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riri2
16 abonnés
263 critiques
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2,0
Publiée le 11 août 2013
Il est étonnant de voir le nombre de ceux qui crient au génie après la vision de ce faux biopic. Le problème justement vient de l'angle choisit pour traiter le sujet, un scénario poussif dans lequel ne peuvent pas faire grand chose les acteurs dont les prestations sont réussis. Au milieu de tout cela, Fincher réussit l'exploit de nous balancer de grandes lampées esthétisantes pour nous faire passer la pilule d'un film qui est une ode au capitalisme dans ce qu'il a de plus odieux.
Excellent film. Une fois de plus, David Fincher nous transporte dans un nouvel univers, univers on ne peut plus réaliste car il s'agit, vous l'aurez compris, d'une histoire vraie. Comment et par qui l'immense machine Facebook a-t-elle été créée ? Qui était véritablement Mark Zuckerberg ? Et qui l'entourait lorsqu'il a créé The Facebook ? Tant de questions auxquelles le film répond avec maestria, se concentrant sur le procès de Zuckerberg mais pas que. Le scénario est sans conteste excellent. On ne voit pas passer les deux heures de film, les personnages sont explorés sans que ça ne pèse trop. La façon dont Fincher passe du présent au futur, en faisant ces liens avec le procès, le tout est savoureux et léger, la mise en scène est très bien également.
Les acteurs sont quant à eux à la hauteur du film. Jesse Eisenberg est époustouflant, il entre parfaitement dans la peau de son personnage et aide à le mettre en avant. Andrew Garfield est aussi bien, classe et désorienté par la personnalité de son ami Mark. Puis vient Justin Timberlake, qui prouve qu'il ne sait pas que chanter et danser en incarnant Sean Parker, autre génie ambitieux et peu modeste. Les personnages de second plan sont également bien interprétés.
Comme le fera "Steve Jobs" quelques années plus tard (avec beaucoup moins de brio car il ne pourra pas éviter les longueurs scénaristiques qu'on risque lorsqu'on fait un "biopic moderne"), The Social Network met en scène un génie controversé considéré comme "un sale con" du fait de ses actions, comportement et personnalité. Si le film se concentre principalement sur le génial personnage de Zuckerberg, les autres n'en sont pas moins délaissés et deviennent de plus en plus intéressants au fur et à mesure. On assiste à la construction pièce par pièce d'un système qu'on connaît par cœur, et ok se retrouve dans certains personnages tout en étant époustouflés par la fabrication du géant Facebook. Zuckerberg est comme je l'ai dit plus haut dépeint avec précision, son caractère est à la fois délicieux et exécrable, sa finesse d'esprit alliée à sa nonchalance donnent des scènes où ses adversaires sont ridiculisés et forcés de s'incliner devant ce génie des temps modernes. Et même si en apparence il semble avoir perdu, il se moque totalement de ce que veulent les autres et le leur donnera sans ronchonner car ça ne représente rien pour lui, couvert de gloire et d'argent, armé de son intelligence et de son portefeuille (que son intelligence a rempli).
En bref, The Social Network est un excellent film, avec de petites touches d'humour très bien placés qu'on apprécie vraiment. On se laisse prendre au jeu et on passe un (très) agréable moment.
Film prétencieux et saoulant. Les personnages parlent à une vitesse folle et des musiques pénibles couvrent les dialogues. C'est vrai que je déteste Facebook, mais je pensais trouver dans ce film un intérêt qui n'existe pas. Vraiment il n'y a pas grand chose à dire sur ce navet.
