché sur "Hierro". Le film demeure dans la même veine que ses ainés, traitant d'un sujet de disparition d'enfant et d'évènements fantastiques. Les scènes, teintées d'épouvante, jonglent entre modernisme classicisme. On sent ici que "Hierro" est le fruit d'un travail Européen à travers lequel l'équipe a injecté cette approche sociale et émotionnelle si typique du cinéma Méditerranéen. A travers cette abondance de sentiments maternels se mêle une intrigue sordide. L'héroïne entame un réel jeu de piste, une enquête dans laquelle se retrouvent un grand nombre d'évènements aussi improbables qu'incroyable. Si l'histoire ressemble à se méprendre à celle de "L’orphelinat", l'ambiance dégagée est quant à elle différente et aspire d'avantage à l'empathie. C'est d'ailleurs les sentiments que nous délivre l'équipe du film à travers le " Making Of ". Une volonté d'adhérer aux sentiments torturés de cette mère fragile, de ressentir et et de partager ses angoisses. Autant dire que le pari est incroyablement réussi. Chaque action chaque phrase, chaque émotion qui traversent ce personnage désemparé et livré à ses peurs les plus profonde sont porteuses d'un profond sentiment de compassion. On adhère systématiquement à l'atmosphère à la fois hallucinée et presque abracadabrante de "Hierro". D'un point de vu technique, le film fait des merveilles. La caméra, à la fois pertinente et envoutante, suscite l'engouement du spectateur à travers des plans fabuleusement travaillés. Le jeu de couleurs, à la fois sombre et riche, est saisissant. La mise en scène est artistiquement très travaillée, bourrée d'effets visuels cachés qui participent à retranscrire l'ambiance tourmentée du film. La bande son (effets sonores, musique) bénéficie d'un soin tout aussi méticuleux que le reste de cette œuvre. Le rythme auquel s'enchaine l'intrigue confère une certaine originalité à "Hierro", loin du film d'épouvante basique et du drame pleurnichard.
L’interprétation brillante d'Elena Anaya, à la fois sensible et juste, colle parfaitement au reste du film. Une magnifique actrice à suivre de très près ! Le petit Kaiet Rodríguez se fond assez bien dans le rôle du petit enfant disparu.
"Hierro" est injustement méconnu et mérite amplement de sortir sur grand écran, dans notre territoire Français. A la fois beau, prenant, flippant et touchant, "Hierro" frappe un grand coup dans les eaux stagnantes et bourbeuses du cinéma Fantastique actuel! 15/20

Encore un thrillo drame espagnol formidable. L'interprétation est précise, ciselée et sacrément efficace. Ajoutez à cela une photographie somptueuse et une très bonne bande son, un scénario convenu mais déroutant à loisir, sombre et surprenant, nous tenant en haleine jusqu'au bout et vous avez un très bon film. La créativité Ibérique met encore très haute la qualité du rendu. Quelques longueurs toutefois donc 4.5/5. A découvrir !!!

beau film, avec un suspens haletant de bout en bout, elena qué bella !!!

Le titre français, "Hierro, l'île du mal", laisse supposer un thriller fantastique alors qu'il n'en est rien... Enfin oui, il en est du thriller, mais pas vraiment fantastique, plutôt psychologique. Et "le mal" en question n'a rien à voir avec la manifestation d'un quelconque démon, il s'agit en vérité du mal que ressent une mère lorsqu'elle a perdu son enfant et qu'elle cherche à le retrouver. En somme, le film s'en sort plutôt bien, grâce à une ambiance un peu étrange et une actrice principale crédible. Le scénario est bon mais loin d'être extraordinaire et un petit manque de tension se fait légèrement ressentir. Pour moi, il s'agit d'un film abouti, ni plus ni moins. On n'en ressort pas spécialement angoissé ni perturbé.

Une Elena Anaya génial mais le film est assez ennuyant et lent, la fin est plutôt incompréhensible, l'interêt du film est difficile à cerner avec, pourtant un bon scénario à la clé, dommage.

Alors là, je ne sais vraiment pas quoi dire. Le cinéma espagnol, qui dans les derniers temps m'avait habitué à des moments superbes, voire mémorables, m'a pour la première fois vraiment déçu. Ce Hierro pariassant cependant intéressant par son synopsis, et surtout par son ésthetique assez froide et sombre. Malheureusement, on se trouve ici devant un des films le plus ennuyeux que j'ai vus. En fait, rien ne se passe dans ce film, et pourtant, je n'ai rien contre les films lents. Le problème, c'est quela lenteur doit être au service de quelque chose, que ce soit l'ambiance ou le scénario. Or dans ce film, ce n'est pas du tout le cas. Si au début on peut encore apercvoir la beauté de quelques paysages, ainsi qu'une certaine ambiance qui s'installe, le reste du film tombe dans le néant total. Cela est surtout du au fait que ce film ne réserve aucune surprise à son spectateur, qui devine facilement la fin dès les premières minutes. Pour le reste, il y a une sorte d'enquête menée par la mère pour trouver son fils, mais qui est malheureusement dépourvue de tout rythme et de toute émotion. Bref, je ne vais pas insister d'avatage sur ce film complètement raté, qui a failli m'endormir. Je termine simplement en disant que Hierro est, contrairement à la plupart des film espagnols, à oublier. Un navet.

Une mère dont le môme a disparu devient cinglée ou semble le devenir sans l'être tout-à-fait... Toujours est-il que la pauvre voit son rejeton partout sur cette île paumée. Hierro joue habilement sur l'ambiguité délire/réalité et l'ambiance paranoïde est garantie, épaulée efficacement par une mise en scène appliquée et une musique sinistre, d'autant que l'actrice principale Elena Anaya est très convaincante (et belle). Le souci non négligeable concerne quelques incohérences et une lenteur à la limite de la torpeur même si finalement Hierro finit par retomber sur ses pieds in extremis.

Ce film est une preuve que tout ce qui arrive d'Espagne n'est pas forcément génial. Déjà, la scène d'accident du départ, on se demande ce qu'elle vient faire là. Et puis après, dès la scène de la morgue, on a tout compris et le film peine à faire monter la sauce, la machine tourne à vide, on nous set les clichés du genre et on nous prend même à la limite pour des crétins. 1 étoile, pour les paysages.

Un film esthétiquement bien réalisé avec une intrigue qui tient la route

Un très bon thriller, très bien mis en scène et très bien joué par l'actrice principale Elena Anaya.
Ceux qui s'attendaient à un film d'horreur se sont bien trompés. Ce film est le combat d'une mère pour retrouver sont fils, qu'elle croit toujours vivant, jusqu'à en devenir folle.
Un très bon film, superbement filmé et assez angoissant par moment.

L'atmosphère pesante de ce film maintient le suspense jusqu'au dénouement, assez surprenant. On suit donc le tout avec intérêt.

Ah mais qu'ils sont forts ces Espagnols pour créer une ambiance et un véritable suspens dans leurs films !
Dans ce portrait d'une mère à la rechercher de son fils disparu lors d'une traversée en ferry, c'est toute la détermination et l'angoisse d'une femme qui se dégage ici.
On la suit dans son enquête, on se met à croire comme elle.
Si l'intrigue est assez classique et plutôt prévisible, elle est tout de même bien menée et l'interprétation bonne.
Après ce ne sera pas non plus du niveau de l'Orphelinat mais là, la barre est haut placé.