Avis sur Simon Konianski

Rituel, n. m. : rapport à l'ensemble des cérémonies en usage dans une communauté religieuse.

Le petit lapin trouvé dans les anciens camps de la mort, forcément ça fait sourire.

Quelques scènes cocasses dans ce film où les préjugés sont biens maitrisés. En dehors de ça il faut aimer l'humour de Popeck.

Devant la faiblesse des sorties de cet été, je me suis retrouvé devant ce film, faute de mieux. Ça part très fort, la première partie est assez délirante, totalement loufoque. C'est mené tambour battant sur un rythme trépidant. Mais cela ce gâte dès que le road-movie vers l'Ukraine commence. Ça patine un peu, le metteur en scène ne semble plus trop maîtrisé son sujet alors. Ça louche fortement du côté de un Little miss sunshine version juive de l'est mais en beaucoup moins drôle. On retrouve avec plaisir l'excellent Jonathan Zaccaï toujours très convaincant et encore une fois ici parfait. Popeck est lui aussi très bien, on le voit très rarement au cinéma. Quant au couple de l'oncle et de la tante (Abraham Leber et Irène Herz) ils sont la plupart du temps à hurler de rire. Au final un film assez bancal, tout de même assez drôle, même si les passages nostalgiques et plus intimistes sont moins réussis. A voir faute de mieux.

Une petite comédie sans prétention , qui a ses moments d'humour malgré des clichés un peu trop utilisés sur la communauté juive mais ça fait rire quand même . Quasiment autobiographique , le scénario raconte les soucis et les choix d'un chomeur dans la trentaine qui doit supporter sa famille juive et leurs traditions , le mieux dans l'histoire reste la relation père/fils entre Popeck et Jonathan Zaccai , entre scènes tendres et émouvantes et moments plus drôles , malgré la lourdeur de quelques dialogues . En vrais meneur de casting , le duo proche du duel Jonathan Zaccai/Popeck est vraiment bon , deux bons acteurs comiques qui se donnent la part belle durant tout le film , laissant de côté tous les autres . Variant entre des moments de créativité expansif et une lenteur presque significative du cinéma français et belge , la mise en scène reste sobre et amusante et arrive a faire des moments de folie douce , de l'humour tranquille sans prise de tête .
Une comédie légère malgré un humour un peu limite , mais mené par un duo très touchant .

Dans une comédie sans prétention, on retrouve Popeck (rare pour être signalé) et Jonathan Zaccaï en duel père/fils. Avec les qualités d'une comédie belge, décalée, lente, et touchante aussi, on suit avec plaisir leur parcours un peu farfelu à travers les steppes ukrainiennes. On n’échappe pas toujours aux caricatures aux traits un peu forcés, mais l'émotion est, elle, bien réelle. Et on découvre la vie un peu déjantée de cette famille traditionnelle juive. Un bon moment.

Le deuxième film de Micha Wald est une comédie survoltée qui empile les clichés de la culture juive pour mieux les pourfendre. Dans sa première partie, Simon Konianski brosse un portrait dévastateur de la famille juive où Popeck, drôle et lunaire, semble échappé d'un film de Woody Allen. Le deuxième segment, road movie improbable entre Bruxelles et le fin fond de l'Ukraine, est délicieusement loufoque, un peu foutraque aussi. Si le scénario manque de structure et la mise en scène d'inventivité, le film se rattrape par une fantaisie de tous les instants, pleine de charme, qui lui permet de passer en contrebande un certain nombre de messages essentiels sur un passé qui ne doit pas tomber dans l'oubli (voir la scène poétique dans le camp d'internement polonais).

De l'humour juif, l'impact des civilisations, un enterrement et l'importance des racines. Résultat un beau film sans aucune ambition. Nostalgique plein d'ingrédients anciens un conte de sens, un héritage, une origine et liens familiaux, l'image du passé dans l'œil d'un jeune homme dont le père n'était qu'une ombre disgracieuse de l'enfance père lui-même. Une carte d'un voyage comme clé, le sens de soi, chargé de nombreux fruits de refuges sentimentaux ce n'est qu'une sorte de délice qui donne peu d'émotions mais beaucoup de sourires. Un film avec de bonnes intentions. Mais pas plus car présenter les racines de ce problème n'est pas très facile. Et la blague n'est pas une bonne solution mais c'est un film décent et c'est important...

Un bon film drôle, qui n'évite pas les clichés (très drôles, d'ailleurs). Le "road-movie" avec le cadavre dans la voiture et toute la famille haute en couleurs ne manque pas de piquant, de même que la première partie où le père (Popek, admirable de justesse et de drôlerie)nous fait un excellent numéro "à la juive", avec le fils, excellent aussi dans le rôle de l'éternel adolescent immature et lunaire...... Des détails observés sur le vif, bien restitués, savoureux.... Un peu longuet, parfois dans la 2nde partie. Ca change des films violents et hollywoodiens et cela apporte une note de fraîcheur dans cet été lourd.....

Simon Konianski aurait pu être drôle ou touchant, mais perd rapidement de son originalité. Ce film visiblement assez autobiographique se complait trop dans une judéité narcissique, et s’enferme ainsi dans un communautarisme qui en fait un film sans intérêt pour les goyim, comme dirait sans doute le réalisateur, n’ayant ni l’humour d’un Woody Allen ni l’humanisme qui rendrait universelle cette histoire.Une toile cependant pour popeck qui est formidable

Il semblerait que ce film soit trop politiquement incorrect pour que la critique spécialisée veuille en dire du bien. c'est dommage car le vieil adage qui affirme: "Peut on rire de tout, oui mais pas avec n'importe qui" se démontre encore une fois.
de mon point de vue, qui n'engage que moi, on frise le film culte.

Un film sympathique avec un humour un peu décalé, qui n'a pas peur de parler et de rire sur de sujets sérieux. J'aime bien l'acteur principal, mais les autres ne sont pas tous excellents.
Vraiment, ça permet de bien rire et c'est agréable à regarder.
J'ai reconnu des rues de Bruxelles, mais ça on s'en fout.

Mouai moaui... j'ai moyennement apprécié. Cela part un peu dans tous les sens, et on ne sait pas si on le doit prendre comme une comédie ou un film dramatique. C'est tordu du début jusqu'à la fin.

bon, allez, c'est un petit scènario sans prétention avec qcq bonnes scènes, qcq longueurs et qcq facilités; c'est du café théâtre filmé.
une bonne scène, celle de la discussion à table où Simon défend les Palestiniens de Gaza et soulève-évidemment- un tollé chez ses parents: c'est sympathique.

On rit et on s'émeut aux tribulations de cette famille juive que le réalisateur s'est visiblement régalé à caricaturer. Malgré quelques maladresses, ce road-movie déjanté séduit par son humour (juif et belge, forcément), un excellent casting et une bande musicale parfaitement décalée. A quand la suite des aventures de Simon konianski ?

C'est un peu le bordel, un peut fait à la va-vite mais ca n'en est pas moins jouissif. Les blagues sont tordues et on a presque honte d'en rire! Ce film est définitivement à prendre comme un tout. Ne vous arrêtez pas sur telle ou telle scène qui risque de vous rebuter mais mettez vos aprioris de côté et lancez vous dans cet étrange road-movie. J'ai trouvé de nombreuses similitudes avec le film "Little Miss Sunshine" mais la comparaison reste pour ma part largement en faveur du film de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Ca fait du bien de voir un film "qui change" même si celui-ci n'est pas le plus abouti qui soit... mais c'est déjà pas mal.