Mark Zuckerberg, étudiant à l'université d'Harvard, crée en 2004 le site "thefacebook.com", un réseau social destiné dans un premier temps à Harvard puis à d'autres universités du pays. Suite au succès rencontré par le site (22000 connexion le premier soir !!), Facebook prend très rapidement de l'ampleur mais son créateur est accusé de plagiat, il aurait volé l'idée à d'autres étudiants d'Harvard. David Fincher adapte ici le roman de Ben Mezrich "The accidental Billionaires" ("La revanche d'un solitaire" en France) et en restitue une oeuvre passionnante, à savoir la genèse du réseau social le plus célèbre du monde (500 millions d'utilisateurs), vécu de l'intérieur, entre succès et désillusions, on découvre son créateur, un "nerd" associable, arrogant mais très intelligent. Un homme qui, obnubilé par sa création, va se mettre petit à petit tout le monde à dos, de sa petite amie, à ses amis, accusé de détournement de droits d'auteur et d'atteinte à la vie privé, c'est sous la forme d'un procès fleuve (entre-coupé de flash-back) que nous découvrons cette incroyable histoire, tragique et passionnante à la fois. David Fincher parvient contre toute attente à nous tenir en haleine à travers un projet qui au départ, faisait plutôt rire qu'autre chose. Mais le résultat final est tout bonnement saisissant, certes, c'est un film très bavard mais qui en l'espace de 120 minutes, ne relâchera pas une seule fois la pression et nous tiendra en haleine jusqu'au clap de fin, grâce aussi à sa distribution, où l'on retrouve entre autre Jesse Eisenberg (dans la peau de Mark Zuckerberg), Justin Timberlake (Sean Parker, le fondateur du célèbre site Napster) & Andrew Garfield (Eduardo Saverin, le cofondateur de Facebook). Une réussite totale de la part du cinéaste plus habitué aux thrillers qu'aux drames sociaux.
Si Inception m'avait un peu déçu (relatif), Shutter Island aussi (pour les bons blockbusters de cette année), The Social Network a un sujet qui ne m'intéresse pas, contrairement aux deux précédant, et c'est celui qui m'a le plus intéressé, la faute à qui ? à un personnage principal absolument génial, alors on va assister à une vague de "fans" qui vont s'identifier et essayer de se faire passer pour des génies eux aussi, un perso qui va devenir kvlt pour les kikoos quoi… Je parle beaucoup de kikoos, pourquoi ? parce que le sujet s'y prête et que beaucoup de losers vont s'identifier au perso principal, faut dire que sa tchatche, ses répliques donnent envie. C'est clairement l'intérêt du film. La musique j'en attendais beaucoup, mais elle fait mieux que ça, elle fait corps avec le film, elle ne se remarque pas (énorme compliment), pareil pour la mise en scène à part un effet (vous la remarquerez) mais c'est bien pensé. Quelques filtres jaunes pas très beaux, mais ça dire 2 minutes, donc tout va bien de ce côté là. Vraiment le film fait corps avec lui même et c'est bon. Un gag un brin déplacé dénote un peu, mais encore une fois ça se fond dans la masse. Et on a un des persos avec Mr Fox les plus intéressant de l'année. C'est un film intéressant aussi parce que son intro in media res et la fin sont justes en parfaite adéquation, c'est beau de voir ça, un film qui se tient à son programme. Tout se joue dans la scène d'intro. Ce thème m'est très cher, donc la fin, je la trouve très belle et juste. Le montage est brillant lui aussi.Bref on a un très bon film.
Un nouveau David Fincher. Rendez-vous obligé, et mon attente n’a pas été déçue. Le scénario est solide. Tout autant que les dialogues qui demandent une réelle attention. Montage et mise en scène parfaitement réussis. Casting largement à la hauteur. Et la bande son … j’en redemande. Tout y est trahison, jalousie, pouvoir, argent ! Qui dit mieux ? Bref … À voir ABSOLUMENT !
AJOUTER A MES AMIS. Captivant et pourtant: 2H20 de bavardage et on ne décroche jamais. Jesse Einsenberg est incroyable, la realisation grandiose et le film brillanment écrit. Un grand film contemporain.
Un magnifique film, des scènes très rapides, et c’est très difficile à suivre. La traduction, anglais français, n’est pas forcément correct mots pour mots, et il faut choisir, soit lire ou soit suivre en anglais. Un anglais très rapide. Quant à l’histoire, spécial, l’épopée de plusieurs personnes qui s’apprêtent à devenir milliardaires.
Faire un film sur un sujet aussi peu passionant et le réussir il fallait osé, et Fincher passe l'exercice haut la main. Mise en scène, musique, photo, dialogues et acteurs, tout est quasi-parfait.
Un scénario des plus intéressant, mais on a du mal à s'identifier à ce faux-héros, pas attachant pour 2 sous. Ca reste agréable à regarder malgré quelques longueurs.